End. se forme en 2001 et pendant ses trois premières années d'existence, façonne puis affine son style musical. Début 2004, suite à de multiples auditions, le groupe intègre enfin son chanteur et tourne avec Gojira, Sybreed, Pelican, Sleeppers, High On Fire etc,.. L'année suivante, End. enregistre ConKrete Studio (Bordeaux) l'EP The Never ending whirl of confusion. L'accueil critique et public est excellent et le groupe commence à faire son trou sur la scène locale.
A l'été 2007, le groupe est à l'affiche du Hellfest sur la Discover Stage avant de s'atteler à l'enregistrement de son premier album. Un an plus tard, les Toulousains signent avec Metal Blade (Behemoth, One-Way Mirror) en vue de la sortie d'Hydra Lernaïa, qui débarque dans les bacs en juin 2009, quelques mois après que le groupe ait changé de nom pour devenir Eryn Non Dae.
Infos sur Eryn Non Dae
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Et ça tu connais ?
Rubrique :
Hacride
Metal moderne à la française...
Liens pour Eryn Non Dae
- ErynNonDae.com: site officiel (307 hits)
- ErynNonDae: bandcamp (327 hits)
Eryn Non Dae discographie sélective
lp :
Meliora
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lp :
Hydra Lernaia
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Eryn Non Dae dans le magazine
Numéro :
Mag #34
Alice In Chains en interview dans le W-Fenec, c'est fait ! Les vacances n'ont pas été de tout repos avec d'autres interviews comme celles de Eryn Non Dae., Tagada Jones, The Married Monk, Halo Maud, Enob ou Acod mais aussi et surtout plein de reviews de festivals dont le What The Fest, le See You In The Pit, les Eurocks, le Hellfest, le Download ou le Main Square Festival !
Eryn Non Dae sur les forums
Forum :
END. (Eryn Non Dae.) Groupe Metal-Toulouse / Metal Blade Records
- 19 commentaires
Structures brutales et complexes, ambiances apocalyptiques et noires, une musique sombre où les dissonances et les mesures composées soutiennent un ch...
Liens Internet
- Lords of Rock : webzine pop rock suisse
- label-athome.com : site du label
- Music Productive : Association pour la promotion des artistes belges.
Métal > Eryn Non Dae
Biographie > Not the end, just the beginning
Interview : Eryn Non Dae, Itw Non Dae (juin 2018)
Eryn Non Dae / Chronique LP > Abandon of the self
Parce que le métal peut être "brutal" et mental, Eryn Non Dae. revient hanter nos nuits avec un nouvel opus intitulé Abandon of the self, un album emballé de la plus belle manière avec des images qui renvoient à quelques textes dans un livret aussi sobre qu'élégant jouant avec les ombres comme la lumière, apportant de la rugosité et des sensations jusqu'au toucher et à l'odorat (ce carton certainement recyclé si consistant et ô combien plus agréable qu'un papier glacé). Les Toulousains ne laissent jamais rien au hasard et reviennent plus en forme que jamais après un break qui aurait pu être fatal et 2 ans d'écriture pour sept titres ciselés où les ambiances post-métal s'entrechoquent avec des passages noise, d'autres black et constamment l'idée que cette musique s'écoute, se ressent, se vit plus qu'elle ne se bouge, car même si elle provoque quelques mouvements physiques incontrôlés (plus du headbang poing levé que du moulinet), c'est surtout dans la tête que ça se passe, on en ferme même les yeux pour mieux profiter des sensations auditives.
Le chant guttural qui attaque l'album est trompeur, la rage qu'il contient et qui semble empêcher les instruments de lâcher les sons n'est qu'une petite partie de la personnalité de Eryn Non Dae., les délicates sonorités claires qui viennent ensuite disputer la place au micro dénotent de l'étendue des capacités vocales du groupe (et de Mathieu en particulier). A différents moments, le chant passe par un phrasé en mélodies parlées avec cette pointe d'accent français (qui me rappelle Sleeppers) ce qui donne une autre ambiance à l'ensemble et davantage encore de profondeur et de proximité, car ces phrases, c'est à nous qu'elles sont destinées, on est intégré à la musique, comme si notre écoute provoquait une réaction. Musicalement, cette atmosphère sombre, souvent en retenue, aime les idées tortueuses et alors que le groupe sait aller droit au but en frappant fort et vite, il préfère les options les plus complexes, les chemins détournés, l'ajout de petites choses pour prendre leur temps et créer un œuvre qui dépasse le cadre d'un simple titre, Abandon of the self ne peut se découper en pistes, toutes sont reliées entre elles, non seulement par les thèmes mais également par les sons et quelques minuscules détails qui balisent l'écoute comme si, malgré tous ses efforts pour nous semer, Eryn Non Dae. ne voulait pas nous perdre.
C'est en travaillant cet aspect d'unicité dans un disque pourtant très ouvert qu'END réussit à créer un chef d'œuvre et mérite d'être comparé aux plus grands (Tool pour ne citer qu'eux) tout en étant différent. On a donc un album de classe interstellaire.
Publié dans le Mag #33
Eryn Non Dae / Chronique LP > Meliora
3 ans après l'excellent Hydra lernaia, Eryn Non Dae n'est plus chez le poids lourd Metal Blade mais n'a rien perdu de sa verve hardcore/prog métallique qui avait fait le succès (relatif) de son premier effort. Et Meliora, le deuxième opus long-format des Toulousains démontrent que ceux-ci ont toujours à l'esprit cette volonté de développer une musique organique et labyrinthique au sein de laquelle on retrouve des structures tortueuses et complexes, des ambiances chargées en tension larvée ainsi qu'une noirceur souvent palpable à peine contrastée par une luminosité fugitive.
"Chrysalis" et ses quasiment neuf minutes d'une déferlante émotionnelle inaugurale sont là pour en attester, Eryn Non Dae s'offre une plongée apnéique dans les profondeurs de l'âme humaine, tout en s'épargnant les clichés les plus éculés du genre, véhiculés par nombre de contemporains que l'on ne citera pas ici pour ne pas les humilier un peu plus. Toujours est-il que pour une première descente en rappel dans l'univers du groupe et en filigrane la thématique de la métamorphose, l'auditeur est littéralement happé par la musique de Meliora. Un album qui gagne en consistance par la suite avec notamment la ténébreuse intro qui ouvre "The great downfall", avant de laisser la place à des instrumentations qui s'emparent alors de l'espace qui leur est pour saturer l'atmosphère.
Etouffant mais d'une maîtrise qui fait dire que le groupe méritait certainement un meilleur sort que celui de ne plus être chez Metal Blade. Toujours est-il qu'après douze nouvelles minutes d'une musique ample, dense, prégnante, il a déjà largement marqué son territoire, quelque part entre hardcore/prog décharné ("Ignitus") et postcore abrasif ("Scarlet rising"), pour un résultat rugueux, protéiforme et complexe (mais pas trop non plus histoire de ne pas égarer l'auditeur), qui tend à confirmer ce que l'on pensait avant même d'enfourner Meliora dans le mange-disques, à savoir que sur la scène hexagonale, des Eryn Non Dae, il n'y en a pas des masses ("Muto"). Une quasi exception se sublimant sur "Black obsidian pyre", tout en sauvagerie apocalyptique avant que le morceau final "Hidden face" ne vienne parachever cet album de haute volée.
Que sept titres "seulement", mais quels titres ! De la densité, de la noirceur, de la maîtrise et surtout des qualités de compositions rares. Classe.
Eryn Non Dae / Chronique LP > Hydra lernaia
End., ce groupe connu de la ville rose comme étant l'un des groupes phares de la scène metal toulousaine, avec Manimal et Psykup, a pris un tournant décisif en juin 2009. End. est désormais Eryn Non Dae, rebaptisé pour la sortie de Hydra lernaia, premier album du groupe. Rien de moins pour Mathieu, Franck, Yann, Julien et Mika, qu'une sortie en Europe et aux Etats-Unis. Messieurs, après la Discover Stage au Hell Fest en 2007, on peut dire que vous n'avez pas chômé.
Si Rorcal, Lost Sphere Project, Kehlvin, ou encore Hacride sont des noms qui vous sont familiers, alors engagez-vous dans la brèche, Hydra lernaia n'aspire qu'à vous faire découvrir ses atmosphères pullulantes de hurlements ténébreux. En écho à un roman de Victor Hugo, il semblerait que le monstrueux Han d'Islande soit sorti de sa grotte pour donner de la voix par le biais de ce groupe sombre et épileptique. Depuis juin, le groupe a lancé son album en orbite, jeté en pâture à nos commentaires élogieux ou pamphlétaires. Dans quel camp serez-vous ? Omniprésent, le vocabulaire guerrier imprègnera le fond de cette chronique. Il sera aliénant, oppressant, comme une sourde menace au coin d'une ruelle sombre. Les growls ont sorti les armes et fracassent du lourd vers les rangs d'en face. Les rangs d'en face, c'est nous. Pour les connaisseurs, vous savez que le label Metal Blade Records ne fait pas dans la dentelle, mais pour les autres si les profondeurs sonores et brutales vous écœurent, il est temps d'arrêter là votre lecture. Le morceau "Existence asleep" me rappelle particulièrement Rorcal : le cadre est posé. Prends ta claque et souris malgré tout. Avec Eryn Non Dae, le metal alternatif a sorti l'artillerie lourde dès "When time elapses", le premier morceau de l'album.
Dangereuse cette galette... Perturbant à quel point les précipices attirent aussi sûrement qu'un aimant vers un autre. Tandis que la playlist défile, les cris affluent, les instruments déversent avec brio leur chaos. Cavaliers de l'Apocalypse, musiciens spectraux, qui sont les Eryn Non Dae ? Fissurés, brisés, l'album growle leur rage alternativement abyssale et instrumentale ("Pure" et "Lam Tsol-oua" pour quelques douceurs). Impossible de comprendre leurs mots, impossible de sonder le talent de ces créatures d'un autre monde. Amateurs de SF, d'univers atypiques et mystérieux, la BO de vos envolées est toute trouvée. Eryn Non Dae s'inscrit dans le noir, le rugueux et la méchante baffe.
Sombre et bruyant, bienvenue dans le monde épineux des Eryn Non Dae. A l'aide d'un chant apocalyptique, de dissonances et de compositions carnivores, Hydra lernaia vous mettra une féroce giclée de soufre dans les oreilles. Pour vivre l'expérience en live, sachez que le groupe est programmé pour douze dates, alors surveillez leur MySpace.