Punish Yourself au Nouveau Casino (03/12/2009) Punish Yourself au Nouveau Casino (03/12/2009) Arrivés sur les lieux, la salle est remplie. A peine le temps de se poser que 1969 Was Fine balance son rock sauvage sur scène. Oui, ca balance car voir six zicos sur scène (un peu à l'étroit, faut le dire, sur la scène du Nouveau Casino) reste toujours un spectacle. Alors quand ils se mettent à jouer du punk tendance batcave issu des 80's avec un saxophoniste, ça envoie le jus sans sommations !!! Et si l'on considère qu'il y a plus de la moitié de Punish Yourself (sans maquillage pour le coup) dans le combo, ce projet est un peu plus qu'une récréation. Car non contents de sortir des compos décadentes dans Punish Yourself et en s'appropriant l'univers des Sisters of Mercy, Clash, voire de Marilyn Manson (période Portrait of an american family), les gaziers se font véritablement plaisir et surtout réalimentent leur propre univers. A voir absolument !

Le second groupe se nomme The Dead Sexy Inc. Ce trio assure dans un registre électro-clash (comprendre ce savant mélange de disco et de punk...). Cela fait nous penser aux grandes heures de LTNO (dont un membre a fait partie), et de Prime Time Victim Show, donc que du bon rock technoïde hédoniste fait pour remuer les masses ! Et lorsque nous prenons le temps de nous arrêter quelques secondes sur le CV des protagonistes, ça se comprend aisément. La sauce prend carrément dans le public surtout pendant ce moment de bravoure qu'est la reprise de Plastic Bertrand, "Ca plane pour moi". L'objectif a donc été atteint.

Bien que Punish Yourself soit roi en terme d'articles sur le W-Fenec et notamment en report live, il s'agissait bien d'une première en ce qui nous concerne. C'est important de le souligner d'autant plus que nous n'y sommes pas allés en tant que fans invétérés. Nous étions prévenus, nous sommes venus, nous en avons pris plein la vue. Car ce qui frappe chez Punish Yourself, c'est cette mise en scène surréaliste et complètement folle (pour ce show, nous n'avons pas eu droit au feu et à la meuleuse mais à une danseuse topless, faute de place) où les lumières et faisceaux de couleurs flashy côtoient celles des peintures recouvrant les corps des musiciens. Un véritable "party" sur scène en phase totale avec cette musique électro-indus-punk où cela part dans tout les sens. Cardiaques s'abstenir. Au menu de cette soirée, une bonne partie a été consacrée à Pink panther party, non sans oublier les brulots d'antan dont un "Gay boys in bondage" en bouquet final. A la hauteur de leurs réputations, les Toulousains se sont donnés ce soir dans un show plus traditionnel et nous ont plongé dans un espèce d'univers parallèle foutrement agréable. Punish Yourself nous quitte sous une pluie de confettis, la fête est finie et nous sortons de la salle, avec comme sujet de conversation, un débat interminable sur l'originalité musicale du combo ou "qu'est-ce que serait ce groupe sans tout ce spectacle ?". Un sujet pour lequel nous vous invitons, si vous le souhaitez, à débattre dans les commentaires de cet article.