C'est en Californie et en 1998 que 5 lascars forment Retribution, Alex (chant), Brandon (batterie et chant), Chris (basse), Dan et Travis (guitares) changent rapidement de nom pour Atreyu, un nom emprunté à un jeune guerrier du Pays Fantastique de L'Histoire sans fin. Après un EP démo (Visions), ils en sortent un autre plus consistant en 2001 (Fractures in the facade of your porcelain beauty ). Ils signent chez Victory Records pour un premier opus sorti en 2002 (Suicide notes and butterfly kisses). En 2003 Marc remplace Chris à la basse et bosse donc sur l'album The curse qui déboule en 2004 et amène le groupe sur le devant des scènes internationales (ils jouent entre autres avec les Deftones). Ils enchainent avec A death-grip on yesterday en 2006 et signent un deal avec RoadRunner pour le monde (sauf les Etats-Unis), sans prendre de vacances, ils enregistrent Lead sails paper anchor juste avant de partir avec KoRn sur le Family values tour 2007.
Infos sur Atreyu
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Evènements sur Atreyu
Liens pour Atreyu
- atreyurock.com (273 hits)
- atreyu: MySpace (299 hits)
Atreyu discographie sélective
compil :
The pronoia sessions
...
lp :
The beautiful dark of life
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lp :
Baptize
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lp :
In our wake
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lp :
Lead sails paper anchor
...
Atreyu dans le magazine
Numéro :
Mag #35
Mass Hysteria est en couv de notre nouveau mag ! Les furieux ne sont pas les seuls à être interviewés puisque tu peux également lire les réponses à nos questions de Frank Turner, Therapy?, Mia Vita Violenta, Seeds of Mary et Bukowski.
Liens Internet
- Coreandco Webzine : Le zine qui en veut en-core...
- Prévention Audio : Prévention Audio
- Les acteurs de l'ombre : webzine éclectique sur le métal
Métal > Atreyu
Biographie > Atreyu
Atreyu / Chronique LP > In our wake
La vie d'Atreyu n'est pas un long fleuve tranquille et si c'est davantage à la mort que l'on pense en découvrant l'artwork de ce nouvel opus, le groupe démontre en 12 titres qu'il est en pleine forme et toujours prêt à faire évoluer sa musique. Si on s'est habitué à leurs grosses mélodies vocales, on doit désormais aussi faire avec des instrus qui oscillent entre leur métal natal et un power rock en vogue ("Safety pin", "No control", "Super hero") et je dois bien avouer avoir du mal avec certaines de ses parties, certes travaillées (hop le petit sample, hop le break qui relance sur du bourrin) mais pour beaucoup trop lisses et ne cadrant pas avec l'image sonore que je me fais encore du combo. Quitte à les voir explorer d'autres pistes, je préfère quand ils intègrent un peu de flow hip (hop "Blind deaf & dumb") ou quand ils se la jouent "lover" avec un titre très clair et calme sans être putassier ("Terrified"). Bref, Atreyu a conservé quelques vieux bons trucs (des riffs tranchants, du solo, du boulot sur les ambiances) mais est allé un peu trop loin dans l'arrondissage d'angles, ils vont donc se retrouver le cul entre deux chaises, celle du métalcore incisif et sans concession et celle d'un rock-métal qui fait de l'œil à un public moins exigeant, une position instable qui pourrait être fatale.
Publié dans le Mag #35
Atreyu / Chronique LP > Lead sails paper anchor
Bien que débarquant dans une grosse écurie (RoadRunner) avec une grosse production (John Feldmann producteur de the Used, The Matches, Lostprophets... et Andy Wallace, pro du mixage connu notamment pour son travail avec Sepultura, Nirvana, RATM, SOAD, Foo Fighters...), Atreyu a quelque peu calmé le jeu, axant son émo-core davantage sur la recherche de mélodies percutantes et d'un son qui claque. L'intro (et le titre évocateur) de "Doomsday" avec solo et chant poussé ne sont qu'une accroche explosive pour les amateurs d'un métal core où les parties harmonieuses n'auraient pas le droit de citer. En effet, sur Lead sails paper anchor les refrains sont souvent (tout le temps ?) propices aux envolées doucereuses pour contraster avec des couplets assez bourrins où vient régulièrement se placer un solo. On a donc un album très homogène mais qui nous laisse assez peu de surprise, sortons quand même quatre titres (un tiers donc) de ce beau digipak. "Can't happen here" permet à John Feldmann de changer de casquette, de producteur, il se remet le temps de quelques lignes de texte dans la peau du chanteur qu'il est au départ (celui de Goldfinger) pour accompagner Alex le temps d'un titre où guerre et religion s'entrechoquent. Sur "Blow", c'est Josh Todd (de Buckcherry) qui place sa voix plus aigüe, le mélange des deux tons est assez intéressant. "Lead sails (and a paper anchor)" fournit à l'opus son nom, c'est un slow ou en tout cas un morceau tout calme qui pourrait faire un carton dans les booms nord-américaines, dommage que le groupe ne s'énerve pas sur la fin, ça aurait pu être sympathique, au lieu de ça, on a une fin où le silence s'installe peu à peu... Ca devrait être la fin de l'album mais le combo a placé un titre en bonus... Pour nous, c'est le "Clean sheets" de The Descendents qui est repris, enregistré par d'autres, le titre manque un peu de patate à côté des autres mais c'est toujours agréable de revenir dans le passé... A noter qu'outre-Atlantique, c'est une autre cover qui clôt la galette, Atreyu livrant alors sa version de "Epic" de Faith No More.
Contrairement à l'image de l'artwork, le navire Atreyu ne sombre pas, il vogue tranquillement sur la vague métalcore.