Né en 2006, Clinging To The Trees Of A Forest Fire livre son tout premier effort discographique, l'EP Harmonies from bleeding mouths dès sa première année d'existence. Une mise au monde assez rapide qui permet au groupe de se faire remarquer et d'enchaîner l'année suivante avec l'enregistrement d'un premier album "long-format", Omega drunk on the blood of alpha paru en 2008 chez feu-Debello Recordings. En 2010, le groupe passe un nouveau cap en signant avec une pointure, en l'occurrence Prosthetic Records chez qui sort le deuxième album : Songs of ill hope and desperration. Un an plus tard, CTTTOAFF met en boîte un split avec les frenchies de Nesseria, paru chez le petit label hexagonal qui monte en matière de gros hard qui tâche : Throatruiner Records (Birds in Row, Pariso, The Rodeo Idiot Engine...).
Infos sur Clinging to the Trees of a Forest Fire
> Lire la dépêche
> Lire la dépêche
> Lire la dépêche
Et ça tu connais ?
Rubrique :
Deceit
Encore du grindcore suisse (RIP)...
Rubrique :
Lost Sphere Project
It's so Grrrrrind..., le power grindcore Suisse à dose léthale...
Rubrique :
Nolentia
Grindcore-sludge ?...
Liens pour Clinging to the Trees of a Forest Fire
- clingingtothetreesofaforestfire: blogspot (270 hits)
- clingingtothetreesofaforestfire: MySpace (261 hits)
Clinging to the Trees of a Forest Fire discographie sélective
Liens Internet
- mygmusique.com : webzine rock
- agenda-concert.com : L'agenda des concerts
- reuno.net : webzine culturel
Métal > Clinging to the Trees of a Forest Fire
Biographie > WTF ? CTTTOAFF : OK
Clinging to the Trees of a Forest Fire / Chronique Split > Clinging to the Trees of a Forest Fire | Nesseria
Quand le grind funéraire des américains de Clinging To The Trees Of A Forest Fire rencontre le hardcore/black dément de la plus fine lame de sa catégorie au sein de l'hexagone, j'ai nommé Nesseria, et que le tout est orchestré par le décidément bien joyeux label Throatruiner Records (As We Draw et Birds in Row ou encore Pariso c'était déjà chez cette excellente crèmerie, le tout récent split Bone Dance | Divider | Plebeian Grandstand aussi), alors fatalement, on ne pouvait que s'attendre à quelque chose de hautement subversif... de très salement violent aussi. Et sans surprise de ce côté-là, ça va être le cas. Bienvenue en Enfer.
Parce qu'il faut le savoir, même préparé au choc thermique, le tympans (é)chauffés à blanc de longues minutes durant : ce split fait mal. Très mal. Les américains démarrent les hostilités avec "Opaque" et d'entrée de jeu nous prennent à la gorge. Même s'ils semblent encore en rôdage sur ce premier titre, les Clinging To The Trees Of A Forest Fire et leur funeral grind aux relents black metal downtempo font déjà de sacrés dégâts dans la tuyauterie et surtout, préparent le terrain pour "Wrinkled claws". Un modèle de barbarie métallique qui martyrise les écoutilles et fait valoir sa technicité pour mieux annihiler toute tentative de résistance à l'oppression. La guerre. Et derrière : "Lower than life, high as the sky" bombarde au napalm puis "S.I.T.W" finit le travail dans un véritable déferlement de haine, viscérale et de sauvagerie innommable. Comme un défi lancé à ceux qui vont ensuite leur succéder sur la platine, en attendant, les ricains ont fait le job.
Les Nesseria puisque d'eux dont il s'agit répondent aux CTTTOFF par une volée de titres tout aussi brutaux que ceux de leurs congénères d'outre-Atlantique. Hardcore oppressif porté par un nihilisme forcené, les funeral grindeux terroristes de Clinging To The Trees Of A Forest Fire allaient très loin dans l'extrême, les tueurs orléanais de Nesseria ne sont pas en reste et envoient alors un "Freistadt" jouer la carte du démembrement auditif instantané. Technique au-dessus de la moyenne, une force de frappe implacable et toujours la même rage brute que celle largement éprouvée sur leur album, les frenchies tranchent dans le lard, besognent leurs instruments jusqu'au sang et appuient un peu plus profondément là où ça fait mal. La suite est du même tonneau et si le groupe tape moins dans l'extrémisime métallique forcené, c'est pour mieux imprimer sa marque avec "Mercure" un plus hardcore rock que ce à quoi on était habitué. Pas moins bluffant du reste, mais qui n'empêche pas les orléanais de revenir rapidement aux fondamentaux HxC black asphyxiant avec leurs "Fils de la fin siècle" et de finir en beauté avec le très méchant et chaotique "1789".
PS : ce split du chaos est dispo en streaming et téléchargement libre ci-dessous.