Metal Métal > Do Or Die

Biographie > Die Hardcore !

Formé en Belgique en 1999, Do or Die est un groupe de metal hardcore qui enregistra son premier album en 2001, Heart full of pain, un premier opus rapidement suivi par The meaning of honor en 2002. L'année suivante, après deux albums, la moitié du groupe quitta l'aventure, lançant place à un nouveau line-up qui ne prend définitivement forme qu'en 2004 avec Chris Michez (chant), Stephane Frocheur (chant), Greg Chiarenza (guitare), Arnold Chornu (guitare), Pierre Colmat (basse) et Ruddy Collyns (batterie). Le temps de composer avec les nouveaux arrivants, Do or Die sort un troisième album, Tradition (2005) qui connait un gros succès dans le milieu du hardcore avant de prendre trois années pour livrer Pray for them puis trois autre encore avant de mettre au monde son cinquième méfait : The downfall of the human race.

Do Or Die / Chronique LP > The downfall of the human race

Do or Die - The Downfall of the human race Qui sont ces belges dont nous, amateurs de metal hardcore, attendions avec impatience le retour depuis la sortie de Pray for them en 2008 ? Do or Die bien sûr ! Le 11/11/11 notre attente fut finalement récompensée. Taillé pour les amateurs de sons couillus comme H-Tray, Agnostic Front, Madball ou encore The Ghost Inside, Do or Die est une véritable pointure dans son secteur. Sorti trois ans après son prédécesseur, The downfall of the human race est un cinquième album réussi mais non-révolutionnaire.
Bénéficiant d'une production impeccable, de musiciens expérimentés et d'un duo vocal intarissable, le cocktail HxC proposé par les belges s'avère très efficace, et ce de bien des façons. Tout comme Black Bomb A, Do or Die compte deux chanteurs en son sein, Chris Michez et Stephane Frocheur, dont le seul et unique rôle est de hurler dans le micro pour notre bon plaisir, ce qui ajoute clairement de la dynamique à l'ensemble de l'album.
Le premier morceau joue la carte de l'entrée progressive avec des accords aigus et un tempo mesuré, cataclysmique même. Alors, moins rageurs les belges ? Heureusement non, "Bury your enemies" entame bien assez tôt les hostilités avec une rythmique rappelant Meshuggah, du violemment frénétique donc. Cadencées comme dans tout bon morceau de metal hardcore, les guitares se détachent néanmoins du punk hardcore d'Agnostic Front par exemple. "The exiled" sonne comme du The Black Dahlia Murder, mais avec des bonus largement perceptibles : deux chanteurs et une composition à la fois fluide et imposante.
"Breathe at least", "True blood", "Forgive me father". Les morceaux filent à toute allure, portés par des accords calés au poil et soutenus par des guitares symphoniques aux moments clés. Du hardcore travaillé et couillu qui ne se lasse pas de surprendre nos oreilles. N'allons pas nous mentir, Do or Die c'est un train à grande vitesse lancée bien trop vite pour qu'on lui hôte son étiquette de groupe hardcore surboosté. Les pogos doivent être salés et saignants en live. Ce quatrième album est bon, il est ce qu'on attendait de lui, survitaminé et bestial, mais sans innovations aucune. Exceptés "Bury your enemies" et l'excellente surprise qu'est "Phoenix" avec ses solos, sa composition affinée et son tempo post-metal, Do or Die est toujours aussi imprégné par les piliers du genre.