0/8 : iBurn, l'arme secrète avec laquelle l'IRA pourrait envahir le royaume voisin, est la petite douceur irlandaise au son tout droit sorti du Kallaghan Studio (basé du côté de la French Riviera) et qui cartonne les tympans façon sport. De gros riffs perforants, la puissance de feu d'un croiseur, une frappe chirurgicale au laser et des dommages forcément irréparables, "Have myself again" puis "The ripple effet" posent d'entrée de jeu les règles de l'engagement. On cogne d'abord, on pose les questions après. Or au petit jeu du fight club métallique, les Irish (coffees) sont plutôt du genre rugueux... mais terriblement efficaces. 8 titres, une petite demi-heure dans la centrifugeuse et voici qu'on découvre donc en long, en large et en travers iBurn, une bande de survivors irlandais (à côté, le highlander écossais est une fiotte) qui turbinent au groovy metal alternatif qui tabasse, la petite dose de hardcore qui fait mâle en plus histoire de pas en perdre une pinte. 2/8, on est déjà dans les cordes, alors le groupe sort de sa manche la sulfateuse avec "Break away" et un Kallaghan, producteur (Sikh, Really Addictive Sound, Overly Green...) venu jouer les guests de luxe au micro.
Grosse prod, section rythmique qui marteau-pilonne à tout va (à noter que c'est Guillaume Dupré - Eths, Really Addictive Sound - qui est le batteur sur l'album), guitares qui clashent tout sur leur passage et une poignée de mélodies bien senties, voilà qui ressemble quand même à une grosse baffe métallique comme on n'en fait plus des masses. Lancés à pleine allure, les iBurn balancent les avoines comme d'autres enfilent les perles (un "Found a new way" frontal au flow rageur, un "Rotting my body's strength" qui sonne comme du Limp Bizkit mais avec de grosses cojones)... Les arrangements sont des plus percutants ("Loser"), le groove systématiquement imparable et comme le tout est emballé avec classe, forcément, le rendu final est particulièrement accrocheur. 6/8 : On s'est déjà pris une demi-douzaine de torpilles dans les conduits auditifs et c'est à peu de choses près KO debout que se profile un "Family tradition" que l'on prend assez logiquement sur le coin de la figure. Et chez iBurn, on ne rigole pas avec la tradition familiale du titre, alors autant dire que ça tamponne sévère dans les vertèbres. Une petite dernière en douceur avec la ballade "Lost time" et voici que les Irlandais bouclent l'affaire en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Et plus, l'artwork est méchamment classe...
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