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Hors-série :
Hors Série Hellfest 2023
Cette année, on a anticipé ! Comme on savait qu'on ferait un "Hors Série Hellfest", on a préparé le travail en amont... Et même si on n'a pas eu le temps de faire tout ce qu'on voulait, après de longues journées de boulot, on te livre 666 pages sur l'édition 2023 du festival ! Depuis le tremplin Voice of Hell jusqu'aux MainStages en passant par le Warm Up, le market, les DJs, le Cult, la HellStage... on te propose un voyage au festival de l'Enfer. Pour accompagner les 3 récits, tu trouveras des centaines de photos et une vingtaine d'interviews !
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On ne s'est pas encore franchement remis de Fourth reign over opacities and beyond que le "duo" Acod nous remet une petite torgnole, comme ça, en passant. Elle se présente sous la forme d'un EP (3 titres) qui pourraient correspondre à des "détails" de l'album précédent, comme si on zoomait sur quelques aspects de leur personnalité. Dans la droite lignée du LP, on a donc du rab plutôt orienté black bien sûr. Pourquoi ne pas avoir mis ces compostions sur l'album ? Peut-être étaient-ils parfois trop proches d'autres morceaux comme les textes (en français) samplés de "The hourglass slave" et "Cryptic curse" qui peuvent faire écho à celui de "Fourth reign over opacities and beyond" ? Peut-être ont-ils été jugé trop frontaux (malgré ses finesses - quelle belle ligne de basse - "The mask of fate" a tendance à taper tout droit) ? Peut-être que le groupe a trop de talent et n'a pas voulu saturer l'auditeur avec un opus trop long qu'il aurait fini par ne pas vraiment écouter ? En tout cas, Cryptic curse permet de prolonger le plaisir d'écouter Acod dans d'excellentes conditions, même si on ne dispose que d'un quart d'heure ! Ça fait aussi reparler du groupe avant son passage au Temple Hellfest vendredi midi, on y sera !
Acod / Chronique LP > Fourth reign over opacities and beyond
Malgré les embûches (changements de line-up, changement de label, Covid...), Acod poursuit son plan, ils ne sont plus que deux, ont réussi à bosser avec un fonctionnement assez particulier (Fred écrit les textes, Jérôme les musiques, des potes les rejoignent sur scène) et présentent la suite de leur promenade en enfer : Fourth reign over opacities and beyond. C'est la deuxième des trois parties de l'histoire, une partie très ambitieuse qui, en plus de nous servir de guide dans les limbes, tente de faire la synthèse du black et du death.
Bien qu'averti de la qualité du combo, The divine triumph avait réussi à m'impressionner, je ne le suis plus pour cet opus (la routine) qui ne choisit pas son style et marie les chapelles métal sur l'autel du tout puissant. Parce qu'on pourra dire ce qu'on voudra, quelle énergie ! On a beau être entraîné dans les tréfonds, le groove et les trouvailles (les samples, le synthé, une ligne de basse ...) nous redonnent constamment le sourire et l'envie de poursuivre l'aventure. Une expédition encore un peu plus "black" qu'auparavant, même si les adorateurs de ce métal noir trouveront les Acod trop mélodiques, aériens ou "lents" à leur goût. Quand tu as ce genre de nappes de piano, ce style de chant, et des rythmiques aussi pointues, ça ne peut être qualifié autrement. Le mixage a d'ailleurs été réalisé par un cador (Linus Corneliusson qui bosse aussi avec Ihsahn et Dimmu Borgir mais aussi Leprous ou Amorphis), la prod' est ultra léchée, rien à redire sur toute l'équipe technique qui a tout fait pour que ça bute. Difficile d'extraire des titres de l'ensemble tant l'album forme un tout cohérent et massif mais j'ai une petite préférence pour "Fourth reign over opacities and beyond" et son prêche, le texte déclamé en français nous plonge un peu plus dans l'ambiance, et les différents apports des instruments de musique qui tournoient autour des mots sont juste impeccables. Le "Through the astral door" qui lui est enchaîné est pas mal non plus avec une fin qui fait fatalement penser à un requiem, la catabase gagne en intensité et si les premiers morceaux sont pas mal non plus, la fin de l'opus est clairement d'un niveau exceptionnel.
Tu n'es pas encore rassasié par le talent d'Acod ? Tu devrais te faire plaisir dans les mois à venir, avec, outre des concerts, la sortie d'un EP d'inédits (qui auraient pu paraître sur cet album) et la fin de la trilogie infernale. Amène !
Marche après marche, Acod poursuit son ascension et si c'est celle des ténébreuses abysses qui nous est proposée pour entamer l'expédition dans The divine triumph, c'est bien vers les sommets que chaque composition les mènent. L'obstacle que représente la séparation avec leurs deux guitaristes (JB & Chris) n'a pas tant ralenti les Marseillais qui se sont faits de nouveaux amis (au moins en studio) en la personne de Matt (guitariste de Nightmare) et Richard (spécialiste des arrangements et des samples, déjà à l'œuvre chez Tamtrum par le passé). Idem pour la signature surprise chez Jive Epic (Kyo, Empyr, Indochine, Maître Gims, Pascal Obispo ou Black M !) qui pouvait laisser craindre un arrondissement des angles, à l'écoute de l'opus, on est rassuré et le trio va pouvoir partir sereinement à la conquête du monde via Sony.
Parce que ce n'est pas moins le monde que vise désormais Acod, ils ont triomphé de celui des Dieux, reste celui des hommes et tous ceux qui vont les entendre risquent d'être rapidement aussi convertis que je le suis. Et même si j'adorais leurs côtés mélodiques (ils ont quasiment tous disparus, cette voie était tracée depuis le trois titres numérique Inner light), ils ne me manquent pas, tant les orchestrations donnent du volume à ce nouveau Acod (qui a d'ailleurs changé de logo, celui-ci étant plus réussi que le précédent, et oui, c'est presque un ambigramme !), leur death bien trempé se colore de quelques ambiances black grâce aux samples et à l'ultra-présence des growls, étant donné la richesse rythmique des morceaux ("Omnes tenebrae", "Beyond depths"...), le groupe garde une dynamique diabolique et les quelques temps de répit ne présagent que le chaos qui finit fatalement par nous tomber sur la gueule.
Bien qu'amoindri numériquement, Acod réussit à se développer, à trouver de la hauteur comme de la profondeur pour véritablement mériter sa comparaison avec Gojira ("Between worlds", le début de "Sleeping shores"...) en proposant sa version personnelle d'un death moderne et percutant. Ayant reçu le disque en juin, c'est pour moi, l'album de l'été, pour toi qui le découvre depuis fin août, c'est l'album de la rentrée, c'est pas mal non plus ... en attendant de le revoir au sommet des habituels classements annuels cet hiver.
Avec son entrée en matière Gojiresque, Acod se rappelle à notre bon (et frais) souvenir puisque peu de temps nous sépare de l'EP qui avait titillé nos oreilles voilà quelques mois (Another path...). Si tu ne te l'étais pas procuré, rien de grave puisque l'intégralité de ses titres se retrouvent ici, l'ordre n'est pas le même mais leur intégration avec les autres morceaux est bien réussie, l'excellente qualité des 5 titres s'étend et s'entend sur les 13 d'II the Maelstrom.
J'ai déjà dit pas mal de bien d'Another path..., tu peux aller relire l'article et il va falloir ajouter quelques bonnes choses encore. Déjà, côté artwork, le groupe a progressé, le choix est moins malheureux même si on est encore très loin de la qualité des pochettes du moment (surtout dans le death et le métal qui tabasse où certains rivalisent de classe). Comme quoi, avoir un artiste de renom (Vasco a bossé pour Keep of Kalessin, Slayer, Dark Funeral, Dimmu Borgir...) ne fait pas tout, m'enfin, chacun ses goûts. Côté musique, et encore une fois, c'est ce qui prime largement sur tout le reste, faut vraiment être du côté des éternels grincheux pour trouver à redire sur cet album qui allie puissance et efficacité, savamment dosé pour être aussi homogène que diversifié. Le groupe en lui-même est capable de jouer dans les registres les plus sombres (avec des parties growlées du plus bel effet) comme les plus aériens (grâce à quelques petites mélodies bien senties). Pour varier les ambiances, Acod est allé chercher du côté de quelques instrumentations au moment d'arranger ses titres, comme ce violon sur "Cold", ou a demandé à leur producteur de participer à "Unleash the fools", il se trouve que l'homme derrière les manettes est Shawter (Dagoba), c'était donc assez "facile" de l'intégrer dans ce titre. Ce n'était peut-être pas la même mayonnaise pour Bjorn Strid (Soilwork) qui apporte un peu plus de relief à "Ghost memories" avec des chants alors très tranchés qui se répondent sur une rythmique lourde et un peu simpliste en apparences. Le résultat risque de ne pas plaire à tout le monde tant ce morceau dévie un peu de la ligne tracée le reste du temps par Acod.
Amateur de death ouvert, il est temps de plonger dans le Maelstrom des Marseillais qui sont aujourd'hui au meilleur de leur forme. C'était attendu mais ce troisième album d'Acod est bel et bien l'une des sensations métal de l'année. A savourer.
Après 2 albums, Acod repasse par la case EP pour refaire parler de lui et enchaîner dans les meilleures conditions sur un troisième LP. Enregistrés par Shawter (chanteur de Dagoba), ces 5 titres sont de fort belle facture, la production fait honneur aux qualités techniques des six Marseillais qui grandissent dans l'ombre de Gojira (référence désormais obligatoire) depuis maintenant quelques années. Amateur de métal "à l'ancienne" avec bourrinage et puissance, le combo donne beaucoup de relief à ces morceaux par la présence vocale de ses 2 chanteurs qui, en plus, varient suffisamment leurs chants pour ne pas tourner en rond. Les rythmes sont également très diversifiés et nous malmènent d'un bout à l'autre de cette vingtaine de minutes pas franchement de tout repos. Another path... est certainement la bonne voie pour être percutant sans être caricatural ou comment proposer à partir d'un style longtemps enfermé dans ses codes un métal résolument moderne.
Seul bémol finalement de cette petite galette : l'artwork qui est très très décevant (et très peu engageant). Et pendant qu'on y est, vous avez pas un pote capable de vous faire un bel ambigramme ?
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