Genre : métal-indus post elektro, dixit la biographie. Difficile de faire plus subjectif et en même temps la dénomination résume bien le mélange des genres qui s'écoulent dans les veines de Sub-Division. 3 personnages touche à tout, imposants, avides de découvrir un univers musical nouveau, Lol, Fodge et Dgedge alternent basses, claviers, programmation, choeurs, presque sans distinction. L'univers sonore de Sub-Division est issu de leurs influences respectives, au menu : Cure, NIN, Skinny Puppy (Ohgr), Marilyn Manson, Ministry, Rammstein, Einstürzende Neubauten, Clan of Xymox et Das Ich, rien que ça. Ces visionnaires sont les auteurs de Possessions (décembre 2000) et de l'album Trauma (décembre 2001), tout en ayant participés à la compilation The real underground Vol.2. Formé en août 2000, Sub-Division a donc très vite autoproduit sa première démo, montrant leur motivation. Faisant la part belle à la puissance des guitares et des voix Calling for Gods est ainsi leur troisième production.
En 2005, ils reviennent avec Electroshock.
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Rubrique :
Ohgr
un side project de Skinny Puppy...
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Lucky Striker 201
le mariage impossible de l'Indus, de l'Electro et du Gothic...
Liens pour Sub-division
- sub-division.org: site officiel (222 hits)
Liens Internet
- liabilitywebzine.com : webzine rock
- Rezomusique : un annuaire consacré à la musique
- Music Productive : Association pour la promotion des artistes belges.
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Sub-division / Chronique LP > Electroshock
Après la dispartion de leur label, les Sub-Division décident d'autoproduirent leur troisième album, après Calling for Gods voici donc Electroshock, distribué par Mosaïc Music.
Le titre n'est peut-être pas très original, mais reflète parfaitement la condition musicale de Sub-Division, électro-indus à souhait. A l'autre bout du spectre par rapport à un électro-trash incarné par Joshua, Sub-Division navigue plus du côté cold-wave et indus à la Skinny Puppy (Ohgr). Titre ravageur, "Break down" donne le coup d'assaut de cet Electroshock, basse grondante sur une base de synthés subliminaux, voix qui emprunte des caractéristiques à la houle, mélodie discrète dans le lointain, tintement de xylophone électronique, le tout est supporté par cet équilibre magique basse-synthé à l'origine de cette nappe symbiotique de sensations sonores qui se propage jusqu'à "The gate" pour lui donner cet aspect linéaire maintes fois cassé avec délicatesse par des guitares assassines, la voix coule doucement, jusqu'à s'enflammer vers des contrées plus indus-métal, plus brutale et rentre-dedans, l'assaut final se téléporte quant à lui, dans les étoiles.
Une fois la tête dans les étoiles, Sub-Division y reste avec un "Floating dreams" qui porte idéalement son nom, prolongement de Calling for Gods, dans cette même veine froide et sombre, Electroshock distille son venin obscur, à l'image d'un Pretty hate machine de Nine Inch Nails ou le Second nature des Young Gods. Le monde de Sub-Division s'abime dans les fosses marines, "Abyss world" s'illustre par sa saturation binaire et sa rythmique issue des profondeurs, le tout aveuglément avec un "Blind worm" très inquiétant, ambiance obscure et effrayante, voix sans compromis.
Le Sub-Division cuvée 2005 reste dur et froid, d'une facture très honorable, on notera la participation de PFX 68 sur un "Awakening" étincellant, tout en instrumental, chavirant les réticences. Mettez "Wish" à donf et Go for it !.
Sub-division / Chronique EP > Calling for Gods
Maelström de guitares, de bruits et de loops en tout genre, Calling for Gods est à l'image de sa pochette, froid, sombre et en proie au spleen. "Unreal" et "Flesh revenge" coulent doucement, un vent froid souffle avec conviction, sur ses nappes de synthés et de guitares qui vont en ravir plus d'un par leur mise en place et leur maturité.
Que dire alors de ce "Next station" absolument magnifique ? Des percussions transcendantale, une mélodie symbiotique pénétrante, sybilline, qui laissent place à une explosion percussive, un Dead Can Dance percuté de plein fouet par un courant indus plus furieux que jamais, un son suave travaillé avec attention et une voix qui se glisse derrière l'oreille pour y chuchoter de manière intermitente... "Last Orchid" fait également un bel accueil aux atmosphères spatieuses, à la fois envoutantes et envoutées -take me inside-, ou les martèlements de batteries se mêlent à des mélodies fluettes. "Flesh revenge" pulvérise la banquise, une grosse guitare dopée au flanger, une basse saturé de métal, donnant à l'ensemble sa cohérence, un ensemble iraisonné, assailli par la folie et le sublime.
Ce Calling for Gods se distingue surtout par son homogénéité et sa substance sonore toute particulière qui s'écoule du début à la fin, des "Dreadful lives", "Flesh revenge" et "Sleeper", à la rythmique de plomb et à la froideur maligne, en passant par des ambiances plus éthérées et étincellantes comme sur "Unreal", "Burning tears" et "Advent of the demon" aux lyriques "Next station" et "Last orchid" qui valent leur pesant de sinusoïdes... Bref, un album qu'il fait bon d'écouter !