A l'origine trio devenu quartet après plusieurs changements de line-up, 8Control est né en 1997 du côté d'Albi. Influencé à la fois pas la scène hardcore New Yorkaise et Suédoise, le groupe se cherche un peu pendant 3 ans avant de définitivement fixer sa ligne musicale directrice : ouvertement hardcore. A la rentrée 2000, la première démo trois titres: Teaching a new science... part #1 est enregistrée. Suivent des dates avec Romeo is Bleeding ou Inside Conflict et septembre 2001, le groupe remet le couvert en studio (8CONTROL...part #02. Un an plus tard, 8Control met en boîte sa troisième démo : Renaissance et la met en téléchargement gratuit via son site internet. En Fevrier 2003, le label marseillais Disagree Records signe le groupe et sort le MCD French Kiss en janvier 2004. Trois ans plus tard, le groupe enregistre Catharsis Act I et le livre en téléchargement gratuit quelques mois plus tard...
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Et ça tu connais ?
Rubrique :
Romeo is Bleeding
beaucoup d'espoir et un split (RIP)...
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Hatebreed
une référence pour le HardCore US...
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Inside Conflict
Un barrage de hardcore-grind (RIP)...
Liens pour 8Control
- 8control.com: site officiel (282 hits)
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Liens Internet
- Prévention Audio : Prévention Audio
- MusikMania : tabs, paroles, traductions...
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Biographie > Loose control
8Control / Chronique EP > You should have cared
La musique ne doit pas être gratuite, les internautes sont en train de tuer la culture (bouh les gros méchants), on assassine la création (pendez-les haut et cours...)... que d'hyperboles et autres figures métaphoriques complètement abusives n'a-t-on pas lu et entendu lors des tous récents (et acharnés) débats qui ont entouré la, quoiqu'on en dise, très liberticide loi Hadopi. Pour, ou contre, les deux camps s'affrontent par idéologie interposée et au final peut-être que l'on devrait laisser le choix à l'artiste et non au législateur de décider. 8Control a choisi. Les deux derniers EPs en date, le combo Toulousain les a diffusé gratuitement et légalement. You should have cared ici présent "subit" le même sort. Verdict ?
Court... trop court, on a beau vouloir aimer la (cir)concision, le groupe ne propose ici que trois titres de pur hardcore new-school des familles. Alors oui, c'est gratuit donc difficile de faire en plus la fine bouche. Mais quand même, c'est frustrant. D'autant que le résultat est plutôt pas mal troussé au rayon équarrissage sonore. Un "No surrender" chargé en samples de dialogues, deux brûlots hardcore que l'on prend en frontal et qui tranchent dans le gras, You should have cared se limite donc à une petite dizaine de minutes de musique. C'est assez bref on l'a dit, par contre dans l'intervalle, le groupe envoie du bois et découpe des quartiers de viande au hachoir. Plutôt très efficace.
Compact et métronomique dans sa démarche de destruction systématique, "Bad client" est du genre à piétiner son adversaire, quelque soit son gabarit. Du bon gros HxC option boucherie qui fonce droit devant et peut importe si un obstacle se dresse sur sa route en sommes. Riff massif, section rythmique bulldozer, vocaux féroces, le 8Control cuvée 2009 se résume à 2 mots : lourdeur et brutalité. Le côté frondeur est toujours aussi assumé que sur Catharsis Act I et sa suite, mais on a par contre l'impression que les Sudistes ont encore musclé leur jeu. Parce que là, les parpaings qu'on se prend dans les tympans laissent de sacrés traces si jamais on a commis l'erreur de pousser les enceintes un peu trop fort. Résultat, question impact, autant dire que ça secoue pas mal. Et le "No way out" qui conclue (déjà) les débats n'est pas vraiment là pour inverser la tendance. Le groupe enchaîne et pilonne. Et comme au niveau prod, c'est particulièrement béton, au final, You should have cared remet, malgré son format très court, sévèrement les cervicales en place. A quand la suite ?
8Control / Chronique EP > Catharsis Act II
Catharsis Act II ne donne pas l'occasion de perdre son temps, d'entrée de jeu, 8Control a fait sien l'adage selon lequel on ne change pas une formule qui a rapporté un certain succès. Pour faire, court, ceux qui avaient apprécié à sa juste valeur l'Act I, remettront le player à cuire avec ce deuxième épisode des aventures des Toulousains en terre HardCore. Les autres passeront à autre chose, de toutes les façons, c'est gratuit. Dans l'immédiat, "Lentement" met directement les choses au clair, le groupe (a)"mosh" les tympans et balance direct en frontal, un HxC brutal qui fait mal au cheveux. Rythmique ultra-carrée, guitares bien saignantes, le combo s'enferme dans un abattoir métallique et se montre plus que productif. Consciencieux et professionnels, les 8Control se lance dans une belle petite séance de dépeçage auditif à l'ancienne, mais avec un son bien moderne. On pénètre dans "Mon univers" et le groupe fait tout imploser, balançant furieusement son metal burné "Contre un mur". Les articulations craquent, les vertèbres cèdent sous l'impact, les Toulousains parachèvent leur entreprise de démolition à la tronçonneuse et domptent le tout par la puissance d'une double-pédale qui maintient la pression pendant que le chant assure le quotas "hurlement et vociférations rageuses" de rigueur. Fin du premier acte.
Après trois titres bien tranchants, 8Control ralenti la machine le temps d'un "Interlude" qui laisse l'auditeur reprendre son souffle pendant que les zikos règlent le volume tranquillement dans leur coin. "D'un coup d'un seul" remet furieusement les gaz, le rythme s'accélère sensiblement, le hardcore perforant des sudistes est bien carton. Ce deuxième et dernier acte en apporte la confirmation définitive. Changements de rythme, chant en français enflammant le pit lorsque le groupe passe en live (du moins, c'est ce qu'on imagine sans peine), "Tapis dans l'ombre" ne se cache pas et fonce droit dans le tas façon Madball. Evidemment, à la longue ça peut lasser et on se doute bien que pour la finesse et le romantisme, on repassera. Mais pour ceux qui ont envie de s'envoyer une bonne rasade de hardcore primaire, certes un peu répétitif, dans les esgourdes, 8Control fait le travail. Après un premier acte qui faisait déjà bien vibrer les turbines, la petite soeur de la Catharsis (on a les références cinématographiques qu'on mérite... sic) confirme ce qu'on savait déjà du groupe. A savoir que dans un registre hardcore new-school gorgé en testostéronne, le groupe s'impose comme un fier représentant d'une "french touch" qui se porte plutôt bien...
8Control / Chronique EP > Catharsis Act I
8Control / définition made in W-Fenec : gros metal 50% HxC / 50% thrashisant / 100% puissant et vraiment, mais alors vraiment pas content. Le cliché du gros dur tatoué qui beugle dans son micro pendant que le batteur martyrise sa double pédale et que les gratteux envoient du bois, tu connais ? Et bien c'est à peu près ça... ok déjà vu certes, mais ici carrément jouissif. En avant les manettes et c'est parti pour un road-trip métallique sévèrement burné, lourd et furieux à en mettre plein dans les turbines. "Droit devant" marque le programme du candidat 8Control. Les adeptes de la rupture en seront pour leurs frais, ici, on a droit à du brutal qui savate et du bourrin qui défouraille (en même temps, les deux en reviennent au même point). Entre Caliban, Ataxia Hatebreed et The A.R.R.S, le combo toulousain fait simple, fort, rapide et efficace. Du gros blast, une petite séance de concassage de tympans en règle et vlan, dans les gencives de l'opposition. Laquelle est aux abonnées absentes (normal... sic) sur le bien nommé mais néanmoins tonitruant "Nulle part".
Compact, rugueux, agressif et définitivement sans complexe, 8Control bombe le torse, gonfle les biceps, respire un bon coup et sort l'artillerie lourde pour faire parler sa puissance de feu. Gunfights HxC à la Born From Pain, uppercuts sonores façon Kickback, des coups qui pleuvent de toutes parts et viennent tâcher l'ivoire immaculée d'"Un blanc nacré", le groupe passe en mode monochromatique et malgré la répétitivité que suppose le format musical du groupe, celui-ci s'emploie suffisamment pour ne jamais nous laisser une seconde de repit et ainsi se détourner de son objectif... En gros et pour faire court : nous en foutre plein la tronche et nous remettre les idées en place après la grosse mine de la veille. "Hanté" sent la mitraille et la testostérone pendant que le couillu "Sans exception" termine de nous purger le cerveau des derniers neurones déficients. Implacable. Mieux que l'aspro 500 effervescent et la trépanation au marteau et au burin réunis, Catharsis Act I est l'arme secrète idéale pour éviter les dommages collatéraux de la gueule de bois carabinée. Sinon à part ça le groupe pourra aussi se targuer d'être le Radiohead du Hardcore frenchy en mettant son EP en libre téléchargement... et ça, même si ça leur fait une belle jambe de le savoir, ça fait tout aussi du bien par où ça passe.