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"Enfin !" diront certains et ils auront raison. "Enfin" quelques mots sur Beyond the Styx ! Le groupe en aurait mérité plus tôt mais voilà, le manque de temps et ma passion limitée pour le HardxCore font que je n'ai pas écrit à l'époque de Leviathanima (2015) alors que le combo était déjà certainement très bon. Les groupes de HxC "old school" sont rares dans nos pages car c'est un genre où mon seuil de saturation s'abaisse au fur et à mesure que mon âge avance. Alors que je pouvais enchaîner une journée sur la Cannibal Blue Stage de Dour il y a 15-20 ans (avec Do Or Die, Hatebreed, Walls of Jericho, Born From Pain, Heaven Shall Burn... qui doivent être parmi les références des Tourangeaux), aujourd'hui Dour est mort et si le HardCore blaste encore, j'y suis moins sensible. Idem pour le thrash ou le death. Comme Beyond the Styx n'hésite pas à piocher un peu partout pour créer son métal, ça tombe mal pour eux... et ça les sauve car je ne suis pas sûr de pouvoir encaisser 30 minutes de pur HardCore made in New York ou made in Belgium.
Sentence arrive à me tenir en haleine avec ses nombreuses variations rythmiques ("Collateral" a des moments doom !) et un bon amalgame entre plans ultras frontaux et massifs et passages plus déliés et ouverts. Les titres sont courts, les riffs n'ont pas le temps de lasser et la capacité du groupe à enchaîner les mesures asymétriques est assez bluffante. A cela, il faut ajouter la venue de nombreux guests pour pimenter davantage encore la sauce : Luis Ifer de Teething sur "New world disorder", Guillaume de Final Showdown et Happy Face sur "Scorch AD" et Vincent de The Butcher's Rodeo (et ex-AqME) sur "Cyclops". Des invités qui se fondent dans le paysage pour répondre à Emile donnant davantage de rythme aux textes, un exercice dans lequel l'espagnol tire un peu plus son épingle du jeu que ses camarades. Beyond the Styx réussit dans tous les cas à rester lui-même tout en variant les plaisirs, alors soit ils se bonifient, soit je rajeunis mais ils méritent qu'on s'attarde sur leur cas.
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