Asylum Pyre-Call me inhuman Pour ne rien te cacher, on reçoit de nombreux disques de groupes qui évoluent dans la veine de Within Temptation et, tu l'auras remarqué, on en chronique très peu... La faute à un manque d'originalité (souvent), au sentiment d'opportunisme (oui, c'est subjectif) ou à une production médiocre (parfois), et quelques-uns passent au travers de notre sulfateuse et arrivent dans nos pages. C'est le cas du cinquième album d'Asylum Pyre, la prod est béton, le groupe joue depuis plus de 15 ans et se permet des incursions dans bien d'autres styles que le classique "metal avec une voix féminine", allant chercher du poids du côté du power et de l'incisivité du côté du heavy. Les musiciens s'en donnent à cœur joie même si les chants ne prennent pas vraiment de risques et plombent parfois les bonnes idées instrumentales (les pénibles relance de "Fighters", la faiblesse mélodique de "Sand paths" et je ne sais trop penser de "Happy deathday"). Le combo a clairement misé sur l'efficacité comme la volonté de mettre dans sa poche le public en lançant de bonnes vibes et de grandes vagues qui l'emportent là où le groupe veut aller ("Virtual guns", "There, I could die", "The nowhere dance").