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Embodiment c'est séparé de son chanteur fin 2000, pour reformé Leto, autre sensation métallique.

Interview : Embodiment, il y a 25 ans : Olivier d'Embodiment

Interview : Embodiment, Embodiment avec Olivier

Embodiment / Chronique EP > Samsara

Embodiment : Samsara Samsara, opus autoproduit de Embodiment, emplit l'air de son beat tendance techno, hardcore, ses mélodies intimistes, son chant émotif, ses guitares aiguisées.
Le couperet du refrain tombe, sur "Sick of myself", la tendance est à la réflexion, laissant place à l'énergie brute. Chanson haute en relief, elle vous laisse sur le carreau. La guitare découpe doucement sa mélodie de dentelle, le chant trouble l'esprit, puis les cris reprennent, ne vous laisse pas de répis, ou si peu.
Plus rapide, plus puissante, moins de concessions pour "l'Etau", une belle oeuvre métal, avec des influences à chercher du côté néo. Un énorme refrain haché en symbiose avec la guitare qui débouche sur un truc immense, un potentiel incroyable, une énergie pure.
Embodiment, ne fait pas du gros son pour le plaisir d'en faire, derrière se cache la volonté de faire des compositions réfléchies, qui tiennent la route. Les chansons sont construites, pour le plaisir des oreilles et du son. Ce qui frappe sur scène, c'est la symbiose du groupe, et la maîtrise du set. A ceux qui diront qu'Embodiment ressemble vaguement à un Deftones : ne vous fiez pas à la première écoute, aux impressions du chant, laissez vous porter par la rage du chant, l'énergie et le groove de la guitare, la rondeur de la basse, les interventions des percus.
"Another day" : 7'37, du jamais vu, Embodiment expose tout son art de la construction.
Les hauts-parleurs se mettent à vibrer au groove imparable de "Samsara", dont l'album porte le nom. Franck de Pleymo aux scratches et Co, un riff caverneux, toute la magie est là.