Degradead - Degradead Degradead attaque 2016 (l'album sort fin janvier) avec la même volonté qu'il avait terminé 2013 (The monster within), jouant toujours autant sur les tableaux heavy, death et mélodiques. Le mélange détonne et plaira obligatoirement aux amateurs de ce genre particulier car les Suédois ont ciselé chaque morceau pour ne pas laisser une seconde au hasard. Distorsions, parties harmonieuses (parfois encore trop mielleuses pour mes oreilles), enchaînements fracassants, descentes de manche, visite de l'intégralité des fûts, Degradead enquille tout le savoir-faire du combo avec une évidente facilité.
Si techniquement, il n'y a pas grand chose à redire, j'ai un peu de mal à me laisser embarquer par l'ensemble qui manque de ... je ne sais pas, un truc qui serait le charisme pour un acteur (genre Adam Driver dans Le réveil de la force), ce truc en plus qui fait qu'on devient accro et qu'on peut réécouter sans jamais se lasser de l'album. Celui-là est bon mais passe sans laisser de traces...