Formé à la fin des années 80 aux Pays-Bas, The Gathering donne alors dans un doom death qui fait bien mal aux oreilles. Après deux albums sortis entre 1993 et 1995 (Always et Almost dance), Bart Smits, chanteur/hurleur de son état, quitte le groupe et les Néerlandais décident d'épargner nos tympans en changeant de direction musicale. S'orientant dorénavant vers un metal plus atmosphérique que caverneux, ils s'attachent les services d'une jeune femme répondant au doux nom d'Anneke Van Giesbergen. Un coup de génie. Son arrivée au sein du groupe va complètement bouleverser la donne pour The Gathering. Les Néerlandais livrent alors des albums tels que Mandylion ou Nighttime birds, mélangeant leurs influences passées avec d'autres plus inattendues telles que Dead Can Dance ou Slow Dive, pour un résultat qui va propulser le groupe au rang d'icône d'une scène métal atmosphérique encore balbutiante à cette époque.
A l'origine de toute une vague de formation métal et néo mélodiques à chant féminin tels que Within Temptation, Lacuna Coil ou les incontournables Evanescence, le groupe signera son chef d'oeuvre en 1998 avec le double album How to measure a planet ?, avant de sortir une série d'opus (EP, LP, maxi, compil...) d'une qualité toujours très impressionnante (If then else, Black light discrict). 2003 est une année importante pour le groupe qui sort un album intitulé Souvenirs. Un opus de trip-hop et de rock atmosphérique, un nouveau virage dans la carrière de ce groupe définitivement hors norme, d'autant que Souvenirs précède d'un an la sortie de Sleepy buildings, un album live de rock acoustique. The Gathering sait tout faire, alliant à la perfection le quantitatif au qualitatif. On l'a dit, on le répète : hors norme.