Degradead attaque 2016 (l'album sort fin janvier) avec la même volonté qu'il avait terminé 2013 (The monster within), jouant toujours autant sur les tableaux heavy, death et mélodiques. Le mélange détonne et plaira obligatoirement aux amateurs de ce genre particulier car les Suédois ont ciselé chaque morceau pour ne pas laisser une seconde au hasard. Distorsions, parties harmonieuses (parfois encore trop mielleuses pour mes oreilles), enchaînements fracassants, descentes de manche, visite de l'intégralité des fûts, Degradead enquille tout le savoir-faire du combo avec une évidente facilité.
Si techniquement, il n'y a pas grand chose à redire, j'ai un peu de mal à me laisser embarquer par l'ensemble qui manque de ... je ne sais pas, un truc qui serait le charisme pour un acteur (genre Adam Driver dans Le réveil de la force), ce truc en plus qui fait qu'on devient accro et qu'on peut réécouter sans jamais se lasser de l'album. Celui-là est bon mais passe sans laisser de traces...
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Liens pour Degradead
- Degradead.com: site officiel (226 hits)
Degradead discographie sélective
live :
Live at Wacken Open Air 2014
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lp :
The monster within
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Liens Internet
- musik-industry.com : webzine rock/métal/ciné
- Coreandco Webzine : Le zine qui en veut en-core...
- Desert-rock.com : webzine stoner
Métal > Degradead
Degradead / Chronique LP > Degradead
Degradead / Chronique LP > The monster within
Alliant death métal qui défouraille et sens de la mélodie claire, les Suédois de Degradead reviennent pour la quatrième fois dans les bacs et en long-format avec ce The monster within. Le son est super léché, rendant aussi bien les parties death que les plus heavy (entre solo et mélodies plus hautes que la moyenne, des parties que j'ai un peu de mal à supporter d'ailleurs) et pouvant décontenancer l'auditeur inaverti, pour qui death metal et mélodies n'ont pas grand chose à faire ensemble. Degradead prouve une nouvelle fois le contraire en amalgamant avec clairvoyance les deux à outrance. Ca ne fonctionne pas toujours ("Dead becomes alive" et ses parties trop bourrines et simplistes) mais parfois ça fait mouche, notamment grâce à la délicatesse des parties plus douces bien écrites et bien envoyées ("We'll meet again"). Si le groupe évoluait dans un registre métal plus près de l'émo à l'anglaise ou du métalcore à l'allemande, ce serait certainement une grosse référence sur la scène européenne. Là, ils sont condamnés à rester dans l'ombre d'In Flames, ce qui n'est déjà pas trop mal...