Apocalyptica - S/t Le Hellfest étant pour bientôt, c'est l'occasion pour nous de revenir sur certains artistes, ou plutôt sur certains albums non-chroniqués jusqu'alors sur le W-Fenec, toujours en attente de rattrapage rédactionnel. En septembre dernier vous avez eu la chance de lire la chronique du dernier Apocalyptica, 7th symphony, et aujourd'hui nous revenons sur l'album éponyme des finnois, sorti en 2005.
Groupe phare de la scène heavy metal finlandaise grâce à l'originalité des instruments choisis, des violoncelles osons le rappeler (et espérons que vous le saviez déjà, tout de même...), Apocalyptica a marqué la dernière décennie de l'histoire du metal. Grâce aux finlandais, le genre connaissait alors un renouveau grâce à cette alliance d'instruments classiques avec le heavy metal traditionnellement interprété par le combo guitares, basse, batterie. Depuis, d'autres ont innové à leur manière, comme My Own Private Alaska en alliant la beauté céleste du piano et un chant screamo, mais ceci est une autre histoire et d'un autre genre musical. Ici, l'album Apocalyptica mélange avec plus ou moins de réussite des morceaux 100% instrumentaux, des reprises et des compositions originales soutenues au chant par trois invités (Lauri Ylönen de The Rasmus sur « Life Burns », la française Manu de Dolly sur "En vie", et Ville Valo de HIM avec de nouveau Ylönen sur "Bittersweet").
C'est, je dois le dire, le seul album d'Apocalyptica que je réécoute fréquemment du fait de la diversité de ses pistes. Mélodieux ("Misconstruction", "Bittersweet", "Quutamo"), puissant et épique ("Fisheye", "Life Burns", "Fatal Error", "En vie"), cet éponyme est un indispensable et détenteur de quelques morceaux parmi les plus appréciés du groupe.