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Skeptical Minds nous vient de Belgique, et diffuse dans l'électro-indus-goth-métal (celà ne s'invente pas :), autre particularité et atout de poids, une fille au chant. Rien à voir donc à un impact frontal à la Rammstein. Né en juin 2002 sous l'impulsion de Michel, Vincent et Kristell, Skeptical Minds termine début 2004 sa première démo avant un album 14 titres prévu pour bientôt. Revendiquant des influences allant de Rammstein à Voivod en passant par Lacuna Coil et même Tori Amos, le groupe allie riffs métal sur une couche électro-indus, le tout accompagné du joli brin de voix de Kristell.

Skeptical Minds / Chronique EP > First Experiment

Skeptical Minds : First Experiment 5 titres pour cette première démo

First Experiment et déjà un bon aperçu du style de Skeptical Minds. A rapprocher des excellents Lucky Striker 201, Skeptical Minds possède sa propre dynamique interne et surtout son feeling pour les mélodies lentes et envoutantes, la personnalité de Kristell n'y étant surement pas étrangère.
Evolution d'un Lacuna Coil beaucoup plus orienté indus et électronique, le groupe évolue dans une atmosphère bionique, jets de samples, nappes de synthés, atmosphère digitale, "Black Porcelain" virevolte sous une canopée humide, se densifie sur des guitares et des samples omniprésents, une voix aérienne sublime donne la direction, modifie subtilement le cours du temps, la trajectoire s'incurve devient plus agressive, un excellent morceau.
Accents pops, étincelles électroniques, trilles électriques, "rotten fruit" sublime l'atmosphère, souffre un peu de la production de la démo, chose qui devrait s'arranger pour l'album, et implose en une multitude de perles sonores, refrain entêtant, envoutant, une sorte de Coeur Machine aux ramifications électroniques envahissant tout, le groove est entêtant, impossible à abandonner.
Alliant indus et électro, Skeptical Minds mélange avec art et hasard, samples, mélodies pop, riffs corrosifs, comme sur "Treasured felony", tout en laissant de l'espace au chant pour s'épanouir avec efficience, "Black porcelain" ou "I love you ('coz you're dead)" étant là pour le prouver.