Asking Alexandria sort un album éponyme, un album rouge, rouge comme la couleur du carton que le groupe mérite pour les photos du livret, les gars jouent la carte "beaux gosses", n'aidant pas en cela le métalcore qu'ils défendent à se défaire de l'image que certains lui donnent. Et avec des morceaux comme "Hopelessly hopeful" ou "Under Denver", c'est même sans espoir tant c'est atroce de mièvrerie. Pourtant, leur chanteur Danny Worsnop est revenu aux affaires et le combo cherche toujours à travailler avec d'autres sonorités, un peu d'électro, quelques effets, laissent ici un peu de place au rappeur BingX (trop peu utilisé pour donner de l'intérêt à "Empire") mais peine perdue. Les petits "plus" (l'acoustique "Vultures") ne peuvent rivaliser avec les gros "moins" au rang desquels je ne comprends toujours pas le son de basse (ou son mixage ?), ultra saturé et lourd, il est inaudible et vient saloper bon nombre de parties en tentant d'alourdir le propos en rajoutant un bourdonnement/grésillement qui peut t'interroger sur le faire de faire changer tes enceintes ou ton casque. Dommage parce que Asking Alexandria a des qualités et de bonnes intentions mais quand on joue dans la cour des grands, on ne peut pas faire autant d'erreurs.
Publié dans le Mag #32