Quintet death metal à l'imagerie viking plus que revendiquée, Amon Amarth, nom emprunté à la mythologie de Tolkien (auteur de la trilogie du Seigneur des Anneaux et de Bilbo le Hobbit), est à la Suède ce que le pack du XV de France pourrait être au métal. Cinq musiciens plus massifs les uns que les autres qui ont su mettre à profit leur originalité pour gravir patiemment les échelles du succès. Ce n'est que 4 ans après la formation du groupe, en l'an de grâce 1996, que leur premier effort discographique voit le jour. La signature chez Metal Blade et la sortie de leur deuxième méfait fait décoller leur popularité en 1998.
Cumulant vie professionnelle et statut de musicien reconnu, ils persévèrent et leurs efforts payent par la sortie de trois albums en trois ans : The avenger en 1999, The crusher en 2001 et enfin Versus the world en 2002 qui aura fini d'achever le peu d'anonymat qui leur restait. Désormais musiciens à plein temps, ils vont pourtant exploiter jusqu'à la moelle leur musique aussi simple qu'attrayante en sortant deux albums plutôt décevants,Fate the norms en 2006 et With Oden on our side en 2006. Cette même année le groupe succombe à la mode du DVD live pour une réelle démonstration de ce qu'Amon Amarth est capable de proposer en live. Une puissance phénoménale et des mélodies entêtantes qui seront exploitées pour le meilleur avec la sortie en 2008 de Twilight of the thunder god. En 2009, le groupe fera la tournée des festivals de l'été avec notamment le Hellfest ou le Wacken Open Air...
Infos sur Amon Amarth
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Amon Amarth discographie sélective
lp :
The great heathen army
...
Amon Amarth dans le magazine
Numéro :
Mag #53
On les adore depuis toujours donc voir Nostromo en couverture avec une longue interview, c'est évident ! Dans ce numéro 53, tu trouves d'autres interviews sympas comme celles deGliz, ADULT., ACOD, Lenine Renaud, Demago, Grade 2, Phil Lageat (le boss de Rock Hard qui nous parle de la Bible Hellfest), Red Mourning et La Piéta.
Liens Internet
- Coreandco Webzine : Le zine qui en veut en-core...
- liabilitywebzine.com : webzine rock
- Lords of Rock : webzine pop rock suisse
Métal > Amon Amarth
Biographie > Un seul groupe pour les gouverner tous
Amon Amarth / Chronique LP > Berserker
Alors là les gars, je suis chaud. Chaud au point de chroniquer du Amon Amarth dans ce n° 38 alors qu'Amon Amarth était au sommaire du n° 37 du magazine aux grandes oreilles. Et tu sais quoi ? Depuis leur live The pursuit of vikings et la sortie de Berserker, nouvel album studio, en mai dernier, rien n'a changé, et ce dans le bon sens du terme ! Car Amon Amarth est et demeure cet énorme rouleau compresseur qui dévaste tout sur son passage. Et les 35 secondes de la romantique intro acoustique de "Fafner's gold", ouvrant le disque, laisseront place à la puissance de feu du combo suédois pendant près d'une heure. Le chant guttural de Johan Hegg est frontal, le basse/batterie est oppressant et les mélodies croisent des riffs puissants. Amon Amarth reste fidèle à sa ligne de conduite, conjuguant morceaux plus ou moins rapides mais toujours épiques dans un style death mélodique dont il maîtrise de bout en bout les codes et les artifices, et sur fond d'histoires et d'imagerie viking. Ce onzième album renforce le statut de leader d'Amon Amarth dans le style, mixant maîtrise totale de l'exercice et grosse production. Gare aux drakkars pendant tes vacances à la plage !
Publié dans le Mag #38
Amon Amarth / Chronique LP > The pursuit of vikings
Clairement, le viking/death/melodic/metal n'est pas un style qui a bonne presse dans ma discothèque. Je crois même n'avoir aucun disque de ce genre dans ma collec'. Sauf que j'aime bien Amon Amarth. Pourquoi ? Peut-être que j'étais dans de bonnes dispositions quand j'ai écouté Surtur rising et notamment l'excellent "War of the gods" qui ouvre le skeud, et que ça m'a marqué. Il se trouve que j'ai eu par la suite l'occasion de les voir deux fois en live, et j'ai trouvé ça très bien. Musicalement et visuellement (je vois encore ce putain de drakkar sur scène au Sonisphere 2013 !). Donc quand j'ai reçu dans ma boîte aux lettres un exemplaire de The pursuit of vikings, album live, l'occasion était trop belle.
D'autant plus qu'Amon Amarth ne rigole pas avec la marchandise en proposant le live intégral de sa prestation au Summer Breeze en audio et en vidéo, ainsi qu'un docu de 100 minutes sur la carrière du groupe qui vient de fêter ses 25 ans d'existence. Concernant le DVD live, Amon Amarth donne accès à 128 minutes d'une prestation de haute volée. Le son est dantesque, la qualité visuelle (tant le footage que la pyro et le lightshow) est nette est sans bavure, et la prestation du groupe est époustouflante. Le groupe pioche dans quasi toute sa discographie (en mettant en avant Jomsviking, dernier album studio) pour présenter une set list qui défonce. La bande de Johan Hegg a mis les petits plats dans les grands en proposant une scénographie digne des plus grands (Iron Maiden en tête), et le groupe est clairement à son avantage sur l'immense scène du Summer Breeze. Et bien que le frontman ne soit pas très communicatif, on se dit que le death mélodique des cinq Suédois se suffit à lui-même pour que l'auditeur/spectateur passe un aussi bon moment que le public du festival complètement acquis à sa cause (et très certainement mis au courant que le concert serait enregistré !). Et même si, encore une fois, ce style n'est pas celui dont je raffole, quelle claque ! Les mecs ne font pas semblant, ils donnent tout ce qu'ils ont et deux heures plus tard, nous voilà rassasiés !
Je ne vais pas m'attarder sur la version CD, dont la restitution sonore du live est de grande qualité et identique à celle du DVD. Et pour ce qui concerne le DVD accompagnant le live (audio et vidéo), il s'agit d'un documentaire (non sous-titré dans la version en notre possession) sur l'histoire du groupe, ses influences, ses débuts, son univers, le tout richement documenté et avec la participation des membres du groupe, leurs proches et leurs fans. Indispensable pour l'aficionado, et toujours intéressant pour l'amateur de rock en général.
Tu l'auras compris, The pursuit of vikings (également dans une version deluxe agrémenté d'un autre live "secret" sur une plus petite scène du Summer Breeze Open Air avec des morceaux plus confidentiels) est une sacrée aubaine pour les amateurs de sensations fortes et les amateurs du genre. La qualité exceptionnelle de la restitution sonore et visuelle mérite assurément de se pencher sur la question de ce mastodonte du death mélodique.
Amon Amarth / Chronique LP > Twilight of the thunder god
Ne vous fiez pas à la popularité grandissante d'Amon Amarth, les Suédois ont un long passé discographique derrière eux et Twilight of the thunder god n'est autre que leur huitième album. 10 titres et toujours cet univers viking qui leur est propre, cette imagerie que le groupe nourrit continuellement au travers de leurs concerts, artworks... Annonçant l'arrivée du dieu du tonnerre, cet album marque un retour à l'efficacité et à la puissance dont le quintet avait fait preuve avant la sortie de leurs deux précédents albums, copie conforme de ce qu'ils avaient pu proposer les années précédentes. Le mid-tempo est donc à l'honneur, pour une alchimie batterie-guitare quasi parfaite. Tout en jouant sur la violence incarnée par la voix caverneuse de Johan Hegg, les mélodies restent l'élément principal de leurs compositions, portées par les harmonies des deux guitaristes. Pour peu que l'imagination prenne le dessus et on se croirait facilement en pleine bataille d'inspiration Braveheart, du côté des viking bien-sûr. Un thème récurent que l'on doit à la passion débordante que le vocaliste voue à ces histoires et aventures ancestrales. N'empêche, ça colle parfaitement au côté épique des compositions de Twilight of the thunder god. La palme du genre pour "Embrace the endless ocean", où les cordes d'Apocalyptica ajoutent au solennel du titre. Même si "Where is your god" jour sur un registre plus rapide, le mid-tempo demeure le fil rouge de cet album ("Guardians of Asgaard", "Varyags of miklagaard").
Plongeant dans l'univers d'Amon Amarth par une porte d'entrée plus que réussie ("Twilight of the thunder god"), le voyage se poursuit dans une réelle homogénéité. À chaque titre son histoire, à chaque titre sa propre couleur, sur fond de métal aventureux et voilà ce que ce huitième album des Suédois réussit à (re)produire une atmosphère épique, inquiétante et mélodique relevée par des invités de choix.