Originaire de Perth en Australie, Pendulum est né de la rencontre en 2002 entre les producteurs Rob Swire et Gareth McGrillen avec DJ Paul "Elhornet" Harding. Ils répandent leur drum & bass à travers le monde avec leur premier album Hold your colour sorti en 2005. Cet album est un véritable succès puisqu'il est à l'heure actuelle l'album de drum & bass le plus vendu au monde avec New forms de Roni Size. Désormais rejoints par Perry Ap Gwynedd à la guitare, Kodish à la batterie et par les MCs Jakes et Ben "The Verse" Mount, Pendulum sort au mois de mai 2008 In Silico, album donnant une nouvelle direction au groupe. Les australiens, qui entre temps se sont installés en Angleterre, se sont exercés également au remix notamment pour Prodigy et Ed Rush & Optical. Concernant les lives, ils évoluent en groupe ou en DJ set traditionnel selon les dates.
Infos sur Pendulum
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Liens pour Pendulum
- pendulum.com: site officiel (284 hits)
- officialpendulum: MySpace (275 hits)
- pendulumlive.com: site de fans (270 hits)
Liens Internet
- Music Productive : Association pour la promotion des artistes belges.
- liabilitywebzine.com : webzine rock
- mygmusique.com : webzine rock
Indus > Pendulum
Biographie > Des australiens au service de la d&b
Pendulum / Chronique LP > Immersion
Immersion = 15 titres soit 15 raisons d'éviter à tout prix le nouveau Pendulum.
1 > Parce que ce disque est quand même d'une médiocrité insondable.
2 > "Genesis" puis "Salt in the wounds" qui donnent dans la drum'n'bass décérébrée pour clubbers cramés.
3 > L'album est suffisamment bling bling et prétentieux pour plaire au tsar Nicolas et à ses sbires UMPistes. Risque de se prendre un lipdub à la con dans la figure : très élevé (prudence donc)...
4 > La dance était déjà has-been dans les années 90... Pas besoin de nous la refourguer en loucedé ("Set me on fire")
5 > In Silico était un bon disque de drum'n'bass. Le filon était tout trouvé, pourquoi vouloir à tout prix faire du David Guetta vs Bob Sinclar sous acide avec une mélodie composée sur un synthé pour enfant ? ("The island", "The vulture"...)
6 > Parce que même les titres les moins mauvais sont affreusement mous du bulbe ("Crush")
7 > On doit se farcir des morceaux de la trempe d'"Encoder" ou "Under the waves" et c'est dur quand même.
8 > Parce qu'on se demande encore ce que Steven Wilson (oui oui... celui de Porcupine Tree), en guest sur "The fountain", est venu faire dans cette galère.
9 > Parce que Liam Howlett a également été convié à la petite sauterie et que vu le niveau du dernier Prodigy, on ne pouvait s'attendre qu'au pire. Et qu'on l'a eu ("Immunize").
10 > L'artwork "ceci est une pub pour gel douche" qui n'a pas peur du ridicule new-age.
11 > Si on ne leur dit pas d'arrêter les conneries vite, ils vont nous servir une séquelle d'ici deux ans.
12 > Passer ça à un mariage, même avec un DJ suicidaire, non... vraiment pas possible (private joke inside)
13 > Sur un malentendu, ça pourrait cartonner.
14 > Parce que ça fait mal à la tête au bout de trois titres... et qu'il y en a quand même quinze.
15 > Le bon goût (?).
Bonus track : le titre avec In Flames est quand même sympa.
Pendulum / Chronique B.O. > The punisher : war zone
C'est vrai que ça nous manquait un peu les années 80 et ses chefs-d'oeuvre de série B avec les Sly, JCVD et autres Dolph Lundgren (mais si le russkof baraqué de Rocky IV, celui qui éclate des parpaings avec le petit doigt...), avec leur biceps bien saillants, la Kalachnikov toujours fièrement en bandoulière et le regard de gros dur qu'il ne faut pas trop chatouiller. Heureusement pour nous, les amateurs de bon gros films kaboum décérébré étaient de retour dès 2004 avec The Punisher, où quand un agent du FBI est laissé pour mort sur une plage après que sa famille ait été massacrée sous ses yeux, avant de revenir d'entre les morts se venger en dézingant du porte-flingue patibulaire à tout va pour finir par achever son oeuvre en faisant passer de vis à trépas un grand mamamushi de la pègre local. Excitant non ? Bon OK le film a fait un four. Mais The punisher, c'est plus qu'un film à la base, c'est également un comic-book de chez Marvel (synonyme de grosse pompe à billets verts...), donc ça peut marcher... non pardon ça doit marcher. Forcément. Conclusion, 2009 arrive et op on remet ça avec The punisher : war zone. Une suite ? Pas vraiment. Plutôt un repackaging du concept de départ (déjà pas bien compliqué à faire rentrer dans la soupière mais bon), le tout bercé d'un titre bien explicite pour le cas où on s'attendrait encore à une relecture en prise de vue réelles des 101 Dalmatiens. Et pour être sûr que ça va sentir la poudre en déversant des torrents d'hémoglobines (les habituels teasers et autres trailers promotionnels affichent la couleur), rien de mieux qu'une bonne vieille B.O qui respire le metal burné pour illustrer le tout (ou pas).
Qui dit BO métallique dit Rob Zombie, c'était presque devenue une règle de base chez le samouraï du film de genre, mais le gusse s'étant depuis improvisé réalisateur de film d'horreur qui fout de la tripaille sur le fauteuil, ils se faisaient plutôt rares les inédits du Zombie depuis quelques temps. Et là, le monsieur s'y colle et commet sans ciller le morceau-titre de la galette avec l'assurance de faire son petit effet. Mais pour le coup, reconnaissons que ce n'est pas ce qu'il a fait de mieux, même si ça se laisse toujours écouter. D'autant qu'on enchaîne avec du Slayer autrement plus carton. Forcément avec des moyens pareils... ça calme et ça nous fait surtout oublier un instant qu'on va devoir s'enfiler ensuite du Slipknot puis du Rise Against dans des conduits pour le coup salement amochés. Seether tente de panser les blessures à coup de rock Fmisé mais rien n'y fait... On s'attend à tout et là, c'est le drame : le rock pré-pubère "Evanescence-like" de Kerli nous fait subir un "Bulletproof" qui devrait évidemment cartonner auprès des ado boutonneux (mais juste eux-seuls). Cette BO a-t-elle donc un quelconque intérêt alors ? Et ben, bizarrement oui. Déjà, elle nous rappelle que le néo-metal existe toujours avec 7 Days Away mais que c'est définitivement devenu carrément inoffensif. Ensuite, elle nous confirme que Senses Fail n'est définitivement qu'un ersatz pseudo punk mélo comme on en voit trop souvent, enfin nous assure comme si besoin était qu'on a bien fait de refourguer Justice à nos amis ricains. Mais surtout The punisher : war zone nous offre également une toute petite poignée de titres bétons (et oui comme quoi parfois...). Pendulum y va de son petit "Showdown", démontrant par la même occasion que sa drum'n bass boostée aux hormones de croissance est d'une rare efficacité à ce niveau et Static X nous lâche un "Lunatic" pas piqué des vers entre les esgourdes. Mais surtout, on s'offre une petite séance de démontage métallique avec Hatebreed (valeur sûr du débroussaillage de tympans en règle) avec une reprise homérique du "Refuse/resists" de Sepultura. Un coup de Trafalgar des producteurs de cette BO et un coup de maître. Pouce levé. On en oublierait presque "Ramallah" qui tente un "Days of revenge" farouchement guerrier pour conclure les débats mais on restera sur les coups de force signés Hatebreed et Slayer. Rien que pour ça, ça valait le coup de rire un peu... même aux forceps.
Pendulum / Chronique LP > In silico
La drum & bass, courant musical qui à sa création vers la fin des années 80 était purement l'affaire de DJs, a été peu à peu introduite dans d'autres mouvements tels que le rock ou le ragga. En France, des formations "fusion" comme La Phaze ou Freedom For King Kong nous en ont déjà données un aperçu. Comme la drum & bass, ces derniers opèrent dans un cercle de fans, un milieu d'habitués. A écouter In Silico, deuxième album des australiens de Pendulum, on a l'impression que leur but est exactement l'inverse : diffuser de la drum & bass pour la masse. Ici, on ne situe pas du tout dans un breakcore agressif et peu monotone, mais plutôt dans une d&b 2 step décomplexé enclin à la danse en collectivité, une d&b "commercialisable" dira t-on. En s'intéressant un tant soit peu à l'antériorité de Pendulum c'est à dire à Hold your color sorti en 2005, on s'aperçoit de la progression et de la voie prise par ces gars originaires de Perth. Que s'est-il passé entre ces deux albums ? Le groupe s'est désormais installé en Angleterre, terre natale de la d&b et s'est agrandi en incorporant un guitariste, un batteur et des MC's pour les lives.
Désormais au nombre de cinq, les Pendulum ont décidé d'évoluer en formation rock. Mais, si effectivement certaines chansons contiennent des parties de batterie et de guitares en plus des omniprésents claviers et machines, on est sacrément loin d'un groupe de rock. Par contre, il est indéniable que Pendulum incorpore des éléments rock dans ses compositions à l'instar de "Different", "Propane nightmares" ou l'excellente "The Tempest". En parlant de cette dernière, c'est probalement celle qui sonne le plus rock avec son groove entrainant, sa voix à la fois mélodique (qui fait penser quelques secondes à Serj Tankian - SOAD - dans le refrain) et entrainante et une fin puissante entre un synthé et une guitare à l'unisson. L'autre élément "rock" dans ce disque est la présence d'un chant qui prend de plus en plus de place. Des voix qui sont pas mal retouchées d'effets dont le vocoder qui est utilisé dans "The other side", chanson qui commence à la Massive Attack et fini à la Daft Punk. On notera quand même un solo de guitare sur "Mutiny", assez rare pour le souligner (normal me direz-vous quand on pratique la drum'n bass). Les fans du premier qui seront déçu de cet In Silico seront comblés avec "Midnight runner", "9000 Miles" ou "Visions". Moyennement convaincant aux premières écoutes, on se laisse finalement prendre par les beats qui tappent bien dans les enceintes et les mélodies qui sont d'une redoutable efficacité. Les fans protestent toujours quand leurs groupes n'évoluent pas assez. Avec Pendulum ils ne risquent pas d'être déçus sur ce point là.