Metal Métal > Born From Pain

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Formé en 1997 aux Pays-Bas, Born From Pain se compose de Rob à la basse, Ché au chant, Stephan et Karl aux guitares et Pieter à la batterie. Influencé par des groupes comme Crowbar, Slayer, Hatebreed, Merauder, le groupe se forge son identité sur de bonnes bases =) Après une longue tournée le groupe sort son second album bien après Reclaiming the crown et Immortality (Ep). S'ensuit une tournée en Europe et pour moi une sympathique rencontre au Fury Fest 2003 (Nantes), en interview et dans la fosse.
On remarque d'entrée le travail effectué sur l'artwork du Cd, avec des calques teintés en guise de pages, un effort qui s'avère graphiquement attrayant. Au niveau du contenu Sands of time ne pardonne pas en matière de brutalité, de riffs coups de poings et autres mosh parts rentre-dedans. Enregistré au Studio Antfarm au Danemark, il est masteurisé par un des maîtres du genre en Allemagne, Peter Neuberg et distribué sur le label Gangstyle Records.

Interview : Born From Pain, Rencontre avec Rob, bassiste (juin 2003)

Born From Pain / Chronique LP > Sands of time

born from pain : sands of time En bref, 11 titres de metal-hardcore qui devraient conquérir le public d'Hatebreed et consorts. L'élément métal est lourd, omniprésent à la batterie avec une double très mise en avant, sur des passages brefs mais radicaux. "Black gold" est d'ailleurs une des chansons les plus métal, peut-être même trop lente et traînante par rapport au reste. Les riffs sont pesants, parfois bien accrocheurs ("Stainless") parfois survolés par le poids de la basse/batterie, brutales au possible. Grosses mosh parts, les amateurs du style ne pourront pas se plaindre. Il est vrai qu'on pense tout de suite à Hatebreed tant au niveau de la production de l'album (qui rappelle Perseverance) qu'à l'arrangement des compos et au chant. La linéarité de cet album décevront ceux qui s'attendent à plus de subtilité et d'originalité qu'Hatebreed bien qu'on repère de très bons morceaux comme "Death and the city" ou "The longest day/midnight", titre assez rapide, bien agencé entre montées métalliques, rythmes hardcore et enchaînements incisifs. On note également des solos vraiment métal entre deux mosh parts comme sur "Never return" ou sur "Stainless" un peu étranges mais pas complètement déplacés, ce qui ne destabilisera pas les afficionados mais agacera toujours autant les autres ! Au niveau des paroles il y a un mélange d'intimité “look inside this heart, it's the rule of the game (...) look inside my heart, it's a heart without shame” ("Stainless") et une volonté d'exprimer des sensations plus générales "among the fraticide i learned to take the pain, you rules of life I fail to comprehend" ("Day of the scorpio") ou même parfois un profond pessimisme sur le genre humain… Bref un effort intimiste qui n'innove pas pour autant. "Here lies civilization" clôt l'album en toute beauté. C'est sûrement ma préférée avec ses parties accrocheuses, ses chœurs déchaînés, c'est du farouche, emporté sur des montées frénétiques, le titre se conclue sur un solo bien senti "here lies civilization, the remains for a butchered earth, ther will be no dawn for human kind".
On se retrouve au final avec un bon album de metal-hardcore classique, très bien produit, Born From Pain ne réinvente rien mais sa grande efficacité fait de Sands of time un disque à écouter.