burn hollywood burn : ep It shouts and sings with life... explodes with love, pas évident de retenir le titre de cet Extended Play... Mais Burn Hollywood Burn n'a pas forcément envie que l'on retienne le titre de son CD ou de ses chansons (tous sont assez longs), non, ils veulent qu'on retienne leurs idées et que leur musique nous marque. Et on retiendra au moins leur nom : Burn Hollywood Burn. Il faut le retenir. Leur message passe par les textes et heureusement qu'ils sont dans le livret car il n'est pas évident de pouvoir les comprendre (même en se débrouillant pas trop mal en anglais) quand ils sont chantés/criés/hurlés/machés/recrachés, les mots suivent le rythme de la musique, et la plupart du temps, ça joue vite, très vite ! BHB, c'est du rock'n'roll en Formule 1 là où Elvis se trainerait avec une 4L... Certes, on peut aussi appeler ça du HardCore mais dans les idées, c'est très rock'n'roll, un peu comme The Icarus Line (mais en plus boosté encore !). Le tout avec un son quand même très "core"... et des passages très émo comme ce break génial sur "Love (as we know it) hurts with or without you". HardCore Emo donc ? Oui, mais c'est bien plus quand même puisque Burn Hollywood Burn sait aussi lâcher de gros riffs avant d'exploser son morceau ("I against the world : the 2nd round") et laisser place à une sorte d'impro riche en "fuck you" qui se relance dans la plus pure veine émocore (Thursday, Tang...) pour le plus grand bien de nos oreilles. Après une plage instrumentale et latine pour se reposer ("In girum imus nocte consumimur igni"), les Rouennais relâchent les chevaux, ça bastonne sévère sur "Requiem to the living" puisque "the world will burn tonight". Imprévisibles, les BHB démontrent avec cet EP que l'on peut produire de putains de bons trucs sans trop de moyen mais avec beaucoup d'envy et d'énergie. Sur CD, ça sent déjà la sueur, sur scène, ça doit vraiment être quelque chose. Burn Hollywood Burn. Burn Hollywood Burn. Burn Hollywood Burn. Motherfucker Burn.