Formé en 1998 à Lillestrøm, banlieu d'Oslo en Norvège, El Caco est composé d'Øyvind Osa, Thomas Fredriksen et Anders Gjesti. Le groupe sort son premier album Viva en 2001 sur Black Balloon Records, album plutôt bien reçu par la presse internationale, le groupe enchaîne plusieurs dates et festivals, notamment une tournée avec Nebula en 2002.
Au cours de l'été 2002, El Caco entre en studio avec Daniel Bergstrand (Meshuggah, In Flames entre autres) pour enregistrer une suite à leur album, Solid rest sort en mai 2003. Cet album leur permet d'effectuer une vraie tournée en Norvège. En 2004, Anders et Thomas passent une bonne partie de leur temps à travailler aux nouvelles compositions, enregistrer une partie des chansons dans leur propre studio, le Sound Riot studio, et s'enferme de nouveau en studio avec Daniel Bergstrand pour enregistrer le chant du nouvel album the search. El Caco empoche ainsi le Norwegian Alarm Award 2005 pour le meilleur album de métal.
Après une tournée en 2006, El Caco sort son quatrième album début 2007.
Infos sur El Caco
> Lire la dépêche
> Lire la dépêche
> Lire la dépêche
Liens pour El Caco
- elcaco.com: site officiel (217 hits)
El Caco discographie sélective
lp :
Hatred, love & diagrams
...
Liens Internet
- La Grosse Radio : le site de La Webradio Rock
- Nawak Posse : webzine métal français
- Visual Music : le webzine rouge
Métal > El Caco
Biographie > El Cacophonie
El Caco / Chronique LP > From dirt
Des accents musicaux entre Soundgarden et Queens Of The Stone Age pour le côté rock, Aphonnic et Sone pour le côté métal, avec des petites pointes de Stoner à la Calamus, ce From dirt ne présage que du bon, onze titres baraqués aux mélodies dégoulinantes. À première vue, un groupe standard, léger cross-over entre rock et métal, El Caco remet le couvert à chaque titre sans se fatiguer et sans générer d'ennui, un titre un peu facile ouvre cet album "Beyond redemption", car c'est au-delà de ce premier titre qu'il faut aller chercher la vraie substance d'El Caco, "The ones remaining", "Shadows of undone" et "Honey tree" sont le podium que délivre From dirt.
Tempo légèrement rapide, "Crash & burn" crisse dans les virages, ce riff de guitare qui dégouline dans les interstices est sublime, El Caco connait son art et lui applique un polish éclatant, des choeurs légèrement en avance, joli effet, que l'on peut retrouver chez Tool également, voix féminines, basse remuant ciel et terre, guitare acoustique façon Pelican, c'est un vrai feu d'artifice. Les guitares d'El Caco vrombissent et passent en second plan derrière cette voix rugueuse et accrocheuse, qui attaque les médiums avec avidité, sans se faire submerger par un mix de guitares. Cette voix est vraisemblablement le point de focalisation, un grain que l'on aime à la première écoute, des mélodies subtiles, c'est bien un des gros atout d'El Caco.
From dirt c'est ces petits licks de guitares très rock'n'roll, une version édulcoré et plus élaboré qu'un My Ruin par exemple, "Nervous breakdown hide & seek" en est un bon exemple. "Shadows of undone" quant à lui, démarre sur ces petites transitions de fin de phrase qui font rebondir la sauce, des guitares qui enchainent les plans sans en faire trop, avant de sauter à pied joints dans un couplet mené de front par un chant époustouflant, à la fois mélodique et aggressif, tout en nuances, qui donne un contrepoint presque parfait à ces guitares prêtes à surgir au coin du prochain couplet, un refrain simple mais bougrement efficace, avec des choeurs discrets mais qui ajoute de la densité à l'ensemble.
Comme son titre l'évoque, "Honey tree" se fait doux dans la gorge, couplet standard mais surtout un refrain à chair de poule, voix calme, lente et dans un registre plus grave qu'à l'habitude, choeurs encore plus grave, les deux s'entremêlent avec densité et intensité, le titre est mélancolique, avec des pastels au couleur de spleen, mais laisse place à un pont instrumental aux sentiments plus partagés, tremplin idéal pour un démarrage a capella de ce refrain si particulier.
Que dire de plus sur ce From dirt excellent, entre des titres intenses comme "Honey tree", des morceaux plus punk comme "Love delayed", ou des chansons aux guitares grasses comme "The ones remaining", la moitié des titres mériteraient une chronique à eux seuls. Lorsque El Caco pousse le son des amplis, le résultat est à couper le souffle.