Metalcore "chrétien"... sérieusement, il fallait la sortir celle-là. Surtout que maintenant que quarante groupes se sont engouffrés dans ce filon marketing typiquement US et surtout bien juteux, on n'est pas prêt d'arrêter de se farcir des combo de joyeux gueulards bien énervés revendiquant d'aller à la messe tous les 36 du mois. August Burns Red est, au même titre que les Haste the Day et autres The Chariot, ce qui se fait de mieux (ou de moins mauvais c'est selon) dans ce genre par ailleurs ultra-hyper-mega balisé : le metalcore (chrétien). Et avec un Messengers au titre déjà... prophétique mais qui fait presque peur, les ricains font le boulot. Et plus que convenablement.
Une attaque à gorge déployée ("The truth of a liar"), de la profondeur dans les riffs (hum...), de la percussion dans le pilonnage rythmique, la mise à feu est plutôt pas dégueu, d'autant que la suite est elle aussi d'un calibre plutôt honorable ("Up against the ropes"). Mais c'est surtout avec "Back burner" que les August Burns Red balancent leur première ogive sur la platine. Là, autant dire que ça retourne quand même les cervicales. Et quand le groupe récidive l'instant d'après avec "The blinding light", surpuissant, propre, net et sans bavure (Zahia D. si tu nous lis...), forcément, on ne décroche pas tout de suite. Si ça reste trop clean et policé tant ça sonne un peu trop... bah comme tout le monde, il n'en reste pas moins que quand les gaziers décident de cogner ("Composure", "The eleventh hour"), ça martèle quand même bien comme il faut.
Façon Caliban vs Unearth vs "toute une tripotée de formations similaires même qu'on ne se souvient jamais les noms", le groupe rentre dans le gras en y allant gaiement, délivre quelques passages mélodiques pas trop moches ("Black sheep"), eux-mêmes entrecoupés de quelques séquences de grosse marave métallique. Lourd, à tous points de vue ("An american dream", "Redemption" avec une dose de recul frisant le zéro absolu), mais garnie d'une bonne plâtrée de titres rentre-dedans et couillus, malgré quelques clichés un peu niais ("The balance"), August Burns Red, ça a beau être toujours un peu la même chose (en même temps on cause metalcore donc bon), le rendu final est quand même des plus efficaces. Bref, il n'y a plus qu'à arrêter les frais avec le délire chrétien et on est (presque) bon.
Métal >
August Burns Red > Chronique LP / Messengers
LP : Messengers
Label : Solid State Records
Solid State Records (486 hits)
Date de sortie : 19/06/2007
Up Against The Ropes
Back Burner
The Blinding Light
Composure
Vital Signs
The Eleventh Hour
The Balance
Black Sheep
An American Dream
Redemption
Note : les commentaires appartiennent à ceux qui les ont postés. Nous n'en sommes pas responsables.
Dans la rubrique August Burns Red
Chronique LP : Phantom anthem
Chronique LP : Rescue & restore
Chronique LP : Leveler
Chronique LP : Constellations
Infos sur August Burns Red

> Lire la dépêche

> Lire la dépêche

> Lire la dépêche

Et ça tu connais ?
Rubrique :
Caliban
Les piliers du HardCore allemand...
Rubrique :
Haste the Day
Metalcore sous influence divine (ou pas)...
Liens pour August Burns Red
augustburnsred: MySpace (318 hits)
August Burns Red discographie sélective
lp :
Death below
...
lp :
Guardians
...
ep :
Phantom sessions
...
lp :
Phantom anthem
...
lp :
Found in far away places
...
cddvd :
Foreign & familiar
...
lp :
Rescue & Restore
...
lp :
Leveler
...
lp :
Constellations
...
lp :
Messengers
...
August Burns Red dans le magazine
Numéro :
Mag #30
Et voilà le 30ème numéro de notre Mag ! Que le temps passe vite... En tout cas on prend toujours autant de plaisir à le confectionner et on a hâte de fêter numériquement nos 20 ans avec toi pour le #31 ! En attendant, tu peux retrouver Mogwai en couverture, en interview, en live report et en chronique dans ce nouveau numéro qui laisse également la parole à....
Liens Internet
- La Grosse Radio : le site de La Webradio Rock
- musik-industry.com : webzine rock/métal/ciné
- Sefronia : des tonnes de chroniques !