crawl(park) Le Fantome de Crawl(Park) ouvre l'album, dans une atmosphère lucide, arrive le scratche de Mr Floyd, et le chant torturé, hurlant de Phaab. Alternant passage hip-hop, avec ce qui fait passer KoRn pour des enfants de choeur... C'est un truc qui sort des tripes que nous propulse Crawl(Park), et comme le dit si bien la bio du groupe "riffs hardcore, beat survitaminés". Le morçeau navigue entre de nombreux paysages musicaux, de couleurs rythmiques et sonores, le tout en un amalgame légèrement baroque. La voix de Phaab se détache tantôt mélodique, tantôt écorchée. La voix manque un peu de relief sur le mix, et la guitare est un peu brouillon. Non c'est pas une critique, c'est pas plus mal comme ça ! Ca vous pousseras à les voir en concert. "G.O.D. " enchaine son groove hop, avec sa basse en point d'orgue, avec Julien de Sorehead en duo. Oh Yeh ! Crawl(park) déroule son tapis, sa mélodie, sa réflexion. Montée en puissance, basse martelante, le groupe enchaine un break dont il a le secret. "NeydOrMeur" termine admirablement ce que le fantôme à commencé. Légére intro, lente, réfléchit, mélodieuse, interompu par un hurlement, du concentré de Crawl(park). Les influences ont de nombreuses ramifications, fusion, funk, pop, le tout bien mélangé à la sauce power, made by Crawl(park).
Crawl(park) est avant tout un groupe de scène, 6 lascars sur scène, ca fait du monde et du spectacle. C'est un combat permanent, un délire continuel. (Vous vous donnez souvent des coups de pieds ? " Ouais, toujours, mais des fois on se fait mal !"). Donc pour apprécier pleinement Crawl(park), direction le concert ! Malheuresement ces derniers ont splittés en novembre 2000.