porn : glitter, danger and toyboys Après avoir sorti un maxi de très haute tenue, Porn déboule (en février 2004) fort logiquement avec un premier album dans la même veine. Quoi de plus normal quand les titres du maxi sont de nouveau présents ("Soft machine/porn machine ", "Recycle", "Still" et "The fee" mais tous réenregistrés), ceux qui connaissent déjà le groupe entreront plus facilement dans l'opus, les autres auront la chance de découvrir 9 titres homogènes, bien produits et qui feront danser les métaleux dans leurs (bat)caves. Car il est bien sûr toujours question de métal, d'indus, de sens du rythme, de groove glamour dansant, si l'esprit Orgy n'a pas disparu de leurs compositions, les lyonnais varient les plaisirs sur cet opus en montrant que leur talent industriel peut aller flirter avec celui de Ministry, le break d'avant refrain de "Toyboy" étant directement inspiré par les tribulations d'Al Jourgensen. Si Porn travaille sur les ambiances ("44'"), les sonorités, il aime avant tout faire bouger l'auditeur et l'entraîner avec des mélodies ultra efficaces ("Don't be a lady", "Borderline", "Robstar").
Les amateurs d'indus vont donc se gaver avec Glitter, danger and toyboyz, il y a des places à prendre sur la scène indus française, Porn se fera la sienne sans problème, et en travaillant davantage le chant, ils sont capables de se trouver un public qui ne sera pas uniquement fait de connaisseurs !