Ah tiens, un nouveau Darkest Hour et une petite dose de metalcore primaire et sévèrement outillé, pour changer un peu. Oui, enfin presque. Les américains, qui font partie des pionniers du genre outre-Atlantique... euh non du genre tout court livrent ici leur septième album studio via la mini-major Century Media et d'entrée de jeu surprennent avec le premier titre, en réalité, une intro, "Terra noctunus", très jolie au demeurant, savamment ambiancée et qui laisse sous-entendre que le groupe a plus d'un atout dans sa manche au moment de s'asseoir à la table de jeu... Et bien non. Ou pas tout à fait.
Parce qu'à la suite de cette très agréable mise en bouche, The human romance vire du romantisme au glauque en interrompant le coït en pleine action avec un "The world engulfed in flames" qui manque sévèrement de jus pour faire décoller la fusée. On appelle aussi ça le "coup de la panne". Tentations old-school, un soupçon de prog, ça ne ressemble à rien mais bourré et dans le noir, sur un malentendu ça aurait pu rentrer. Mais ça ne passe pas. Surtout qu'au moment de se remettre péniblement en position, le groupe pose un "Savor the kill" sur la table de chevet et tire sur le manche pour se donner du courage, sans réellement arriver à réveiller la bestiole. Du coup, c'est sans doute après une petite injection de testostérone directement en IV que le groupe se remet à l'oeuvre en butinant les enceintes avec un "Man & swine" au riffing pénétrant et aux hurlements bien couillus. Par contre, les soli de gratte, va falloir arrêter.
Bon, ce n'est pas encore ça, mais au moins, les Darkest Hour ont repris du poil de la bête et peuvent envoyer la sauce sur "Love as a weapon" (romantisme quand tu nous tient), ce, non sans une certaine efficacité. Le savoir-faire éprouvé, les ricains durcissent le ton, font parler l'expérience et assurent le minimum syndical (et encore, on est gentils), notamment sur le frénétique et bien bourrin "Your everyday disaster", avant de faire parler son élégance de gentleman sur le savoureux "Violent by nature". On ne va pas se mentir, The human romance n'a de romantique que le nom et derrière son patronyme plutôt porteur, arrive peu à peu à cartoucher les parois auditives sur deux ou trois coups de reins bien sentis ("Purgatoty" notamment). Par contre niveau originalité on repassera ("Severed into separates", "Wound"), les compos étant d'un quelconque assez incroyable à ce niveau, preuve (attention celle-là on l'a gardée pour la fin), qu'après s'être déjà fait labouré des dizaines, voire centaines de fois, le genre commence sérieusement à se mordre la queue.
Infos sur Darkest Hour
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