Hard rock old school tirant un peu vers le heavy, Drenalize avait tout pour cartonner au début des années 80 mais sort son premier album fin 2015. Erreur de timing ? Pas tant que ça car leurs compositions ultra léchées sonnent et on se prend à chantonner comme des cons leurs refrains mielleux. Je ne suis vraiment pas le bon client pour ce genre de rock mais je dois avouer que l'écoute de Destination everywhere n'a pas été synonyme de calvaire. Alors, oui, par moment, c'est vraiment lourd (déjà que Bon Jovi c'est pesant, alors un ersatz moderne...) mais à d'autres, il est plaisant de se laisser porter par leurs riffs et d'imaginer le groupe en live levant les poings, secouant leurs franges, poser le pied sur le retour pour décocher un solo et réclamer l'appui des midinettes pour chanter le refrain (Où que tu iras, je serais là pour toi..., l'anglais ne masque pas la vacuité...). Actifs depuis 2013 seulement, les Lorrains n'ont pas traîné pour livrer un opus parfaitement produit garni de compositions qui raviront les fans du genre et ne laisseront pas forcément totalement indifférents les autres, ce qui, en soit, est un petit exploit.

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