Deep In Hate - Chronicles of Oblivion Voilà une dizaine d'années que Deep in Hate existe mais faute d'avoir un line-up stable, le groupe est quasi forcé de repartir de zéro après chaque sortie... Guitaristes et chanteurs animent souvent le mercato des Parisiens qui ont comme pierre angulaire et fondatrice le batteur Niko Bastos (L'Esprit du Clan). Le quintet sort son troisième LP toujours au rayon brutal métal death core option "j'utilise ma technique pour tabasser". Ca claque dans tous les sens sur album et j'ai un peu l'impression que si en concert on s'approche trop près, les mecs sont capables de prendre leurs grattes par le manche pour nous défoncer la gueule avec la caisse. Ca ne s'arrête jamais et quand tu crois pouvoir souffler (le début de "The unheard prayers"), c'est juste pour mieux te faire dépecer. Musicalement très fort, le point faible du combo est le chant que je trouve un peu trop répétitif et enfermé dans des growls qui finissent par ne plus faire effet. Certes, le style veut ça mais davantage de variations mettraient les compositions bien plus en valeur. Maintenant, si tu es un peu maso et que tu aimes juste te faire exploser les tympans et ratatiner la cervelle, Chronicles of Oblivion devrait te donner du plaisir.