nouvel album de Zenzile Ce qu'il y a de bien avec Zenzile, c'est qu'on ne sait jamais trop à quoi s'attendre quand on a dans les mains un nouvel opus du groupe. Les angevins n'ont jamais cherché à se cloisonner dans un genre, encore moins à faire comme son voisin. S'il en est qui ont bien compris que le dub est une musique destinée aux métissage des influences, c'est bien eux. Et on ne va pas leur en vouloir, bien au contraire. Poussant encore plus loin les barrières de styles, le quintette prouve une fois de plus sa capacité de regénération et d'inventivité. D'un "War still a Run" reggae-dub doppé par la performance de Jean Gomis de Meï Teï Sho au "Up is a long way to go" résolument plus rock chanté par Jamika en passant par un "Eolian Blues" sublimé par le violoncelle de Vincent Ségal, Zenzile fait preuve d'un ecléctisme déconcertant. Tantôt, les guitares lâchent toute leur énergie ("Simple Lesson") tantôt le groupe revient à ses amours premiers, un dub matiné d'électro ("Wow"). De quoi démontrer une nouvelle fois que les cinq angevins ont bien mérité leur place sur le devant de la scène dub française.