On ne s'est pas encore franchement remis de Fourth reign over opacities and beyond que le "duo" Acod nous remet une petite torgnole, comme ça, en passant. Elle se présente sous la forme d'un EP (3 titres) qui pourraient correspondre à des "détails" de l'album précédent, comme si on zoomait sur quelques aspects de leur personnalité. Dans la droite lignée du LP, on a donc du rab plutôt orienté black bien sûr. Pourquoi ne pas avoir mis ces compostions sur l'album ? Peut-être étaient-ils parfois trop proches d'autres morceaux comme les textes (en français) samplés de "The hourglass slave" et "Cryptic curse" qui peuvent faire écho à celui de "Fourth reign over opacities and beyond" ? Peut-être ont-ils été jugé trop frontaux (malgré ses finesses - quelle belle ligne de basse - "The mask of fate" a tendance à taper tout droit) ? Peut-être que le groupe a trop de talent et n'a pas voulu saturer l'auditeur avec un opus trop long qu'il aurait fini par ne pas vraiment écouter ? En tout cas, Cryptic curse permet de prolonger le plaisir d'écouter Acod dans d'excellentes conditions, même si on ne dispose que d'un quart d'heure ! Ça fait aussi reparler du groupe avant son passage au Temple Hellfest vendredi midi, on y sera !
Publié dans le Mag #56