Natifs du Danemark, les membres d'Hexis pratiquent un mélange post-black/hardcore/metal très orienté DIY qui, sans aucun compromis, se pose comme un mix particulièrement brutal de Celeste, Shora et Deathspell Omega. En février 2011, le groupe livre son tout premier effort, un EP éponyme qui sort en autoproduction (et exclusivement en cassette) avant d'être repéré par le français Swarm of Nails qui réédite cet effort inaugural à l'automne de la même année. Pendant ce temps, le groupe profite de l'intervalle entre cette sortie et sa réédition pour mettre en boîte un split avec les frenchies d'As We Draw et les russes d'Euglena, X, un 7'' sorti par une flopée de labels ainsi que XI, un premier album qui voit le jour toujours en cette même année 2011.
Infos sur Hexis
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Liens pour Hexis
- hexisband.net: site officiel (285 hits)
- hexisband: bandcamp (278 hits)
Hexis discographie sélective
split :
Split w/ Hexis/Telos
...
lp :
Aeternum
...
ep :
Exstirpo / Exsorbeo
...
ep :
XII
...
split :
As We Draw - Euglena - Hexis
...
ep :
Hexis
...
Hexis dans le magazine
Numéro :
Mag #31
Les 20 ans du W-Fenec, c'est maintenant ! Et on fête ça avec un numéro très spécial du mag qui comprend en bonus d'un mag "normal" des interviews des membres historiques de l'équipe, un Top 100 pour couvrir les 20 dernières années et nos premiers écrits... Tout ça en bonus d'un mag "normal" (mais gros).
Liens Internet
- Glaz'Art : site officiel
- The HardCore Source : Webzine HardCore
- agenda-concert.com : L'agenda des concerts
Métal > Hexis
Biographie > Hexis-ion métallique
Hexis / Chronique EP > XII
Depuis la réédition de sa démo éponyme en 2011, Hexis nous avait semé même si on avait forcément vu passer le nom du combo danois régulièrement (les gars ont sorti 2 albums, ont participé à 4 splits et livrent ici leur quatrième EP). On les retrouve chez Division Records avec un line-up presque complètement remanié mais comme dirait un philosophe grec "Seule la voix compte". Ici pourtant, c'est plus par la musique qu'on est hypnotisé, le chant restant dans les clous d'un black hurlé/torturé ni trop grave ni trop aigu. Côté instru, sur un fond de métal extrême de chez extrême, les Scandinaves jouent autant sur le doom massif que sur la double pédale à donf (le gigantesque "Sacrificium"), les rythmes sont plus que variés (et donc ultra travaillés), les moments de blast sont toujours bien choisis (si c'était instrumental, ça rappellerait le Pure de Unfold) ce qui intensifie le dépeçage quand il a lieu. Comme en plus, Hexis balance de vraies bonnes idées dans son riffing (les subtilités comme les grandes lignes de "Nefarius"), le groupe est indubitablement à classer avec les combos pour qui la noirceur absolue est un art de vivre (Phantom Winter, The Canyon Observer...). Hard comme dirait Aurelio.
Publié dans le Mag #31
Hexis / Chronique EP > Hexis
Quatre titres titres (dé)posés en guise de parpaings sonores sur un 3'' livré dans un digisleeve signé Swarm of Nails (Art Of Burning Water, Nesseria, Tears|Before, The Phantom Carriage...), la réédition CD du tout premier effort des furieux Hexis - sorti à l'origine uniquement en cassette et épuisé depuis - est un objet pour collectionneurs. De ceux qui pour une toute petite poignée d'euros, veulent s'offrir un corps à corps façon rouleau compresseur avec une bande de bûcherons danois pas contents. Quelque part entre AmenRa, Celeste, Comity et Nails, Hexis pratique ici un hardcore/black/grind chirurgical qui démonte les cloisons façon sport, butine les restes à la paille mais ne laisse quasiment jamais de répit une fois qu'il a entrepris son oeuvre.
"Seputus" est ainsi un premier contact particulièrement viril avec un groupe qui n'a peur de rien et y va gaiement dans l'affrontement à mains nues. Jusqu'au sang. Riffing thermonucléaire, beuglements d'hommes des cavernes, une section rythmique mastodonte qui arrose le tout avec une terrifiante efficacité : Hexis c'est une véritable ogive métallique dans la catégorie (post)hardcore/black/grind qui déracine à un arbre à 200 mètres. Le chaos est imminent, inexorable. Une impression de dévastation totalement confirmée par un second puis un troisième titre qui en moins de 4 minutes pour les deux titres additionnés ("Fatum" + "Imago") font de sacrés ravages dans la tuyauterie. Encore faim ? Oui ? Tant mieux, les bouchers danois en avaient encore dans le congélo avec un "Acidum" qui, quelques six minutes et sept secondes durant, inflige une claque monumentale à des tympans déjà sérieusement éprouvés par les précédents méfaits du groupe. Si bien qu'en un seul EP et seulement quatre petits titres, Hexis imprime déjà sa marque en fer rouge dans l'esprit de l'auditeur (et accessoirement ses lombaires aussi).
Interdit aux non initiés.
PS : si tu es courageux, l'EP est en écoute et téléchargement libre ci-dessous.