Metal Métal > Cancel The Apocalypse

Interview : Cancel The Apocalypse, Interview the Apocalypse (janv. 2017 )

Cancel The Apocalypse / Chronique LP > Terminus stairway

Cancel the Apocalypse - Terminus stairway On est passé pas loin de l'apocalypse mais cette pandémie n'a pas fait diminuer les désirs de ce groupe atypique qui a pour habitude de travailler à distance, l'enfermement a peut-être simplement limité les hurlements histoire ne de pas trop perturber le voisinage. Alors, je ne tiens pas de statistiques mais j'ai l'impression que Terminus stairway est plus doux que Our own democracy, plus posé, il s'éloigne donc de Psykup pour se rapprocher des version acoustiques de My Own Private Alaska. Il y a bien quelques démons qui resurgissent (sur la fin de l'opus et notamment "Alba nueva") mais Matthieu murmure, chuchote, chantonne bien plus qu'il ne pousse sa voix, les cordes (non vocales) le suivent quand elles ne dominent pas les débats ("Antartica"). C'est quand les deux mondes (classique et rock) s'entrechoquent, qu'on obtient les meilleures pistes, j'apprécie donc particulièrement "Napoli" qui permet de goûter à tout ce que sait faire Cancel the Apocalypse même si les plages un peu plus linéaires sont aussi très agréables ("Only a giant"). De toute façon, du moment que Milka chante, je suis client, que ce soit sur du métal, du piano ou du violoncelle, ça me transporte, je n'y peux rien.

Publié dans le Mag #51

Cancel The Apocalypse / Chronique LP > Our own democracy

Cancel The Apocalypse -Our own democracy Cancel the Apocalypse, c'est un projet improbable qui réunit une batterie, un guitariste classique, une violoncelliste et Milka au chant (Psykup, My Own Private Alaska, Agora Fidelio...). Le résultat est un album assez étrange, fortement marqué par la voix avec des passages calmes et qu'on peut qualifier d'expérimentaux et d'autres complètement emportés par la furie d'un quatuor qui se lâche. Entre les deux extrêmes, on passe par de nombreuses étapes avec des chevauchées acoustiques et des montées en puissance contrôlées. L'ensemble sonne un peu comme du Psykup qui se serait aventuré encore plus loin avec des instruments classiques et plaira donc à ceux qui n'ont pas froid aux yeux. La volonté de construire quelque chose de neuf passe aussi par les textes de Matthieu, pacifiste, admirateur de l'innocence, volontaire et certainement rêveur, il démontre en sortant Our own democracy qu'on peut imaginer des choses qui semblent folles et en faire des réalités.