Le Dead Projet est né en 2003 sous l'impulsion de musiciens (Jérome, Amaury, Ludovic, Florent, Benjamin) venus d'autres groupes (Msieumo, Stupid Einsteins, Milkymee, Comity). Un première démo en 2005, un Ep nommé 1673 puis un 3 titres en 2007 et enfin un album intitulé Le dead projet qui devrait connaitre une re-sortie en 2010 via Zfactory records.
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Le Dead Projet discographie sélective
lp :
Keep on living
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lp :
Le Dead Projet
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Le Dead Projet sur les forums
Forum :
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NO PLACE LIKE ROAD (Paris) - Chaotic Post-Hardcore
Fondé en Octobre 2013 par Morne (basse/voix, ex LeDeadProjet, ex Comity), et Tomas (batterie), NO P...
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Interview : Le Dead Projet , Le Dead projet en interview : pas tout à fait mort...
Le Dead Projet / Chronique LP > Keep on living
Le premier album était une sacré découverte et c'était peu dire qu'on attendait Le Dead Projet au tournant. Ce groupe avait en effet développé une identité et un savoir-faire assez hors du commun et des sentiers (archi)re-battus du hardcore. Mais, car il y a un mais... Il y a eu du mouvements et pas n'importe lesquels, puisque le groupe a changé de batteur et c'est désormais Ben, le bassiste qui s'occupe du chant... Pas anodin comme intempéries surtout quant l'ancien chanteur donnait une sacré contribution à la personnalité du groupe via des textes en français et un chant hurlé très inspiré. Mais on va pas te faire frémir plus longtemps, cher lecteur, ces transferts n'ont nullement stoppé la marge de progression énorme du groupe. Car Keep on living, c'est une putain de claque.
Dès "Rotten words" et "Built to spill", Keep on living flirte avec la virulence d'un Will Haven ou d'un Knut et propulse le groupe bien loin dans la galaxie hardcore chaotique. Exit le chant en français du premier album, welcome un chant en anglais puissant, racé, varié et jouissif. Excellente nouvelle. L'autre bonne nouvelle, c'est que ces types sont toujours particulièrement doués pour écrire des petites baffes émotionnelles par palettes et Keep on living offre un exutoire parfait durant 10 titres. De "Rotten words" au "Keep on living" éponyme, ça assure un maximum et l'écoute se révèle être aussi prenante que possible. D'autant que le groupe n'a pas renoncé à ses velléités mélodiques ("The beast", "The beauty", "Close to death") même si le ton s'est sensiblement durci et les retours de flamme se font encore variés et saignants (assez fabuleux "In and out").
Le Dead Projet confirme son énorme potentiel en livrant un second album toujours aussi personnel, encore plus abouti et ravageur en terme d'impacts sonores. Keep on living a été édité à 300 exemplaires en vinyle rouge, dévalisez-les, qu'ils aient plein de sous pour tourner et produire un nouveau disque qui me fera hurler de plaisir. Sinon, moi j'arrête les chroniques, je me rase la barbe et je vais vendre des téléphones portables.
Le Dead Projet / Chronique LP > Le dead projet
Le Dead Projet, tout un programme diront certain et ils te l'envoient dans les oreilles dès un premier titre éponyme totalement ravageur : la phrase "La mort, le projet" en leitmotiv animée par une voix grasse qui fait des taches partout pendant l'effort à la manière de Daryl Palumbo (Glassjaw), une prod' brute de décoffrage qui laisse entrevoir les tripes et les bouts de barbaques d'une musique post-hardcore lorgnant vers l'émo, comme si At The Drive-In avait subi un régime protéinés pendant quelques mois pour se muter en une sorte de mix entre les premiers et Vision Of Disorder, avec des angles encore plus abrupts et sur-tranchants. La seconde piste, "Porcelaine" reprend sensiblement les mêmes arguments et toujours cette réussite cinglante mais avec une déviation finale surprenante vers l'electronica d'un Autechre avec ces scintillements électroniques insérés avec beaucoup de classe. Le groupe ne nous laisse aucun répit et assène un "Terre d'exil" qui propose une belle plus-value par rapport aux titres précédents avec une évolution étonnante et jouissive : un rythme apaisé, une introduction acoustique puis un retour au post-hardcore destructeur teinté par des vagues envoutantes de post-rock. De cette succession de pistes et d'écoutes, il en ressort une impressionnante maîtrise mais aussi le sentiment que le groupe n'a clairement pas envie de cloisonner son identité et qu'il n'hésitera pas à caresser la moindre opportunités venant enrichir les atmosphères. On se trouve d'autant plus conforté dans nos impressions par l'interlude ambiante malsaine de "L'autre" qui prolonge le morceau avec un méandre sonore sombre et développe une autre facette carrément digne d'intérêt. Avec Le dead projet, on assiste à la naissance d'un groupe à la forte personnalité faite d'une musique terriblement racée et singulière mais aussi de textes qui font vibrer les neurones dans leur dernier retranchement. Comme les Celeste, ils font partie de ces groupes qui réhabilitent l'association musique violente et chant en français avec un résultat réellement probant. Et malgré quelques coups de moins bien que l'on taira, car complètement séduit par l'excellence du reste du disque, Le Dead Projet est un coup de maître qu'il ne faut absolument pas laisser dans l'anonymat. Quand en plus le tout est enrobé par univers visuel personnel et une jolie pochette assez énigmatique, on a là un ensemble d'autant plus indispensable.