Didier Super a de nouveau mis le feu à Dour, il a changé de petit personnel, a remodelé ses vannes, a modifié son scénario, a ajouté de nouvelles compos et quelques "reprises" (dont un superbe "Je ne fais que des bétises quand ... j'ai picolé" dédié à Bertrand Cantat), arrive sur scène avec "Allumer le feu", jette des tomates sur le public, excite les belges et on adore ça ! A mourir de rire si on manie le troisième degré et l'ironie (sinon, on n'aurait pas applaudi les escadrons de la mort...). Tout aussi festif mais mieux organisé, les Svinkels (qui ont big upé Didier) ont sorti l'artillerie lourde ! Un groupe complet, des pompom girls et leurs meilleurs titres de Dirty centre mélés à leurs meilleurs titres tout court ("Dizy", "Le Svink c'est chic", "A coups de santiags", "Cereal killer", "Réveile le punk"...). Un public au taquet et un trio aux mic' qui ne l'était pas moins, le carton de la soirée ! Ambiance radicalement différente pour Earth dont les compos s'éternisent semblant vivre au ralenti et cassant toute espèce d'énergie, au bout du chapiteau, nombreux sont ceux qui écoutent... allongés. Très classes, les Earth nous offrent un morceau bonus (ils leur restaient deux minutes, ils ont donc dépassé de 3-4 minutes l'horaire imparti...), difficile ensuite de revenir sur Terre, mais pourquoi faire ? Surtout si c'est vers Tortoise que je vais me diriger...

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