Hungry Like Rakovitz

Biographie > Cannibal metal

Le groupe est né en 2004 à Bergamo dans le nord de l'Italie et tire son nom de Daniel Rakowitz, un personnage haut en couleur, cannibal et accro à la marijuana. En 2005, la première incarnation d'Hungry Like Rakovitz fait parler d'elle avec un premier EP intitulé Become Hungry qui a la particularité de contenir la participation de George Larusso (ex-Ephel Duath) au chant. Il finira toutefois par quitter le groupe pour se concentrer sur son projet principal et fera parti des nombreux changements de line-up que connaitront les Hungry Like Rakovitz. C'est Rubens qui prendra le relais au chant en 2007 et restera le frontman attitré du groupe. Quelques concerts plus tard, c'est avec un EP 13 titres nommé HolymosH que les Hungry Like Rakovitz reviennent en 2009 sous les feux de l'actualité.

Hungry Like Rakovitz / Chronique EP > HolymosH

Hungry Like Rakovitz - HolymosH Démarrage plutôt rigolo que cet "Heart grinder", avec une piste au volume bizarrement bas qui finit par exploser au moment ou l'envie de pousser le volume des enceintes se fait ressentir : riff terrassant, voix vocifèrente, fulgurance hardcore et format court, lenteur hypnotique, propos positivement sale et chaotique. Il serait étonnant que ces types là n'aient pas baigné dans le bouillon Converge / Brutal Truth pour en ressortir une mixture bâtarde et bavarde, dans le sens positif du terme, pour 13 titres dont la seule ambition est de te maraver les oreilles comme il se doit. Le groupe ne s'éloignera que très peu de la ligne directrice de son premier titre et ne laissera pas de repit pour tes petits neurones en mal de sensations fortes. Grâce au format très court des morceaux et de la galette, on a pas le temps de s'ennuyer et encore moins de regarder le compteur qui défile : "Faceless fear" déchire, "Pantera rei" lamine, "Paint me a smile" te donne encore quelques coups de lattes histoire de ne pas oublier qui sont les maîtres de la maison Hungry Like Rakovitz. Tu décides quand tu appuies sur play, ils décident quand tu dois en sortir. Et ça ne se fera qu'au terme d'un "Rotten but not dead yet" en plusieurs étapes : un torpillage auditif en règle puis une phase ambiante accompagnée de grésillements et de bruits blancs. Générique de fin, c'est bon, tu peux te casser et retourner à tes occupations quotidiennes. Plutôt dévastateur et réjouissant cette HolymosH qui sort des sentiers battus sans trop s'en écarter. Encore une bonne pioche pour le label Swarm of Nails Records.

Note de Cactus : oui, la pochette est moche...