Les Aura sont cinq, ils sont Doubistes (originaires de Pontarlier) et sortent en 2004 un maxi CD qui est une bombinette : Girls love rough boys. A la fin de 2002 ils avaient expulsé de leurs trippes un premier maxi intitulé At day break, on s'était raté à l'époque mais pas cette fois-ci. Ce EP est scotchant, croisons les médiators pour que le groupe fasse davantage parler de lui (on en apprendra un peu plus sur eux...) et en attendant cet avenir inéluctable, voici de quoi ils sont capables...
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Aura / Chronique EP > Girls love rough boys
Ce que propose Aura est assez rare, sur les cinq titres que contient Girls love rough boys, trois sont instrumentaux et deux sont gueulés/chantés, il est donc peu évident de "ranger" le groupe dans un tiroir. Les atmosphères des titres qui sont restés sans chant (et qui nous laissent sans voix) sont assez proches des Mogwai ou Godspeed You! Black Emperor (pour faire dans l'orginal !) et les deux autres tendent vers une sorte de screamo qui défouraille... "Kawzak" ouvre le bal avec des riffs plutôt métal et des cassures divines, Aura installe une ambiance puis la déchire pour en créer une autre, c'est en tout point magistral, la rythmique est trés organique, les guitares s'amusent et nous promènent dans un espace dont elles traces les frontières. Les éructation de "Timeball" assaillent nos oreilles, Aura nous avait convaincu en un titre et voilà qu'ils remettent tout en jeu avec un chant particulier... Les quelques murmures et lignes mélodiques (plus présentes sur "Cemetary") ne suffiront pas à charmer les amateurs de rock peu habitués à ce genres de braillements. Moi, j'ai succombé, cela colle parfaitement à l'intensité et au sentiment de rupture permanente qu'expriment les instruments. "Cemetary" est un titre de facture classique (enfin, tout est relatif), trés rock, trés punk, ses bases sont plus claires, le groupe a voulu prendre moins de risques mais étant donné que les parties vocales sont moins bien tenues, c'est le titre que j'apprécie le moins... Pour nous remettre de ces premières émotions et pour éviter de nous enterrer sous les riffs dévastateurs "Red letter day" pose des accords et des notes qui relaxent nos esprits. C'est avec "Breach of strings" que la triture recommence, les médiators vont chercher nos tripes et les remue doucement, hypnotisé, on ne peut faire autrement que de relancer Girls love rough boys. On n'est qu'à l'aube de la vie de ce groupe, vivement la matinée...