L'histoire d'HeadCharger commence aprés la sortie de Moments of awakening et des concerts qui l'ont accompagné, Doggystyle (un nom trop commun) a ensuite décidé de devenir HeadCharger. Le groupe prend son temps, change de guitariste (Antony remplace Dod), compose, enregistre et signe chez Customcore Records un nouvel album, éponyme, qui est distribué par Overcome, ce Headcharger déboule à l'automne 2005.
Deux ans plus tard, Watch the sun ne fait pas que nous brûler yeux, il nous explose aussi les oreilles !!!
En janvier 2010, direction XIII bis Records pour The end starts here, nouvel album qui comme le précédent est enregistré par Antony (gutariste) et masterisé par Alan Douches.
Deux ans plus tard et avec un peu de retard, Slow motion disease prouve qu'on peut sortir 4 bons albums à la suite !
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Diaporama :
HeadCharger au Splendid (2007)
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HeadCharger au Splendid (2007)....
Headcharger discographie sélective
lp :
Sway
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lp :
Rise from the ashes
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lp :
Hexagram
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lp :
Black diamond snake
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lp :
Slow motion disease
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lp :
The end starts here
...
lp :
Watch the sun
...
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- musik-industry.com : webzine rock/métal/ciné
- MusikMania : tabs, paroles, traductions...
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Biographie > la suite de Doggystyle
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Interview : Headcharger, Hexaterview (mars 2017)
Interview : Headcharger, Black diamond interview (juin 2014)
Interview : Headcharger, Watch the interview (nov. 2007)
Headcharger / Chronique LP > Rise from the ashes
Rise from the ashes, carrément. C'est leur choix. Je peux comprendre que le groupe perçoive cet album comme une renaissance étant donné qu'il a intégré deux nouveaux musiciens et un nouveau label mais, que les fidèles se rassurent, le combo n'a rien perdu de sa superbe et de son ADN et aurait très bien pu intituler son nouvel album Back into the light si les Zoë n'avaient pas eu l'idée avant eux. Car la silhouette présente sur la très jolie photo de Mathieu Ezan retourne bel et bien dans la lumière, délaissant une part d'ombre et acceptant d'être au centre du rayonnement. Car ce septième opus est le plus lumineux des Caennais, certainement aussi le plus chaleureux.
Le plus rock aussi, depuis pas mal de temps, HeadCharger s'éloignait de son passé métallique, l'arrivée d'Antoine à la batterie et de David, à la guitare et aux choeurs, a accéléré la mue, il faut dire que le "nouveau" guitariste est un grand amateur des sonorités et d'harmonies incisives (on te recommande chaudement ce qu'il a fait avec Noïd), le groupe a donc gagné en légèreté tout en conservant sa base stoner. Quelques bribes de hurlements traînent du côté de "Magical ride" mais ce sont les mélodies qui percutent nos oreilles et font qu'on s'accroche irrémédiablement à chacun des titres. Des compositions qui forment un tout cohérent sans se répéter, jouant sur les arrangements, les rythmiques, les effets, même quelques ajouts inattendus parfois pour nous maintenir en haleine. Avec une telle qualité tout au long des dix pistes, difficile d'en sortir du lot, j'ai une petite tendresse pour "The things to shape" et sa dynamique, une grosse pour "Rise from the ashes" dont le break de basse et la construction générale tout comme quelques distorsions me font penser à Tool.
Le parcours musical d'HeadCharger n'est pas sans embûches mais il est toujours sans faute, plus que renaître, ils savent se réinventer en gardant leur cœur et ne modifiant que par petites couches successives ce qui peut être changé et, je peux le dire, amélioré. Ces mecs sont tout simplement brillants.
Publié dans le Mag #48
Headcharger / Chronique LP > Hexagram
C'était quand le dernier mauvais album d'HeadCharger ? Ah bah, ce n'est jamais arrivé et pourtant, cet Hexagram, c'est quand même leur sixième et rares sont les groupes à pouvoir sortir autant de disques et surtout autant d'un gros calibre. Sans quitter le giron du stoner rock qui allie puissance et mélodies, HeadCharger est encore plus catchy.
Chaque titre est un exemple d'efficacité mais un des meilleurs est "Dirty like your memories" avec son riff rapide cassé par un chant ultra fédérateur qui prend le dessus pendant que les instruments se réorganisent pour faire gagner en puissance le titre devenu un tube. C'est donc ultra efficace, accrocheur mais absolument pas simpliste. HeadCharger a décuplé les idées pour se rendre adorables et nous harponner, le parlé/chanté de "Coming back to life", le rock à l'ancienne assez cool de "A long wait", le travail des guitares en général et celui en particulier de "Name your price" ou "Necronomicon", une intro fantastique de temps à autres ("The one you want to be"), des parties basse/batterie/chant assez marquées comme cet énorme break au coeur du pesant "The metamorphosis" ou l'enchaînement break/pont "à l'américaine" du nerveux "This is my crime". Tout en gardant de la puissance ("Gusty move"), les Normands cherchent toujours la mélodie imparable et le gimmick de gratte qui reste en tête ("Load the dice", "Feed our illusions").
Les deux bisons qui se fracassent le crâne pour savoir qui est le dominant semblent n'être qu'un reflet dans un miroir, comme si son meilleur ennemi et son meilleur contradicteur ne pouvait être qu'intérieur, HeadCharger laisse s'affronter ses envies opposées (force et délicatesse) sans décider qui en sortira vainqueur. Le combat peut donc continuer. Yeah.
Headcharger / Chronique LP > Black diamond snake
Ca y est, les HeadCharger ont atteint leur vitesse de croisière. Après un Slow motion disease qui montrait une évolution vers un stoner plus ensoleillé, les voilà bien calés dans leur style pour enfoncer le clou. Si l'artwork laisse réapparaître les corbeaux et un côté assez sombre avec cette image de bolide pouvant rappeler le Boulevard de la mort de Tarantino, l'album reste très rock. Le "lugubre" reste à l'arrière-plan, c'est davantage sur la vitesse et cette idée de ne pas lambiner que le groupe a voulu insister avec cette image si on la compare aux titres proposés.
Pédales de disto et d'accélérateur sont toujours parmi les accessoires favoris des Normands dont on connaît déjà bien la capacité à écrire de bonnes chansons, celle-ci ne se dément pas avec cette nouvelle cargaison même si ça et là, je les trouve un peu trop "faciles". Ainsi les plans de "Backtracking" et sa rythmique martelée semblent bien moins travaillés que d'autres. Il faut dire que HeadCharger nous a tellement habitué à du très bon qu'on leur concède assez mal le moindre relâchement... Et comme on prend un putain de plaisir à sentir nous traverser ce bon petit riff ("Don't wanna change your world"), ce genre de riff qui te fait de l'effet à chaque fois, ce truc bien balancé avec son petit solo enchaîné, cette séquence "classic rock" exécutée avec grande classe...
Bref, quand on prend son pied sur quasi tous les morceaux, on digère mal la baisse de régime passagère. Celle-ci n'a d'ailleurs rien à voir avec la vitesse d'exécution des titres, car lancés sur les chapeaux de roue avec "Land of sunshine", les HeadCharger savent gérer le tempo et le ralentir avec brio de temps à autres (le bluesy et délicat "Heads-up" ou le rampant "One night stand" d'où sont extraits les paroles qui donnent leur titre à l'album). Cependant, c'est quand ça trace que le combo donne le meilleur, les quelques secondes de l'enchaînement "I wanna see you die" / "No fate" et leurs rythmes assez élevés semblent d'ailleurs très (trop) longues, tant on voudrait que cette course soit sans fin. Telle celle d'une "Blazing star" (une "comète") brûlante dont les sonorités me rappellent le "Make it burning" des Zoë.
Black diamond snake plaira donc aux fans de gros rock sévèrement burné aux influences ricaines affirmées. Tout comme son prédécesseur Slow motion disease, l'opus est une belle réussite car la moindre note, la moindre mélodie, le moindre tempo est réfléchi et se doit d'être utile à l'ensemble. Encore du beau boulot.
Headcharger / Chronique LP > Slow motion disease
Ce soir et toute la nuit, on va faire la fête, voilà le premier message envoyé par HeadCharger de retour aux affaires avec Slow motion disease, les corbeaux se sont donc envolés laissant apparaître un ciel bleu éclatant et deux croix un peu lugubres mais un artwork au diapason du disque : un peu plus lumineux ! A leur talent naturel pour faire groover les titres et balancer les têtes ("Using people as one of the fine art", "Should be runnin'"...), les HeadCharger ajoutent une grosse dose de smile (un poil agressif sur "Dusty dreams") et nous force à prendre leur train en marche sans faire dérailler le gros solo de service ("Fires of hell"). Si le titre de l'album (Slow motion disease) renvoie à la notion de ralenti (le lent titre éponyme qui clôt l'opus est d'ailleurs très lugubre, une sorte de blues funèbre qui fout la chair de poule) et qu'on a donc des titres plutôt cools comme "The life of a...", qui est une balade acoustique instrumentale toute douce, on a aussi des passages très rythmés comme la suite du morceau précédemment cité ("...Drifter") qui écrase le champignon progressivement ou son successeur "Spain summer sun" option cow boy au grand galop avec un soleil couchant dans le dos. On a donc une belle variété d'ambiances, d'attaques du chant et de sons sur ces douze pistes qui jouent parfois la simplicité ("Silence is worse") et même quand les Normands enchaînent les riffs stoner d'école ("Don't need you", mon moreau préféré), on est pris par l'efficacité redoutable du combo qui ne laisse rien au hasard et à la maîtrise son art.
Pour ceux qui ne téléchargent pas l'album sur MegaUpload ou ailleurs et qui achèteront le digipak (attention, c'est une édition limitée !), le groupe vous offre en cadeau Bonux un DVD avec le concert capté lors du Hellfest 2011.
Qu'un groupe français sorte un bon album de rock qui défouraille option stoner est devenu monnaie courante. Mais quand un groupe en sort trois d'affilée (l'éponyme Headcharger assurant davantage la transition avec Doggystyle), on peut parler de référence. Avec Slow motion disease, HeadCharger démontre qu'il en est désormais une belle.
Headcharger / Chronique LP > The end starts here
Des corbeaux partout, fond rouge ou fond bleu, c'est le crayonné noir qui attire l'attention (signé ElvisDead), on est loin de la chaleur de Watch the sun dans l'image mais encore assez proche dans le son, les HeadCharger n'ayant pas changé leurs guitares d'épaule. Rock N Roll grave burné hésitant entre l'option stoner désertique et l'option pluie acide, les Caennais ne se contentent plus de botter le cul des (devenus) molassons Queens Of The Stone Age ("The end starts here" ravive même le son de Kyuss), ils vont désormais également jouer plus au Nord sur les terres brumeuses d'Alice In Chains quand ils se calment ("Harvey Keitel's syndrom" -la suite de "Bill murray's syndrom" ?-, "Something someone") rappelant au passage leur intérêt pour la scène grunge par un clin d'oeil dans le nom d'un titre ("I hate myself and I want you back" qui n'a pas grand chose d'autre de Nirvana). S'ils sont excellents, ces morceaux tout en délié avec arpèges et chant dédoublé ne sont pas légions, nos cowboys du pas si far west préfèrent garder le pied à fond sur la pédale de disto et mouliner des riffs bien gras. Pour pimenter l'ensemble, on a le choix entre une belle couche de chant lourd pour le contraste ("Breathe out"), l'harmonica de Philippe Gehanne ("Would you ?"), du solo aux accents seventies en veux-tu en voilà ("The gambler"), un ami chargé de mixage qui vient chanter quelques mots (Guillaume de 64 Dollar Question), bref pas de quoi s'ennuyer une seule seconde !
Le (hard ?) rock gras made in France est en pleine forme, et si la fin commence ici, c'est que ce n'est que le début, alors tant mieux.
Headcharger / Chronique LP > Watch the sun
C'est une des grosses claques de l'automne que ce nouvel album d'HeadCharger car si on s'attendait à un très bon album (au vu de leur premier effort, on ne doutait pas de leurs talents), on ne s'attendait pas forcément à une telle débauche de rock'n'roll crasseux et chaleureux.
Watch the sun est le rejeton d'une maman HardCore et d'un papa stoner qui assume complètement sa condition : il pose un pied sur le retour, tend deux doigts diaboliques vers le ciel, agite la tête et t'envoie de gros riffs en travers de la gueule. HeadCharger joue bras tendus, taille dans le gras et allie parfaitement sens de la mélodie qui fait mal, accords incisifs et rythmiques animales. Le son est gigantesque mais, là encore, il ne pouvait en être autrement car confié à la doublette Serge Morattel (Knut, Tantrum, Shora, Membrane, Houston Swing Engine, ...) / Alan Douches (Prejudice GVA, Ampools, Right 4 Life, Hatebreed, Converge, ...), la voix et chaque instrument sont formidablement bien placés et font leur job sans rechigner, qu'il faille tabasser à vitesse grand V ("Bill Murray's syndrome"), se faire plus charmeur ("Get naked") ou faire honneur au Rock'N'Roll ("You wanna dance you gotta pay the band") avec deux grands R et un gros N. Séb a gagné en variété dans son chant, à l'aise dans le dur comme dans le doux, il suit sans sourciller les ruades des zicos qui l'entourent et ne le ménagent pas forcément (il faut pouvoir assurer après une intro comme celle de "On the prowl"). La très belle pochette annonçait elle aussi la couleur : rouge flamboyant, chaleur infernale, forcément, musicalement ça devait péter le feu, mission plus que réussie avec un album où l'ennui est réduit à l'état de cadavre, piétiné par les empreintes des Caennais qui ont définitivement trouvé éperons à leurs bottes. En France, on sait enfin faire du rock méga bien burné, en tout cas, avec Lazy, Sna-Fu, HeadCharger et les autres, on peut rivaliser avec la Scandinavie, la Suisse ou les Etats-Unis sans rougir. Ne serait-ce que pour ça, merci les gars !
Headcharger / Chronique LP > Headcharger
Aprés un album assez particulier car un peu "le cul entre deux chaises" (Moments of awakening), Doggystyle devenu HeadCharger a trouvé sa route, celle qui passe par cette station service au milieu de nulle part et qui sert une essence avec pas mal de plomb... Les premières secondes de l'album sont un peu déroutantes, le son semble venir de loin, on craint de voir resurgir le syndrôme Metallica (comprendre "si on enregistrait notre nouvel album avec un son de merde") mais aprés quelques riffs, la 4L tressautante se transforme en poids lourd lancé à toute vitesse ! Ouf... Les progrés de HeadCharger sont impressionnants et à tous les niveaux, la prod est mortelle (est-ce surprenant quand on sait que c'est Serge Morattel (Knut, Tantrum, Overmars... qui a enregistré l'album ?), d'ailleurs, le côté rock'n'roll abrasif qui va si bien aux Normands a certainement été apporté par le Suisse... Dès le deuxième titre, "Daily struggle", on atteint des sommets noisy-core où la saturation est reine. HeadCharger accélère encore la cadence avec "Falling asleep masses" où la voix éraillée devient parfois très clair, les breaks et les relances sont ultra énergisants, on ne s'ennuie pas même quand lorsque survient le calme "Dead end" et ses ambiances peu rassurantes ou les mélodies entrainantes de "Dead or alive".
Gros travail sur les rythmes, des plans de gratte trés variés et qui s'enchainent à merveille, énorme boulot sur le chant (lourd, mélodieux, rapide, percutant, effets judicieux...), HeadCharger est une des excellentes surprises de la rentrée, si c'est aussi carré et puissant sur scène, ça va faire trés mal, te voilà prévenu.