Cowards - Rise to infamy Va savoir pourquoi, on n'a pas capté Hoarder (paru en 2013), mais sache qu'on n'est pas rancunier et que même en se faisant lourdement agresser tout au long de ce Rise to infamy, on continue d'apprécier les écorcheurs d'esgourdes que sont les Cowards. Alternant passages mesurés (on ne dira pas lents parce que leur sludge n'est pas spécialement escargotique) et hardcore à la limite de la bouillie sonore ("Frustration (Is my girl)"), si tu te lances dans l'album, tiens-toi prêt à déguster. Parce que putain, qu'est-ce qu'on mange... Les Parisiens nous en foutent plein la tronche ("Low esteem", "Anything but the highroad"), travaillent le plus salement possible leurs riffs et dosent leur puissance pour simplement faire le plus de mal possible. Les textes sont hurlés en mode je m'égosille juste pour maintenir la pression et éviter que tu te reposes quand le rythme retombe ("Birth of the sadistic son"). Entre les larsens, le plombage continue et les effets trépanants ("Wish to infamy") est un des disques de métal les plus sombres qui soit et il est assez difficile à écouter en entier sans être mal à l'aise (la pochette avait donné le ton). Bref, Cowards est parfaitement raccord avec toutes les saloperies répugnantes de ce bas monde.