Freaks and clowns - We set the world on fire Quelle différence y-a-t-il entre le bon et le mauvais heavy metal ? Le bon heavy metal, c'est un groupe qui va jouer fort, qui va shreder à tout va et qui va envoyer un chant bien perché. Le mauvais heavy metal, c'est un groupe qui va jouer fort, qui va shreder à tout va et qui va envoyer un chant bien perché. mais c'est du mauvais heavy metal. Tu connais la chanson (ou plutôt la réplique empruntée aux Inconnus) un peu burlesque mais s'appliquant à ravir une fois l'écoute de We set the world on fire, troisième album de Freaks and Clowns, achevée. Explication de texte.

Le groupe suédois, en activité depuis 2017 et puisant son inspiration dans le metal des 80's (plus proche de Wasp qu'Iron Maiden, si tu vois ce que je veux dire) avec des sonorités empruntées à Avatar et consorts, exécute un heavy metal assez bordélique, un poil dérangeant et, reconnaissons-le, un peu chiant. Pour te faire un résumé concis, c'est fort bien exécuté, ça sonne fort (très fort même) ça défouraille à chaque fournée de riffs, mais on tourne assez vite en rond (d'autant que le disque, avec treize morceaux au compteur, est long, mais loooooooooong). Et puis se farcir le chant assez spécial du maître de cérémonie, Christe Wahlgren, une heure durant se révèle une mission assez pénible. Mais paradoxalement, Freaks and Clowns sait se montrer terriblement efficace quand il faut envoyer des refrains fédérateurs et se révèle intriguant quand les guitares pleines d'effets entrent en action. D'où ce sentiment mitigé à l'écoute de We set the world on fire : ça détonne mais ça se révèle assez rapidement relou ! À réserver aux aficionados du genre, au risque de te choper une bonne migraine.