C'est vrai que ça nous manquait un peu les années 80 et ses chefs-d'oeuvre de série B avec les Sly, JCVD et autres Dolph Lundgren (mais si le russkof baraqué de Rocky IV, celui qui éclate des parpaings avec le petit doigt...), avec leur biceps bien saillants, la Kalachnikov toujours fièrement en bandoulière et le regard de gros dur qu'il ne faut pas trop chatouiller. Heureusement pour nous, les amateurs de bon gros films kaboum décérébré étaient de retour dès 2004 avec The Punisher, où quand un agent du FBI est laissé pour mort sur une plage après que sa famille ait été massacrée sous ses yeux, avant de revenir d'entre les morts se venger en dézingant du porte-flingue patibulaire à tout va pour finir par achever son oeuvre en faisant passer de vis à trépas un grand mamamushi de la pègre local. Excitant non ? Bon OK le film a fait un four. Mais The punisher, c'est plus qu'un film à la base, c'est également un comic-book de chez Marvel (synonyme de grosse pompe à billets verts...), donc ça peut marcher... non pardon ça doit marcher. Forcément. Conclusion, 2009 arrive et op on remet ça avec The punisher : war zone. Une suite ? Pas vraiment. Plutôt un repackaging du concept de départ (déjà pas bien compliqué à faire rentrer dans la soupière mais bon), le tout bercé d'un titre bien explicite pour le cas où on s'attendrait encore à une relecture en prise de vue réelles des 101 Dalmatiens. Et pour être sûr que ça va sentir la poudre en déversant des torrents d'hémoglobines (les habituels teasers et autres trailers promotionnels affichent la couleur), rien de mieux qu'une bonne vieille B.O qui respire le metal burné pour illustrer le tout (ou pas).
Qui dit BO métallique dit Rob Zombie, c'était presque devenue une règle de base chez le samouraï du film de genre, mais le gusse s'étant depuis improvisé réalisateur de film d'horreur qui fout de la tripaille sur le fauteuil, ils se faisaient plutôt rares les inédits du Zombie depuis quelques temps. Et là, le monsieur s'y colle et commet sans ciller le morceau-titre de la galette avec l'assurance de faire son petit effet. Mais pour le coup, reconnaissons que ce n'est pas ce qu'il a fait de mieux, même si ça se laisse toujours écouter. D'autant qu'on enchaîne avec du Slayer autrement plus carton. Forcément avec des moyens pareils... ça calme et ça nous fait surtout oublier un instant qu'on va devoir s'enfiler ensuite du Slipknot puis du Rise Against dans des conduits pour le coup salement amochés. Seether tente de panser les blessures à coup de rock Fmisé mais rien n'y fait... On s'attend à tout et là, c'est le drame : le rock pré-pubère "Evanescence-like" de Kerli nous fait subir un "Bulletproof" qui devrait évidemment cartonner auprès des ado boutonneux (mais juste eux-seuls). Cette BO a-t-elle donc un quelconque intérêt alors ? Et ben, bizarrement oui. Déjà, elle nous rappelle que le néo-metal existe toujours avec 7 Days Away mais que c'est définitivement devenu carrément inoffensif. Ensuite, elle nous confirme que Senses Fail n'est définitivement qu'un ersatz pseudo punk mélo comme on en voit trop souvent, enfin nous assure comme si besoin était qu'on a bien fait de refourguer Justice à nos amis ricains. Mais surtout The punisher : war zone nous offre également une toute petite poignée de titres bétons (et oui comme quoi parfois...). Pendulum y va de son petit "Showdown", démontrant par la même occasion que sa drum'n bass boostée aux hormones de croissance est d'une rare efficacité à ce niveau et Static X nous lâche un "Lunatic" pas piqué des vers entre les esgourdes. Mais surtout, on s'offre une petite séance de démontage métallique avec Hatebreed (valeur sûr du débroussaillage de tympans en règle) avec une reprise homérique du "Refuse/resists" de Sepultura. Un coup de Trafalgar des producteurs de cette BO et un coup de maître. Pouce levé. On en oublierait presque "Ramallah" qui tente un "Days of revenge" farouchement guerrier pour conclure les débats mais on restera sur les coups de force signés Hatebreed et Slayer. Rien que pour ça, ça valait le coup de rire un peu... même aux forceps.
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Compilations metal / Chronique DVD > RoadRage 2007
Comme chaque année à la rentrée des clases, RoadRunner sort quelques gros albums et un DVD avec les clips de ses artistes tournés lors des derniers mois... Alors que vaut ce RoadRage 2007 ? Comme d'habitude, je parlerais quasi exclusivement de l'aspect visuel et scénaristique, pour le son, les chroniques des disques sont là (ou pas) pour ça... Parmi les 34 clips (et oui, ça plaisante de moins en moins !), bon nombre sont dispensables et n'apportent aucune valeur ajoutée au titre qu'ils défendent, à croire que passer à la TV c'est comme passer à la radio, Dream Theater ("Constant motion") ou Hatebreed ("Defeatist") sont à ce niveau plus que décevants.
Voici mon classement perso avec une médaille d'or que j'accroche autour du cou de Black Label Society pour "Concrete jungle" et son énorme travail graphique pour mêler dessin animé et vidéo, la grande classe au niveau visuel. Médaille d'argent pour "Fear of a blank planet" de Porcupine Tree avec comme sujets traités l'omniprésence de la TV, les addictions, la violence ordinaire ou le mal être adolescent, le réalisateur Lasse Hoile nous emmène à l'intersection des cinémas de David Cronenberg et Gus Van Sant, bravo. Pour la médaille de bronze, petite hésitation mais finalement, je la décerne au "Sillyworld" de Stone Sour dont les petits effets sont bien placés et collent parfaitement aux textes, c'est une bonne idée et la première fois, on est bluffé, bien joué ! Ratent le podium de peu les Black Stone Cherry et leur "Lonely train", une image en noir et blanc avec du grain pour aboutir à un clip social, c'est osé. D'autres se sont également décarcassés pour trouver un truc à exploiter en quelques minutes : 05. Killswitch Engage ("Arms of sorrow") et un beau boulot sur les ralentis, DevilDriver ("Not all who wander are lost) et une post-production un peu psyché, Shadows Fall ("Redemption") jouent eux aussi sur le trafiquage d'images tout comme Black Label Society ("Blood is thicker than water"), enfin Nickelback propose une idée scénaristique sympathique ("Savin' me") et un hommage à ceux qui défendent la paix et s'attaquent aux discriminations ("If everyone cared").
D'autres groupes essayent mais ne réussissent pas forcément à bien exploiter ce qu'ils ont en tête comme Delain ("Frozen") et son scénario pas très clair, Stone Sour ("Through glass"), Killswitch Engage ("My curse"), Pain ("Zombie slam") avec une opération vieillissement de la population et une tendance hilarante à surjouer des yeux ou encore Daath ("Subterfuge") qui a tenté de faire un truc mais reste à savoir quoi exactement... Les autres ne se sont pas foulés, la seule idée résidant bien souvent dans le lieu où on voit le groupe jouer (Still Remains et Madina Lake sortent un peu du lot dans ce genre-là), la palme revenant à Trivium qui varie les ambiances avec une piscine ("Anthem (We are the fire)"), un hangar ("Entrance of the conflagration") ou une grande pièce vide (avec un mini scénario big brotherien) ("The rising"). Les Caliban sont eux sur un ring, Satyricon entouré de filles et de flammes et Sanctity uniquement de filles. On peut aussi faire moins cher avec un montage d'images live (Stone Sour et "Made of scars", Slipknot et "The blister exists") ou un montage tout court ("Aesthetics of hate" de Machine Head, "Hell & high water" de Black Stone Cherry). Enfin, sache que Cradle Of Filth ("Temptation") fait toujours du Cradle Of Filth, que Megadeth ("A tout le monde") batit de façon désespérante un pont entre le futur et les années 80 et qu'avec 3 Inches Of Blood ("The goatriders horde") on peut couper le son et l'image.
Au final, peu de groupes arrivent à profiter de leurs budgets pour donner une nouvelle dimension à leurs morceaux et c'est bien dommage car si on avait uniquement des clips de la qualité de ceux de Black Label Society ou Porcupine Tree, ce DVD serait une formidable invitation à découvrir les groupes RoadRunner, là, ça reste un produit peu cher pour contenter les fans des groupes du label.
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A la télé, si on n'a pas les chaînes "rock" du câble et du satellite, difficile de voir des clips de métal, il reste le net mais le son et la qualité de l'image sont souvent laissés de côté... Alors autant pour sa promo que pour rassasier les fans, RoadRunner édite un DVD regroupant les derniers clips des groupes qui lui sont attachés (directement ou indirectement), dans cette chronique, je vais faire abstraction de la musique pour discourir uniquement sur la qualité des court métrages proposés par les groupes. On va les ranger en 4 grandes catégories, ceux qui montent des images existantes, ceux qui font joujou dans un décor, ceux qui ont peite idée mais ne peuvent s'empêcher de se montrer en playback et ceux qui ont des idées...
Pour la première, on récupère des images essentiellement captées en live, avec ou sans montage (de sources différentes ou ajoutant des images off stage, dans tous les cas, ça ne coûte pas cher !) et on a : Slipknot ("The nameless"), Trivium ("Dying in your arms"), DevilDriver ("End of the line"), Killswitch Engage ("A bid farewell" pris sur leur DVD), Machine Head ("Seasons wither" pris sur leur DVD), Fear Factory ("Transgression") et Wednesday 13 ("Bad things").
Ensuite, on a la rengaine du groupe jouant dans un décor : Trivium (une scène ronde et blanche avec un public en blanc, rouge et noir sur "A gunshot to the head of trepidation"), Stone Sour (dans un tourbillon de chiffres pour "30/30 - 150"), Soulfly (quelques feux, un vieux chateau, un graveur, du grain et c'est fait pour "Carved inside", des ruines, des images de guerre et un filtre vieillot et c'est fait pour "Frontlines"), une brochette de stars (Roadrunner United et le coup du parking pour "The end"...), Caliban remonte le temps jusqu'aux années 30 et avec la classe de quelques effets spéciaux sur "It's our burden to bleed", Terror joue les bad street boys ("Keep your mouth shut"). Nickelback joue sur la nostalgie (son école pour "Photograph") et au lover sur une scène glamour pendant qu'un pompier ne meurt pas en héros ("Far away"), ce qui permet d'amener la catégorie suivante dans laquelle on retrouve aussi 36 Crazyfists : pendant que le groupe joue avec le feu, une jolie fille a des petits soucis avec des méchants à qui elle met une raclée ("I'll go until my heart stops"), les images sont de bonne qualité et le clip est assez agréable. Dans le même genre, Opeth et ses images plus sombres que sexy ("The grand conjuration"), Hatebreed lui mixe images live et petit scénar bien joué où le groupe se met en scène ("To the threshold"), même chose pour Chimaira qui amène deux jeunes internautes à se rencontrer à un de leur concert et plus car affinités sur "Nothing remains", Khoma nous met sous le charme de numéros de magie un peu particulier, lynchéen et super classe lors de "Medea" (mais pourquoi diable sont-ils allés montrer leur tronche quelques secondes sur cette scène ?), Satyricon et une tripotée de bonnasses sorties d'un clip de R&B sur "K.I.N.G", Ill Nino et ses clichés manichéens ("What you deserve") qui valent à peine mieux que son fond blanc ("This is war"), Bleeding Through au milieu du désert ricain et le transport d'une boîte aprés un repas animé ("Kill to believe"), Sevendust dénonce (?) on ne sait trop quoi lors de l'expérimentation "Ugly".
Enfin, les plus intéressants sont ceux qui mettent en scène des acteurs et un scenario, ils sont très et trop rares... Most Precious Blood s'arrange pour prendre d'assaut une radio ("Shark ethic") et (malheureusement) se mettre à jouer dans le studio. Every Time I Die remporte la palme avec "The new black" où le groupe se met en scène de façon complètement décalée et délirante (les coups du bassiste et du batteur !!!), excellentissime et bien mieux que leur "Kill the music" aux images splittés (24 style).
Parmi les 29 clips (quand même !), on retiendra donc ceux d'Every Time I Die, Hatebreed, Chimaira, Caliban, Khoma et Bleeding Through comme étant ceux qui valent vraiment le détour. Pour les autres, se montrer dans son clip sous son meilleur jour avec les tatouages bien en évidence semblent être le seul scénario, histoire d'être sûr de se faire reconnaître et de se faire des groupies dans les bars de sa ville...
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