Metal Métal > Come Sleep

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Come Sleep a été créé comme une soupape, une soupape de sécurité pour les idées qui ne rentraient pas dans le contexte des deux autres groupes du collectif Lingua basé à Stockhölm : Lingua et Rövfitta. Come Sleep privilégie les idées simples et méditatives, un son noir et lourd, une sensation tout sauf temporaire. Come Sleep sort sa première démo en novembre 2005, The skull of Ahab.
Lorsque Come Sleep rejoint le label qui produit A Swarm Of The Sun, l'enregistrement de l'album est fait avec soin, afin de reproduire les qualités inhérentes au groupe. Premier album, The burden of ballast a été enregistré en 3 jours au mois d'août, par Erik Nillsson au Version Studio, de façon live, pour garder cet aspect immédiat intact.
The burden of ballast sort le 12 novembre 2007.

Come Sleep / Chronique LP > The burden of ballast


Come Sleep : the burden of ballast Guitares accordées très bas, un riff venu des entrailles d'une faille tectonique, Come Sleep commence par la fin avec "Be the end", un riff hypnotique, une guitare aérienne qui se greffe par dessus, c'est un mix entre Neurosis et A Swarm Of The Sun qui emplit les enceintes, une lente intro qui se construit par addition successive de couches sonores, Come Sleep prend son temps pour construire ses ambiances mais le fait avec obstination, prise live, comme le reste des titres de l'album, l'atmosphère est intense et se resserre, se contracte même, par la suite, avec un chant écorché, passé au papier de verre ou arrosé au whisky.
Lourd, noir et simple, la formule est bien trouvée pour définir Come Sleep, à l'opposé d'un Hollow corp. en terme d'aspérités, les Suédois ont de quoi se réchauffer cet hiver, avec des titres lourds et vigoureux, "To unveil the sky". "To this day; not a sound" se fait quant à lui plus ambivalent, la seconde voix prend la ligne de chant principale, plus fluette, plus claire, le contraste est plutôt exquis, la basse devient hypnotique, marquant toutes les croches, Come Sleep laisse l'écho des notes se développer. Ambiance lente et oppressante, "For sleep" est digne d'un Given to the rising, guitares massives, mur de son vertigineux, la berceuse est en acier trempé, un brise-glace harmonique.
Avec ces neuf titres pour presque une heure de musique, The burden of ballast envoie du bois, des titres lourds, massifs, parfois oppressants, parfois immenses, avec une petite pointe de Southern Rock, version tank, le tout lié par un son compact et dense.