Sybreed : Slave Design Il n'y a plus d'amour ni de douleur, "Next day will never come", Slave design ne fait pas dans l'optimisme à toute épreuve, heureusement "Machine gun Messiah" balaie tout d'une pression de sa gachette, l'ensemble des fioritures, fait table rase par des riffs épurés, flingue à tous va, Sybreed déclenche l'artillerie lourde et détruit la machinerie d'un feu nourri. Neo s'est gourré de pillule, enfin c'est la faute à Morpheus après tout... "Take the red pill" poursuit cette veine au silicium dopé, le semi-conducteur donne son plein potentiel, un refrain qui claque et qui fait mal.
"ReEvolution" est lancé à pleine vapeur, comme un étendard pour le cybride qu'est Sybreed, chant clair, cris acide, guitares sulfureuses, ambiances électroniques, basse meutrière, saturée, le cocktail déboule sans crier gare, avec plus ou moins de réussite, son compressé, aspect massif, le style des suisses de Sybreed reste compact et dense avec son assemblage de mélodies froides et digitales, comme on peut les entendre sur "Decoy" ou "Synthetic breed", avec son virus mélodique, son sample saboteur, et un refrain qui apporte de la légèreté, relevé par un pont tout en subtilité.
Rythmiques martiales, ambiances obscures, "Rusted" reste dans l'optique Sybreed, au contraire de "Static currents" qui sursaute, deviens survolté, en proie à une activité intense, Sybreed a rencontré le T1000, cette machine froide composé de métal liquide. Mention spéciale a "Critical Mass" qui montre une facette kaleïdoscopique de Sybreed qui lui sied à merveille.