Metal Métal > Down

Biographie > y'a du beau monde en Bas...


Down se présente comme un "super groupe" emmené par deux membres de Pantera : Phil Anselmo (chant) et Rex Brown (basse), de deux membres de Corrosion of Conformity : Pepper Keenan (guitare) et Jimmy Bower (batteur, également dans EyeHateGod) et d'un cinquième larron qui officie au sein de Crowbar : Kirk Windstein (guitare). Du très lourd donc... Mais à part être des musiciens dans de grands groupes de métal, ces cinq là ont autre chose en commun, ils sont originaires de New Orleans (sauf Rex). Leurs premiers essais ensemble, au milieu des années 90, ne sont pas réalisés dans l'idée de devenir un groupe à part entière ... mais ils enregistrent quelques titres et se font signer ! Ils sortent un premier album du nom de Nola et après quelques concerts, retournent dans leurs groupes respectifs. Ils se retrouvent en 1999 (année de l'arrivée de Rex), écrivent quelques trucs quand ils en ont le temps et c'est en 2001 qu'ils s'isolent au milieu des marécages pour solidifier et enregistrer un deuxième opus. Il sort au printemps 2002, voilà donc le deuxième épisode de Down : A bustle in your hedgerow. Le carton est immédiat, le groupe s'enquille dans une tournée et met à chaque fois le public à ses pieds. Puis silence radio pendant plusieurs années. En 2006, alors que la Louisiane pense ses plaies et que la troupe a, comme beaucoup de groupes, encore à l'esprit le décès tragique de Dimebag Darrell, Down se remet au travail et compose Over the under, son troisième album à la rentrée 2007.

Down / Chronique EP > Down IV - Part II

Down - Down IV Part II Second volet de ce qui était (et semble être toujours) une tétralogie discographique - comprendre donc une série de quatre EPs - Down IV - Part II a la lourde charge de passer après un premier opus un tantinet décevant et semblant porter les stigmates d'un groupe peut-être un peu en bout de course. Une échappée solitaire de Phil Anselmo - pas plus convaincante, c'est le moins que l'on puisse dire - plus tard et le départ entériné de tonton Kirk Windstein, désireux de se consacrer exclusivement à Crowbar, ne pouvant guère être des nouvelles rassurantes quant au futur artistique du groupe, on est forcé de reconnaître rapidement que "Steeple" et "We knew him well" chargés de lancer les hostilités le font plutôt efficacement. Et laissent entendre que Down pourrait bien être de retour à un niveau qui lui sied un peu mieux.

2 titres plus tard ("Hogshead dogshead" et dans une moindre mesure "Conjure"), nous voici convaincu que le super-groupe américain est de nouveau sur de bons rails. En tous cas pour cet EP, pas de souci. Et comme on n'est pas au bout de nos (bonnes) surprises, Bobby Landgraf fait plutôt très bonne figure en remplacement de la pierre angulaire qu'était Kirk Windstein pour le cinq majeur de la Nouvelle-Orléans. Si bien que l'on encaisse ici une sacrée dose de sludge-stoner-metal bien testostéroné, de riffing aussi lourd que gras, de figures stylistiques aux ambiances lestées de plomb et autres atmosphères poisseuses qui renvoient aux panoramas atypiques de cette Louisiane qu'est la terre natale du groupe. Niveau protéines, le panier est parfaitement garni. Ce, même si on aurait quand même aimé que les grands mamamushis de leur catégorie musicale aillent plus loin, qu'ils enfoncent le clou un peu plus profondément de manière à mettre tout le monde à genou ("Sufferer's years").

S'il évite très soigneusement de prendre le moindre risque, semblant vouloir comme se rassurer sur ses capacités à déraciner des séquoias à coups de riffs qui tronçonnent sévèrement, à profiter à fond d'une section rythmique toujours aussi pachydermique et d'une production bien velue, Down ne se foule pas pour blinder l'affaire, rondement menée, oui, on peut ici l'admettre sans sourciller. Lestant l'ensemble d'une grosse puissance de feu (prévisible), le groupe plie ce Down IV - Part II sur un "Bacchanalia" qui ne baisse toujours pas d'intensité histoire de démontrer à ceux qui l'avait un peu trop vite enterré six pieds sous terre qu'il fallait encore compter avec lui. En attendant la suite qui devrait, on l'espère, confirmer ce "comeback" burné.

Down / Chronique EP > Down IV Part I - The purple EP

Down - Down IV Part I - The Purple EP En quelques deux décennies, Down est passé du statut de all-star band/side project/arlésienne confidentielle à celui de groupe mythique/intouchable/tête de gondole du stoner métal planétaire. En 2012, les southern boys sont encore là, entre 2 intolérances au lactose et autres cuites au sirop pour la toux, avec un projet qui pour le coup est assez bandant sur le papier. Le concept de base ? 4 EPs = 4 tonalités distinctes puisant dans le vaste marais où le groupe plonge ses racines. The Down Series : Acte I.

The purple EP entame le bal avec 6 titres au goût de heavy doom semblant revenir aux sources de ce qui faisait la qualité première du groupe. La vieille rengaine Sabbathienne est remise sur le tapis avec son lot de structures à rallonge, de tempi d'outre-tombe et de duels de guitares au clair de lune ("The curse" donne vite fait bien fait une idée du truc tout en lourdeur épique). Le groupe a décidé de se faire péter la sous-ventrière avec ses références de jeunesse et dans un premier temps le plat est plutôt savoureux d'autant que le savoir faire des gaziers n'est plus à prouver. La prod' est brute et marque la distance avec Over the under et l'on se dit que le retour au studio du père Phil en Louisiane n'y est certainement pas pour rien. En plus, ça colle bien avec le principe un peu DIY des 4 EPs... "Witchtripper" est plutôt honorable et on finirait presque par le ranger aux côtés des "On march the saints" et autres "Temptation's wings" parmi les bonnes pioches de la discographie "Downienne". Quant à "Open coffin" et "Levitation", ils s'en sortent également avec les honneurs grâce à des lignes vocales plutôt bien faites qui accrochent nos oreilles délicates, laissant au crooner des marais l'occasion de bosser ses trémolos (d'ailleurs mon petit gars Phil va falloir se remettre au sport et arrêter la fumette parce que tous les effets studio du monde ne nous cachent pas que tu commences grave à patiner sur certaines parties vocales...).

Là, cela étant, aucune plage n'est vraiment faible et au final on a droit à sa petite lampée réconfortante d'une mixture que l'on connaît bien et qui fait toujours son petit effet. Le problème en fait avec Down, c'est qu'on ne peut pas avoir ce statut pratiquement mythique sans générer des attentes parfois démesurées. On a envie de retrouver la puissance de feu immédiate d'un Over the under, de se faire enfumer copieusement par un Down II, d'avoir ce sentiment fort et monumental face au morceau d'histoire musicale que fut Nola. The purple EP n'est clairement pas à ce niveau et l'on peut déjà s'attendre à ce que les autres ne le soient pas non plus. La fine équipe n'a plus rien à prouver et ne peut pas éternellement relever le défi de la postérité dans chacune de ses sorties. Mais on peut déjà parier que sur l'ensemble de ces 4 sorties, chacun y trouvera son comptant, se fera sa petite compile perso pour finalement convenir que Down est juste un groupe comme les autres, ni plus ni moins, certes mais qui envoie encore du gros (et on ne parle pas ici de Papa Kirk dont la reconversion en père Noël devient de plus en plus flagrante...).

Down / Chronique DVD > Diary of a mad band

Down - Diary of a mad band Excité à l'idée que Down sorte un DVD/double CD live, une fois l'objet en ma possession, je me demande bien pourquoi ils ont fait ça de cette façon-là... Ce Diary of a mad band est en effet pour le moins étrange... Si on comprend bien l'intérêt mercantile (les fans réclament un DVD live, le groupe n'a rien sorti depuis 2007 et l'énormissime Over the under, il faut donc faire rentrer de la monnaie), je cherche encore l'intérêt "artistique" parce l'ensemble est vraiment moyen... La faute à des choix pour le moins étranges, la plus curieuse démarche, c'est de mettre sur le DVD non pas un concert en entier mais une sorte de compilations de titres captés aux quatre coins de l'Europe début 2006. Oui, début 2006, sur la tournée A bustle in your hedgerow, les fans de ce dernier et de Nola seront comblés, ceux qui attendaient un des énormes concerts de la période plus récente avec les monstres de Over the under en sont pour leurs frais. Double déception donc, on se retrouve avec des vieux enregistrements, captés pour certains un peu à l'arrache (n'étant pas destinés à devenir des images de DVD) et on ne rentre jamais dans "le" concert, baladé que nous sommes entre 15 villes (pour 17 titres). Et tout ça alors que le double CD livre lui l'intégralité du concert de Londres... N'y aurait-il pas fallu faire l'inverse plutôt ? Ou alors le groupe a voulu sélectionner ses meilleures prestations ? Parce que oui, là encore on peut se poser certaines questions à l'écoute des live, c'est pas franchement pro et carré tout du long... Et à l'écoute de la version CD de "Jail", on se demande carrément pourquoi ne pas l'avoir dégagée de la set-list tant Phil Anselmo passe totalement à travers, éditer et presser une telle version, c'est tout simplement honteux. La qualité des images est aléatoire (entre l'excellente captation de Donington et la moyenne de "Jean Michel filme sur scène les yeux bandés" à Manchester), le son n'est pas franchement retravaillé mais pour ce genre de musique et vu la qualité de leur son en live, c'est aussi bien, ça colle avec l'ambiance générale... Outre les séquences live, on a droit à pas mal de plans backstage (une dizaine de minutes en plus de ceux qui saucissonnent les titres en live) plus ou moins intéressants (un peu de tourisme et quelques gags, en anglais non sous-titrés, tant pis pour les non-anglophones) qui montrent combien le groupe prend du plaisir ensemble et s'éclate en tournée même quand le public n'est pas encore là pour qu'ils donnent le meilleur d'eux-mêmes.
Bref, ce Diary of a mad band est à réserver aux plus grands fans de Down, ceux-là mêmes qui doivent être encore plus impatients de les revoir en vrai...

Down / Chronique LP > Over the under

Down - Over the under Autant le dire tout de suite, celui-là, il dérouille quelque chose de bien... Et n'en déplaise aux âmes chagrines, certes l'armada Down ne sort un album que de manière épisodique, 3 en douze ans, mais à chaque fois, c'est béton. Et pas un poil qui dépasse.... quoique. Over the under, c'est simple, en gros c'est l'album de stoner metal sudiste que l'on fantasmait avant que le gang natif de Louisiane ne nous le propulse sauvagement dans les écoutilles. "Three suns and one star" démarre les hostilités : une intro toute en crescendo, qui prépare sagement le terrain avant de se tailler une bonne tranche de riffs gras et chargés en hormones pour un titre de stoner metal grunge, moite et pesant qui explose l'alcotest. Car c'est toutes guitares dehors et section rythmique qui bétonne que Down signe son retour sur le devant de la scène après deux albums quasi unanimement considérés comme des "must-have" du genre. Un retour attendu et qui ne décevra pas les puristes.

Le cinq majeur sudiste a pris son temps mais affiche la forme des grands jours. Le duo de gratteux que compose Kirk (Windstein) et Pepper (Keenan) balancent les décibels à la force du manche... de gratte. La paire Rex Brown/ Jimmy Bower, respectivement bassiste et batteur du groupe, assurent à eux deux une rythmique implacable et last but not least, Phil Anselmo fait à peu près la même chose que Chris Cornell il y a quinze ans avec Soundgarden... Avec des backgrounds pareils, les membres de Down étant issus de groupes aussi confirmés que Pantera, Crowbar, EyeHateGod ou Corrosion of Confirmity, on le sait, ça balance sévère. Mais le Down cuvée 2007 ne s'est pas contenté de faire un Down II bis. "The path" puis "N.O.D" passent en revue le meilleur de ce dont est capable ce all-star band 5 étoiles et ne se privent pas d'en expurger les clichés pour en produire un cocktail rocailleux et terriblement burné de stoner-metal sudiste, rugueux et tellurique. La prod est monstrueuse, le son pachydermique, typique de Down, rend largement justice à une puissance de feu démentielle (le break de "N.O.D") qui cogne sec et qui en fout partout. Evidemment, le résultat est carrément jouissif. Comme sur les deux premiers chapitres de l'histoire du groupe, ça gueule ("I scream"), ça démonte à tout va, ça gueule encore (""), c'est carré (l'énorme "On march the saints"), puissant et d'une maîtrise assez hallucinante, mais en plus... ça envoie des mélodies d'une rare efficacité. D'obédience stoner metal aux relents grunge, le son est massif et l'intensité tellement phénoménale qu'on ressort de ce Over the under complètement sonné par la déflagration Down. En même temps, c'était déjà ça sur les deux premiers efforts...

Comme d'ordinaire, le combo alterne les uppercuts métalliques avec les morceaux plus apaisés (un "Never try" très 70's, l'hommage psyché-rock bluesy au stoner/ southern rock "His majesty the desert"). Le all-star band se fait rare alors quand il refait surface, ce n'est pas pour rigoler. Et dans cet esprit, il jette en patûre à son auditeur un "Mourn" qui secoue les vertèbres avant d'enclencher la marche en avant avec un "Pyllamid" bulldozer qui met la colonne en miettes. Destructeur. On pouvait récemment lire dans nos colonnes informatiques que le Dopesmoker de Sleep était "ultime", cet Over the under mérite également ce qualificatif qui doit être utilisé à bon escient et avec parcimonie... Histoire de ménager son effet. Problème, avec cet Over the under, on serait d'user de cet adjectif toutes les deux phrases, alors que l'on plonge dans les entrailles de la bête. Pour parler du très inspiré "In the thrall of it all" par exemple. A moment d'écrire cet album, les cinq avaient encore à l'esprit deux drames qui les ont sacrément secoué, les ravages de l'ouragan Katrina sur leur Louisiane natale et le décès tragique (tué sur scène par un forcené) de Dimebag Darrell (ancien frontman de Pantera), d'où ces éclairs de rage brute qui parsèment cet opus et en décuple l'intensité... Un disque heavy et rentre-dedans à souhait, un album au punch inégalable et qui laisse en quelques endroits perler une mélancolie retenue (le sublime "Nothing in return (Walk away)")... "Invest the fear" referme cet album décidément ravageur et ceux qui ont survécu à l'assaut peuvent appuyer sur replay pendant que les autres essaient de recouvrer leurs esprits... Car, malgré quelques titres un peu redondant, la troisième livraison de Down fait très mal à la concurrence et aux passages à nos rotules et lombaires pourtant habitués à tel traitement de choc. En un mot et un seul : éNORME.

[us] On march the saints: .mp3 (341 hits)  External  ]

Down / Chronique LP > Nola


down_nola.jpg Il y a des matins comme ça, où ça ne va pas. Mais alors pas du tout. La sonnerie bien désagréable du réveil vient nous sortir de notre torpeur, on se lève péniblement (généralement en se prenant les pieds dans les fringues qui jonchent le sol depuis trois jours) en se disant que le seule chose dont on a envie à ce moment, c'est de se recoucher et là, c'est le drame. On sait que l'on va devoir partir au boulot, qu'on est déjà méchamment à la bourre, mais non, il a en plus fallu qu'on jette un oeil par la fenêtre pour voir la très charmante grisaille automnale, venue en cette fraîche matinée enjoliver notre début de journée. Et là, franchement, la seule chose qui vient à l'esprit ressemble à quelque chose comme : "ça va être une journée de m...". Heureusement, au W-Fenec on a un remède, LE truc qui te remet les idées en place en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, le disque qui t'injecte directement par les conduits auditifs encore brumeux en cette heure matinale, une dose d'adrénaline de mammouth : Down. Avec son premier effort paru en 1995 et sobrement intitulé Nola, cet all-star band mené par un Phil Anselmo que l'on ne présente plus, livre un manifeste heavy stoner metal sudiste brûlant, graisseux et percutant qui laisse encore de belles traces plus dix ans après sa sortie dans les bacs.
S'il y a des albums qui sont de véritables usines à tubes, Nola est une machine à riffs... aux rouages parfaitement huilés. Le son est massif, la production bien dans le ton de cet album aux allures de pamphlet metal 70's dont il est d'ailleurs difficile d'en extraire un titre en particulier. Car tout Down est déjà dans ce premier effort studio, compact et inébranlable, puissant et ravageur, le all-star band annoncé est un véritable bulldozer stoner metal, comme Rite le sera du reste dix ans plus tard. A savoir, un véritable rouleau-compresseur aux riffs de bûcherons et à la section rythmique tronçonneuse enfermée dans une gangue de plomb. Ici, on ne se retourne pas pour voir qui suit et qui a lâché l'affaire, le groupe est au sommet de sa forme et livre là 13 titres en béton armé. Il faut dire qu'avec les passifs des bonhommes, on n'en attendait pas moins d'eux, car COC, EyeHateGod, Crowbar et Pantera dans le même bateau, difficile de faire mieux en la matière, et en regardant le résultat, on se rend compte la barre a été placée très haute par le cinq majeur de Louisiane. Enorme, tout simplement.

Down / Chronique LP > A bustle in your hedgerow


down_ii.jpg Ce disque est surprenant ! Alors qu'on pourrait fort logiquement s'attendre à une débauche de sons lourds, de thrasheries et de soli en tout genre, A bustle in your hedgerow est plutôt "calme", il sonne plus stoner, plus grungy que thrash ou speed-métal. Dans le même temps si les lascars avaient un side-project de ce calibre pour refaire ce qu'ils font au sein de leurs formations respectives, ça ne servirait pas à grand chose ! Phil Anselmo chante avec une voix claire et portée par le son distordu mais pas trop saturé des guitares, ça nous mène tout droit entre le grunge agressif d'Alice In Chains ou Soundgarden et le stone rock de Fu Manchu, Cowboys and Aliens voire leurs pères du "hard rock" à savoir Black Sabbatth et Led Zeppelin. La joyeuse troupe délaisse donc les gros accords tachants et tranchants, les rythmiques martelées et les voix caverneuses pour un rock'n'roll musclé, très groovy, très souple, très américain ("Stained glass cross"). Les guitares ne sortent vraiment les crocs sur quelques titres comme "Ghosts along the Mississippi" ou "New Orleans is a dying whore" où le côté métal du combo est accentué. Elles se font plus douces, privilégiant sons clairs et solo, sur "Learn from this mistake" ou "Landing on the mountains of Meggido". Mais que les titres soient calmes ou plus rentre-dedans, la voix de Phil Anselmo fait le lien et est vraiment le ciment de cet album en plus d'en être les fondations. Ce A bustle in your hedgerow risque de suprendre les fans des membres de Down mais démontre, s'il le fallait, que les zicos ne sont pas enfermés dans un style où ils pourraient pourtant facilement composer et plaire (Crowbar et Pantera notamment). Alors que tu aimes ou pas les différents groupes dont Down est issu, ça ne fait rien, Down possède sa propre identité.