Le vendredi 21 avril, Epica investit l'Underworld à Londres, salle pleine et concert épique...
Une première partie loupée pour cause d'un bus récalcitrant, l'occasion de voir Adastreia aura lieu le mois prochain. L'underworld est absolument bondé, remplie de fans trépignant d'impatience.
Une entrée sur scène sur la musique d'ouverture de The score, Epica fait impression dès son entrée, Simone irradiant par sa beauté et servant de point focal, une batterie sonorisé avec soin, et deux ventilateurs au rôle plus ou moins litigieux, servant plus à Simone de jouer avec ses cheveux que d'avoir un quelconque effet rafraîchissant dans une atmosphère effectivement surchauffée. Le cliché des cheveux dans le vent passé, c'est un Epica rodé par une tournée, notamment 8 dates en France, qui délivre des titres compacts au public de Camden Town. Ce sont la plupart des titres de Consign to oblivion qui dynamise le set du groupe, Simone atteignant les notes les plus hautes sans aucun effort particulier, ironiquement cependant la technicité semble se substituer parfois aux émotions et à l'impact, en étant un peu trop parfait. "Mother of light" et "Quietus" sont les moment forts de ce concert épique. Des lumières sobres et modestes s'intégrant parfaitement dans l'atmosphère d'Epica, plus équilibré que le plan sonore, où la batterie est excellente, au détriment d'une basse un peu brouillon et trop forte, et de deux guitares un peu en retrait.
Epica laisse une bonne impression, communiquant sans problème avec le public, interprétant ses chansons avec verve et justesse. Alors que la plupart des groupes dépassent rarement une heure de concert à l'Underworld, Epica met les bouchés doubles, avec deux rappels et même des goodies, une reprise de Death, un duo de Simone et Coen, et des titres qui montent en intensité au fur et à mesure du concert.
Merci à Epica, Bookhooker et à Transmission Records.