l'esprit du clan : chapitre 1 Là voilà la claque métal hardcore de cette fin d'année 2002. Loin du style de Pleymo ou de Watcha, voici L'Esprit Du Clan, véritable rouleau compresseur venu de Saint-Denis. Des vrais mecs, activistes jusqu'à en crever, qui ont leurs propres convictions. On les partage ou on ne les partage pas, mais on doit reconnaître que ces gars-là ne font pas semblant. La réputation : ils s'en branlent ! Les "on dit" ? L'EDC est au-dessus de ça. Musique fatalement violente pour 6 mecs qui ne voient pas la vie en rose. Pas des donneurs de leçons ces mecs-là. Ils le disent eux même, "on est pas la pour se la jouer". Depuis le début, ils savent où ils vont et quel sera leur chemin. C'est ce qu'on peut appeler de la motivation. Avant le Chapitre 0, EDC savait l'orientation du Chapitre 1. Pour ne rien négliger, L'Esprit Du Clan sait s'organiser et saisir les bonne occasions pour faire de leur production des véritables bijoux. André Gielen est de nouveau de la partie pour la production de ce premier LP cuvée 2002. EDC a aussi aquis la confiance de Big Red, Ex-Raggasonic, qui a filé au groupe un sacré coup de main. Universal Publishing est toujours l'éditeur de la bande, et c'est Virgin qui distribuera le skeud en France. En gros, EDC est toujourd indé a travers sa strucrure La Casta et bénéficie des grosses boites pour être présents dans tout l'hexagone. Et la musique dans tout ça ? Le style du groupe est encore plus puissant, repoussant de plus en plus les limites déjà bien entammées sur Chapitre 0. EDC a des choses à dire, et le hardcore explosif des 6 orchestre bien le tout. 12 titres plus un bonus en duo avec Big Red, le programme est alléchant. Et dès l'entrée en matière, EDC fait le lien avec le très personnel Chapitre 0par l'intermédiaire de "Compact", véritable bombe à retardement qui permet de se rendre compte du potentiel énorme du Clan. A grand coup de riff lourds, d'un son imppressionant et de phrases chocs ("On est pas là pour divertir", "On vient pour tout niquer","on avance compact"), EDC pose les bases du disque qui se veut énervé et noir, le tout concocté par uen vraie famille de passionés. Le reste du skeud n'en est pas en reste avec des textes durs et pas vraiment positifs, comme "Sous estim(é)s", "On rase pas les murs", "Nos coeurs saignent", ou bien "Déja mort". Les thèmes chers au groupe sont abordés, sans jamais réellement prétendre donner de leçons ou une recette miracle. L'Etat et ses malveillances, la Banlieue, la racisme, mais aussi les femmes ("Une pour elle") ou eux mêmes ("Un mouvement pose"). Comme je le disais, musicalement, ça ne s'arrange pas. Pas d'artifice, juste deux guitares, une basse, une batterie et deux chanteurs ultra bruyants. Hardcore jusque bout du médiator, l'alternance de rythmes lourds et malsains, et de tempos ultra rapides rend le style très violent. Bien que sous ce déluge de décibels, les compos du clan laissent entrevoir quelques passages "mélodiques", façon EDC bien entendu, à l'instar d'un morceau comme "Indépendance", seul morceau au tempo lent et entièrement instrumental, ou bien comme dans "Nos coeurs saignent", sans jamais freiner sur le coté énergique de la griffe Esprit Du Clan. Le groupe, dans sa façon de composer et dans dans la manière de jouer avec les tempos, a acquis énormément d'expérience, c'est indéniable. Pas que du bruit pour faire du bruit en fin de compte.
Chapitre 1, une nouvelle aventure pour L'Esprit Du Clan qui sera raviver la flamme du disque en concert, véritable défouloir pour le Clan et pour le public. Leur show sans prétention est vraiment impressionnant, du fait d'une interprétation musclée de leur répertoire un d'un jeu de scène antistatique. EDC est passé du stade de découverte au rang de groupe majeur de la scène hardcore ouvert d'esprit et largement réfléchi. Et ça ne fait que commencer, c'est moi qui vous le dit...