
Pour la cinquième année consécutive, les ventes de disques physiques ont augmenté en Grande-Bretagne, pas n'importe quels disques car il s'agit des ventes de vinyles!
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Re: Quelle crise du disque ?
Re: Quelle crise du disque ?
Aurelio, je te laisse la parole...
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Re: Quelle crise du disque ?
Terrier : DTC
manque d'intérêt du même public pour tout ce qui arrive de neuf pcq tu comprends, si ça t'arrive pas tout cuit dans la bouche et déjà pré-mâché, c'est trop difficile de te baisser et de chercher à découvrir
manque de travail des structures musicales qui ont de toutes les façons baissé les bras et qui se dirigent tout droit vers l'échafaud.
ne nous méprenons pas, la musique indé est déjà morte.
Re: Quelle crise du disque ?
Terrier : Là-bas.
Durant des années (décennies, même), cela ne choquait personne que sur un disque vendu 20€, la part revenant à l'artiste était au grand maximum de 3€. Les artistes en question étaient contents car ils vendaient leur camelote par wagons entiers et se créaient une sorte de "monopole" sur le marché. C'est peut-être "juste" ce schéma là qui s'effondre depuis l'arrivée d'internet.
Peut-être qu'à la place de quelques centaines d'idoles qui désormais se pètent la gueule, ce sont des (dizaines de) milliers de groupes/artistes, vraiment passionnés, se contentant de rayonner sur un public de quelques centaines d'individus au lieu d'inonder l'ensemble de la population d'une soupe insipide. Cela s'appelle la diversité.
C'est peut-être une position idéaliste mais il suffit de voir le nombre (croissant) de groupes diffusant sous licence libre (type Creative Commons), refusant de s'inscrire à la Sacem, goûtant à la potion RSA/petits boulots/chômage/concerts et qui au final, préféreront que leur musique soit écoutée à l'autre bout du pays ou du globe (et kifferont à mort de donner des concerts dans des petites structures) plutôt que d'espérer recevoir un quelconque dividende, lequel dividende pour exister, devra remplir les poches d'un intermédiaire. Internet, c'est la fin des intermédiaires. Du producteur au consommateur. Et ce qui se passe dans le monde de la musique peut-être extrapolé à l'ensemble de l'économie. Je m'arrête sinon, je vais encore débarquer avec mon revenu de bas / revenu universel / patati patalà...
Concernant le méchant "téléchargement illégal", que je ne cautionne pas (collectionner des octets, je ne vois pas l'intérêt), on peut faire le parallèle avec d'autres situations :
- des agriculteurs qui préfèrent vendre (très) cher des terrains devenus "constructibles" plutôt que de continuer à les cultiver.
- dans certaines régions du globe, des populations préfèrent se rendre au supermarché flambant neuf plutôt que de continuer à cultiver cette même terre qui les faisaient vivre.
- ou prendre sa bagnole pour faire 1km alors qu'une quinzaine de minutes de marche à pieds suffisent.
L'Homme semble être ainsi fait.
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Re: Quelle crise du disque ?
Terrier : DTC
la réalité pure et simple, c'est que le téléchargement a complètement flingué l'industrie et que la génération des 15-20 d'aujourd'hui n'a JAMAIS acheté de musique.
Re: Quelle crise du disque ?
Terrier : Là-bas.
mais, même si mon message précédent peut le laisser penser, je n'applaudit pas des deux mains la situation, j'observe. car parmi les "intermédiaires", il y avait des gens qui faisaient bien leur boulot, à qui cela plaisait et qui eux-même pouvait être des gens intéressants. sauf que leur statut "d'intermédiaire" étant confronté à une nouvelle donne fait que leur statut est voué à disparaître. reste à espérer que les individus (sur)vivront.
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Re: Quelle crise du disque ?
Terrier : Là-bas.
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Re: Quelle crise du disque ?
Lorsque j'étais plus jeune, beaucoup plus jeune, à la naisance du fenec à peu près, je téléchargeais énormément (napster). J'achetais autant que je pouvais de CDs mais je n'avais pas les moyens de rattraper mon retard et d'acheter la discographie de tous les groupes que j'appréciais.
Il y avait également des trucs introuvables à la fnac ou au carrefour de ma ville. J'ai découvert Dredg en téléchargeant TOTALEMENT au hasard Orph sur Napster sur le profil d'un mec qui avait d'autres trucs qui m'intéressaient. C'est une époque ou je n'ai jamais autant téléchargé et jamais autant acheté de CDs en même temps. Une époque ou j'avais plus de temps également !
15 ans plus tard...
Aujourd'hui je trouve que l'abondance tue à petit feu ma passion. C'est génial d'avoir un choix gigantesque mais si on veut acheter tous ces supports, on est obligé de faire des choix drastiques (budgétairement parlant) et c'est un crève coeur. Du coup je ne sais plus trop quoi faire et la solution qui s'est imposé à moi est surement la pire, j'ai arrêté de chercher à découvrir. J’achète les nouveaux cds des groupes que j'écoute depuis plus de 10 ans. Je viens sur le Fenec et je lis qq articles, parfois un mp3 en stream me donne envi d'acheter le cd, parfois j'achète, parfois non.
Ma morale a eu raison de ma collectionite aigüe et je suis guéri du téléchargement musical abondant, abusif, illégal et sans interet (si j'ai écouté 50% de ce que j'avais téléchargé à l'époque, c'est bien le max... et je ne parle pas des bootlegs inaudibles mais qu'il me fallait absolument). Mais j'ai perdu de ma folie et de ma passion dévorante d'antant. Peut-être est-ce juste normal après tout... je ne sais pas. Mais je n'ai plus l'envi de découvrir par moi même et je m'en remet aux avis et conseils qui me sont prodigués autour de moi, au risque d'être moutoniser et de ne pas écouter ce que je pourrais réellement aimer.
La seule chose qui me rassure, c'est que dans ce coin là, il n'y a que des bons conseils :) Alors merci au Fenec et a tous ceux qui le font vivre :)
(N.B. : Oli, tu m'enverras la facture pour la séance de psy? ;) )
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C'est si simple de rendre la vie compliquée...
Re: Quelle crise du disque ?
Terrier : Hesdin 62
Re: Quelle crise du disque ?
Terrier : Là-bas.
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Re: Quelle crise du disque ?
Terrier : Hesdin 62
Re: Quelle crise du disque ?
Pis tu les vois disparaitre un à un au fil du temps, ton conseiller en chef devient les webzines et le web. Tu commences à te rendre compte que ca vaut plus le coup d'acheter en VPC (via les labels directement), pis en même temps t'es gêné parce que tu t'arrêtes presque plus chez le dernier disquaire de ta ville (quand c'est pas un Gibert Joseph, Furet du Nord ou une Fnac). Le système a complètement changé ma bonne dame !
Maintenant, la question c'est : doit-on se rendre à l'évidence? Doit-on évoluer avec le marché de la musique et de l'industrie qui l'entoure (support et matériel de diffusion...)
Moi, j'achète encore du support aujourd'hui car je suis né avec mais maintenant c'est directement à l'artiste dans 30% des cas, 50% de la VPC et 20% chez le disquaire.
Et vous?
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Go Habs Go !
Re: Quelle crise du disque ?
Terrier : Là-bas.
Sinon, j'aurais beaucoup de mal à quantifier la part de chacun des acteurs auprès desquels je me fournis mais pour le neuf, je privilégies directement le groupe ou le label associé... sans oublier les distros voisines, le tout par la magie d'internet. Pour l'occasion, toujours sur le web, (les vendeurs inscrits sur) Discogs joue(nt) un rôle très important (et de façon ponctuelle Amaz*n, Pricem*nister, CD*ndLP). En tout, ça doit représenter 90% des acquisitions, le reliquat étant chopé "à la source" sur les stands lors des concerts, auprès des intervenants qui viennent juste de redescendre de scène...
Et si je procède ainsi, c'est parce que je vis depuis toujours loin de tout ce qui ressemble de près ou de loin à une ville pouvant accueillir un disquaire digne de ce nom. Pourquoi descendre à Lyon ou monter à Besançon (et subir les contraintes liées) quand il est possible de se faire livrer par LaPoste ? Après, j'ose espérer que vivant en ville, j'aurai eu un autre mode de fonctionnement.
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Re: Quelle crise du disque ?
Je me rendais très régulièrement avant vers Jussieu et vers Pigalle, je me faisais un petit trip entre plusieurs boutiques, hormis "OCD" elles ont toutes disparues .....
J'ai vu récemment que la fnac était menacé de dépôt de bilan, alors j'essai quand même de faire un tour de temps en temps avant de commander sur Amazon mais bon, quand le CD est 4 € plus cher qu'ailleurs, ca fait chier quoi... J'suis comme tout le monde je préfère débourser le moins possible pour avoir quelque chose (surtout s'il est strictement identique qu'ailleurs).
Virgin j'en parle même pas, j'ai acheté qq trucs il y a très longtemps avant l’avènement d'internet sur le virgin des champs qui proposaient des imports exceptionnel (et complètement hors de prix........). Mais c'est fini tout ca aujourd'hui...
Sinon pareil, je n’achète strictement rien de numérique (hormis ce qui ne sort pas en CD, oui oui c'est arrivé ! Le dernier Joseph Arthur, j'ai acheté le vinyl mais pas de sorties CDs (en téléchargement gratuit cependant), une BO également non édité en CD...
En fait, c'est moi ou il n'y a que le fenec qui n'a pas changé depuis 15 ans ? :)
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Re: Quelle crise du disque ?
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Re: Quelle crise du disque ?
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Re: Quelle crise du disque ?
Terrier : Là-bas.
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Re: Quelle crise du disque ?
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Re: Quelle crise du disque ?
et puis on sent que ca fait un moment maintenant !
"20 octobre
Tool sortira un coffret début décembre avec VHS [...]"
Vive les vieux ! :)
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Re: Quelle crise du disque ?
Terrier : Val de Marne
Je n'achète que du physique et qu'en magasin (Gibert essentiellement), principalement de l'occaze (pas à plus de 12€). Mais il m'arrive d'acheter du neuf mais là je me bouge chez Musicfearsatan ou Souffle Continu, quitte à payer plein pot autant le faire chez de vrais passionnés.
Mais qu'achète-je? Principalement des trucs que je connais ou que je cherche depuis longtemps, il m'arrive d'y aller au pif (Blaak Heat Shujaa dernièrement, je me suis aperçu qu' il y avait une chronique ici-même aprés l'achat), je garde encore ce plaisir sans équivalent de fouiner dans les bacs à la recherche de la perle rare...
Je ne télécharge pas, ça ne me plais pas mais depuis peu j'achète en ligne (merci Discogs!)
J'ai bien conscience que mes pratiques vont totalement à l'encontre de ce qui se fait actuellement ou de ce que 'on tente de nous imposer, mais c'est peut-être aussi pour ça que je le fais. Aprés si j'habitais en pleine cambrousse comme Rémiii, je ne ferais pas comme ça...
Et pour ce qui est du défrichage et des découvertes par soi-même, je fais confiance aux médiathèques publiques et si j'ai bien compris DonutsMan, tu vis sur Paris donc tu as de quoi faire !!!
Enfin pour en revenir au sujet de départ, la crise du disque n'éxiste pas selon moi. C'est une crise de la distribution, il suffit de voir, ce sont les petites enseignes qui se sont fait bouffer par les grosses, qui elles-mêmes se sont tirées une balle en promouvant l'achat en ligne via leur site internet. Ce qui arrivent aux employés de Virgin est triste mais je ne peux pas m'empécher de bondir quand j'entends dire qu'ils sont des "acteurs culturels", c'est faux. Ce ne sont que des vendeurs de biens culturels (et encore, vendre des appareils photos et des smartphones qui représentent plus de la moitié de leur rayonnage, ce n'est pas de la culture). Pour les plus anciens, j'en appelle à leur souvenir qu'ils ont du Megastore des Champs il y a une vingtaine d'années : les disques c'était tout le premier étage, maintenant plus qu'un quart.
Non content d'avoir saccagé le paysage commercial du disque en France, il faudrait en plus que je pleurniche sur le sort de Virgin & Co? Faudrait pas me prendre pour un con...
Parce ce qu'il se passe à Florange est bien plus grave que l'affaire Virgin à mon avis. Des vendeurs, ça se recycle pas des métallos...
Il y a aussi un autre problème, la saturation de la production voire de l'auto-production. Sincèrement, avec la démocratisation de la musique ,beaucoup de groupes sortent de tout et souvent n'importe quoi. On peut y voir une bonne chose pour la vitalité de la scène rock etc... mais quand même, je reste persuadé que beaucoup de ces nouvelles têtes n'auraient pas passé le cap de la démo il y a deux ou trois décennies. Car avouons-le, la qualité de leurs compos reste passable la plupart du temps quand ce n'est pas tout simplement fadasse.
Je vais passer pour un vieux con en ayant dit ça mais bon je reste persuadé que les chroniqueurs ici présents, doivent de temps à autre se dire ça lorsqu'ils se retrouvent enfouis sous trois couches de démos qu'ils reçoivent quotidiennement... non?
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Re: Quelle crise du disque ?
Terrier : DTC
Re: Quelle crise du disque ?
Terrier : Hesdin 62
Maintenant ce qui me fait chier c'est le sort que l'on réserve au CD, on jette le bébé avec l'eau du bain et on "re-presse" au vinyle en espérant re-commencer une nouvelle histoire d'amour entre le mélomane dépendant et son revendeur ( édition limitée, bonus voire sortie exclusive....) , donc si je veux encore exister en tant que tel dans quelques années et trouver mon bonheur il faudra que j'achète une platine vinyle : finalement je me dis qu'on essaie aussi de me baiser de ce côté là. Maintenant je me dis qu'à 40 piges je vais commencer à devenir un vieux con ( si c'est pas déjà fait!), j'écouterai mes vieux skeuds, mes vieux groupes et suivrai de moins en moins l'actu musicale: dans 10 ans mes gosses me feront écouter des trucs chelous et d'un air blasé je grognerai un truc du genre " mouais à mon époque c'était autre chose quand même..." et aussitôt de penser un autre truc du genre " suis trop vieux pour ces conneries...".
Re: Quelle crise du disque ?
Terrier : Val de Marne
c'est pas faux quoique... je ne perds pas espoir, une passion ça se transmet. Et quand je vois mon neveu de bientôt 15 piges surkiffer le double best of d'Unleashed que je lui ai offert à noël, je me dis que je sers encore à quelque chose et que tout n'est pas perdu !
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W-Fenec. Le site qui vous fera dire "Bonjour Fenec !"
Re: Quelle crise du disque ?
Je peux comprendre cependant qu'a force de dire "c'est plus pratique", beaucoup n'achètent plus que du virtuel. Une collection de CDs c'est encombrant aussi dans un appartement et encore, je ne dois pas être le pire parmi les membres de ce forum avec mes 5 colonnes de 2 mètres... mais il me reste tellement de chose a acheté, à chaque fois que qqun parle d'un groupe ici, que le fenec met un lien vers un streaming, j'ai envi de me ruer sur mon calepin pour aller acheter tout ça le lendemain... Mais merde, ca coute trop cher une passion, faut que je nourrisse ma famille aussi !! :)
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Re: Quelle crise du disque ?
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