Ink City

Biographie > Ville d'encre

En décembre 2005, Lena (chanteuse) et Kult (bassiste) forment Ink City, ils trouvent deux autres franciliens pour compléter le groupe, ce sont Sham (il a depuis été remplacé par Mr. S) à la guitare et Stéphane à la batterie. Ils enregistrent Awake in exile, une démo 3 titres, pour le démarchage et se faire connaître en région parisienne où ils donnent quelques concerts à partir de 2006. En juin 2007, ils font confiance à un pro, en l'occurence Francis Caste, pour mettre sur bande leur premier EP qu'il laisse sans titre (Ink city EP) et sortent en décembre.
Le groupe signe un deal avec Brennus music et délivre son premier album en octobre 2008 : Human rock school.

Interview : Ink City, Ink terview (mars 2008)

Ink City / Chronique LP > Human rock school

Ink City : Human rock school Après un EP "démo" où ce qui prime c'est la mise en place des compos sur un support physique qui tient la route, les groupes qui retournent en studio enregistrer pour quelques titres ont le choix entre sortir un nouvel EP et au fond ajouter la forme en soignant le packaging et la distribution ou d'additionner les titres pour sortir un album, c'est le choix qu'a fait Ink city. Signé chez Brennus music, le quatuor reprend les titres du Ink city EP et en remet une couche pour obtenir 10 parts sur sa galette.
Pour ceux qui suivent le groupe depuis ses débuts, ça peut faire redite ("Claws" est sur un skeud pour la troisième fois !) mais pour la majorité d'entre vous, les morceaux de Human rock school seront des découvertes et les amateurs de rock burné accordé au féminin vont prendre une bonne bouffée d'air frais, surtout les plus jeunes qui n'ont pas connu Guano Apes...
Ink city EP présentait déjà un large éventail de capacités, depuis des mélodies pop-rock jusqu'aux accords rageurs métalliques en passant par de la bonne fusion, du côté des "nouveaux" riffs on navigue dans les mêmes horizons en se permettant une balade au piano ("One man in the world") et un "duo" avec Cyril Valoggia et sa voix chaleureuse ("Mad world"), un titre excellent où je trouve des couleurs grunge. L'historique "Awake in exile" est également de la partie, si la compo est importante d'un point de vue sentimentale pour le groupe, elle pêche un peu par ses langueurs et quelques effets sur-plombés. Je préfère les accélérations de "B-F1" ou les alternances de "Purple" et sa rock attitude.
A l'école du rock, Ink City a redoublé d'efforts pour sortir un premier album qui tient la route (gros son signé Francis Caste, artwork intéressant, livret avec les textes...), espérons qu'avec Human rock school ils passent des oraux un peu partout en France...

Ink City / Chronique EP > Ink city EP


ink city ep Dès les premières secondes chantées, la comparaison s'impose, Lena est la petite cousine française de Sandra Nasic ! Enfin, celle de la Sandra qui chantait dans Guano Apes, pas celle qui en solo fait un truc plus pop-électro où elle a échangé son énergie brute contre un compte en banque mieux garni. Et comme Tamoto (le combo formé par les zicos de Guano Apes) n'est pas franchement excitant non plus, je ne vais pas me plaindre si Ink City ressemble beaucoup au défunt combo allemand. Par le chant plus que par la musique mais Lena a une telle présence qu'il est difficile de faire abstraction, elle doit aussi apprécier Skin (Skunk Anansie) car un tel dynamisme, une telle débauche d'énergie au micro couplée avec une voix plutôt douce mais qui sait se faire plus agressive, c'est extrêmement rare. Signé Francis Caste, le son est bien sûr excellent, il allie puissance et finesse, chaque instrument ressort à son avantage (petit solo de guitare, belles lignes de basse, ...) et les sonorités sont très travaillées, visiblement emballé par le projet le producteur a même joué quelques riffs et apporté sa voix en renfort (sur la fin de "Baku").
Ink city EP ne contient que 5 titres mais ils permettent de faire un rapide tour d'horizon du talent du groupe avec un "Claws" qui enfonce le clou dès le début (le morceau était déjà sur la démo Awake in exile), un "Crossroads" et un "Slappy" assez orientés Fusion, un "Baku" plus sensible et mélodique et un "Neverending way" qui en conclusion présente une synthèse de tous leurs atouts. Bref, Ink city est l'excellente surprise de la fin d'année 2007, on attend maintenant du quatuor qu'il confirme au niveau supérieur, ils en ont largement le potentiel.