Karma to Burn a quelques cheveux blancs, aucun light show mais qu'est ce que ça défonce !!! Son énorme, grande complicité au sein du trio, pour tester ses cervicales à quelques heures de la fin de ce Dour, c'est idéal...
Sur la grande scène qui reçoit de temps à autres un peu de pluie, les Public Enemy ont rameuté pas mal de monde et ont terminé leur set avec un discours sur le racisme parce que... bah tu vois, ce n'est pas bien le racisme. Tu crois qu'ils enchainent avec un morceau qui envoie vraiment du gros, un truc qui dénonce méchamment ? Et bien non, juste le début du titre "One love" de Bob Marley sur la platine et bye bye. Ou l'art de foirer une fin de concert...
Ted & Cactus sont partis plier la tente, Oli quittera le festoche après Aaron ce qui fait qu'on ratera en quelques heures seulement Born From Pain, Kaly Live Dub, High Tone en compagnie d'Oddateee, Pendulum et le Bal Des Enragés featuring des lascars de Loudblast, Punish Yourself, L'Esprit du Clan, Parabellum, Tagada Jones, Black Bomb A...

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Hearth, le premier album du power-trio italien Treehorn est, en marge du Dour festival, notre choix de la semaine. Un condensé de stoner, de noise et de rock abrasif bien senti qui carbonise les enceintes bien comme il faut, tout juste sorti en digipak et LP via A tant rêver du roi / Canalese Noise Records / Swarm Records. Et comme on aime faire les choses bien, on vous propose l'album en streaming intégral dans la suite de ce focus.
[  la chronique de l'album (621 hits)   ] [plus d'infos]

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Le début de la journée a été rythmé par Ultraphallus et leur sludge noise : captivant malgré cette facette insaisissable. Juste à coté dans la cannibal stage, The Ocean a peut-être mal conçu sa set-list : on a adoré certains passages, d'autres moins... A revoir. Dans la petite maison dans la prairie, K-branding n'a pas totalement convaincu avec son identité assez brouillonne. Quant à Russian Circles, ils ont livré un set inspiré, révélateur de leur talent. A suivre dans le désordre : Karma to Burn, Public Enemy, Metronomy, Aaron...

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En direct de Dour : dernier jour avec au programme Russian Circles, The Ocean, Gaetan Roussel, Karma to Burn, Aaron..

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On a finit la soirée avec un live phénoménal des Les Savy Fav dont le chanteur, Tim Harrington, s'avère être un frontman spéctaculaire : il vadrouille dans le public, se déguise avec tout ce qu'il trouve, va patauger dans la boue... Bref, il se donne. Ensuite, déception programmée d'House Of Pain (Ted les avait déjà vu) dont le set n'enflamme pas grand monde et dénature l'âme des bostoniens. Enfin, on est allé squatter la Magic Sound System pour observer The Gaslamp Killer : bonne sélection mais talent de DJ discutable... Ce qui ne fut pas le cas de Cut Chemist, totalement maître de son art, à savoir le Deejaying hip-hop. Ensuite ? Dodo et re-boue.

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