Alors là les gars, je suis chaud. Chaud au point de chroniquer du Amon Amarth dans ce n° 38 alors qu'Amon Amarth était au sommaire du n° 37 du magazine aux grandes oreilles. Et tu sais quoi ? Depuis leur live The pursuit of vikings et la sortie de Berserker, nouvel album studio, en mai dernier, rien n'a changé, et ce dans le bon sens du terme ! Car Amon Amarth est et demeure cet énorme rouleau compresseur qui dévaste tout sur son passage. Et les 35 secondes de la romantique intro acoustique de "Fafner's gold", ouvrant le disque, laisseront place à la puissance de feu du combo suédois pendant près d'une heure. Le chant guttural de Johan Hegg est frontal, le basse/batterie est oppressant et les mélodies croisent des riffs puissants. Amon Amarth reste fidèle à sa ligne de conduite, conjuguant morceaux plus ou moins rapides mais toujours épiques dans un style death mélodique dont il maîtrise de bout en bout les codes et les artifices, et sur fond d'histoires et d'imagerie viking. Ce onzième album renforce le statut de leader d'Amon Amarth dans le style, mixant maîtrise totale de l'exercice et grosse production. Gare aux drakkars pendant tes vacances à la plage !
Publié dans le Mag #38